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Qu’est-ce qui guide vos choix de design, votre vision produit ? Quelle est la différence de mentalité entre GONG et les autres marques ? Pourquoi vos ailes sont moins chères alors qu’elles gagnent en Coupe du Monde ? Perf, Team, Team Pro : comment comprendre cette hiérarchie ? Quelle est la logique derrière la segmentation Dacron / Aramid / Aramid X / Aramid CZ Pourquoi GONG est pionnier sur la wing ? Quelle est la wing la plus polyvalente de toute la gamme ? Comment un client peut être sûr de choisir la bonne gamme dès le départ ? Est-ce qu’on garde longtemps une Perf, ou faut-il vite passer à plus haut de gamme ? Quelles sont les différences majeures entre 2025 et 2026 ? Qu’est-ce que la suppression du vrillage de base change concrètement ? Pourquoi avoir réduit au maximum le dièdre ? Que change la nouvelle segmentation du bord d’attaque ? Est-ce que ces évolutions se ressentent dès les premières minutes de navigation ? Pourquoi avoir choisi l’UPE Aramid comme référence ? Aramid X (Code 95) : en quoi est-il supérieur à un triple ripstop classique ? Aramid CZ (Code Zero) : pourquoi ce matériau est-il unique au monde en wing ? Est-ce que ces matériaux plus rigides rendent les wings plus fragiles ? Quelle est la différence de feeling entre une structure Dacron, Aramid et Aramid X ? Est-ce que le poids réel sur la balance change vraiment les sensations en navigation ? Pourquoi certaines wings sont livrées avec boom et d’autres avec poignées ? Quels sont les avantages réels du boom carbone par rapport aux poignées rigides ? Pourquoi proposer un boom démontable en option ? Est-ce que le système est évolutif : peut-on passer facilement de poignées à boom ? Comment savoir si on doit rester en poignées ou passer au boom ? Quelle est la wing idéale pour un total débutant ? Quelle est la meilleure wing pour progresser sans changer trop vite ? Quelle est la référence pour le lightwind ? Quelle est la wing ultime pour le waveriding ? Quelle est la meilleure wing pour le freestyle et le big air ? Quelle est la wing la plus efficace en race et en slalom ? Est-ce qu’une seule wing peut tout faire correctement, ou faut-il se spécialiser ? Peut-on faire du freefly avec toutes les wings ? Plus Perf 2026 : qu’est-ce qui en fait plus qu’une aile d’école ? Neutra : pourquoi est-elle la référence en surf / freefly ? Quelles différences entre Dacron, Aramid et Aramid X ? Droid : pourquoi est-elle l’aile des tricks et du freestyle ? Quelles différences entre Dacron, Aramid, Aramid X et Aramid CZ ? Pulse : pourquoi reste-t-elle 100 % race et intouchable dans ce programme ? Quelles tailles sont proposées pour chaque modèle ? Quelle est la différence de ressenti entre une Perf et une Team ? Est-ce que les Aramid X sont physiques à naviguer ? Quelle est la wing la moins fatigante sur une longue session ? Quelle est la wing la plus précise et la plus fine en main ? Est-ce qu’on peut vraiment sous-toiler avec certaines wings ? Quelle est la wing la plus facile à pomper ? Laquelle donne le plus de hangtime en saut ? Quelles poignées sont livrées de série avec chaque modèle ? Est-ce que je peux changer moi-même les poignées ou le boom facilement ? Quelle est la différence entre les poignées textiles V3 et les poignées rigides carbone ? Pourquoi proposer aussi des poignées de downwind spécifiques ? Est-ce que les fenêtres sont utiles, et pourquoi toutes les wings n’en ont pas ?
Qu’est-ce qui guide vos choix de design, votre vision produit ?

Chez GONG, c’est avant tout l’efficacité. L’efficacité absolue de nos produits, démontrée en compétition dans tous les domaines : vagues, freestyle, slalom, race. C’est vraiment l’efficacité qui prévaut.

Mais attention : notre vision de l’efficacité n’est pas excluante. Pour nous, l’efficacité, c’est d’abord rendre les choses plus faciles. Et à partir du moment où les choses sont plus faciles, tout le monde devient plus fort. Que vous soyez débutant ou champion du monde, vous avez besoin de facilité.

Cette facilité est un facteur de réussite majeur : on est moins fatigué, plus en confiance, plus régulier. Et la compétition, c’est ça : ce n’est pas un coup d’éclat isolé, c’est être au-dessus en moyenne, tout le temps. La réussite passe donc forcément par la facilité avec laquelle on enchaîne les gestes, les manœuvres, les trajectoires.

Et cette facilité, c’est ce qui définit le confort. Pas seulement un confort « doux » ou « tendre », mais un confort global : physique, technique, mental. Ce qu’on recherche, c’est que le pratiquant ait une confiance absolue dans son matériel. Avoir une aile ultra saine, ultra safe, ultra performante, qui donne la certitude d’être au meilleur de soi-même.

Le confort, c’est aussi un vecteur de plaisir. Et le plaisir, c’est la base de la passion. Si tout est plus simple, plus clair, plus fluide, alors on prend plus de plaisir, on navigue mieux, plus longtemps, on progresse plus vite.

Voilà ce qui guide nos choix de design : au-delà de la performance mesurée ou chronométrée, c’est l’efficacité au service de la facilité, du confort, de la confiance, et donc de la performance pour tous, qui elle-même génère du plaisir et nourrit la passion.

Quelle est la différence de mentalité entre GONG et les autres marques ?

Je ne sais pas. Je sais ce qu'est GONG. Je ne sais pas ce que sont profondément les autres marques. Je les respecte mais les côtoie peu. 

GONG, en tout cas, est une entité, un être vivant, un rêve qui se vit, une communauté passionnée, une vision partagée, plus qu'une marque qui serait le fruit d’un marketing. GONG, c’est le fruit de ma vie, c’est juste ma vie, une vie dédiée à mes passions, dédiée à ça. Notre slogan Live For It représente 100 % de nos valeurs. On ne vit que pour ça. Moi, je ne fais que ça.

Nous vous trompez pas : j’aime tout ou presque. Je suis passionné par des centaines de sujets. J’ai une passion totale pour les animaux, la nature, la géographie, les sciences sociales, les sciences en général, la connaissance, l’infini détail etc… Je suis extrêmement curieux et intéressé par tout. 

En revanche, je ne fais qu’une seule et unique chose : je live for it. 

Vous vous doutez bien qu’une telle croissance ne vient pas de rien. Elle est le résultat d’une passion absolue.

Et moi, tout simplement, je propose aux gens de vivre pour ça. Qu’ils vivent pour ça à 1 % ou à 200 % comme moi, peu importe. Ce que je souhaite, c’est que les gens partagent ce plaisir immense que j’ai à aller dans l’eau pratiquer ces passions.

La vie n’est pas toujours facile, on manque de temps, parfois de moyens etc… ma détermination est de propager cette passion que j’ai avec le plus grand nombre et le plus densément possible.

Je ne suis pas là pour vendre des articles à un bon prix. Non. Je suis sur terre avec pour mission de vous faire vivre un truc de dingue pendant ces deux heures que vous avez de libre samedi prochain. J’ai été tellement chanceux dans ma vie, que je dois en retour partager cette chance avec toutes celles et ceux qui y voient une source de plaisir et de connexion.

Alors comme on Live For It, que la météo change tout le temps et qu’on va partout, on est sur tous les sports pour profiter de tous les territoires et toutes les conditions.

Évidemment le surf est la base et l’ADN de GONG. C’est rare de voir une marque core et multisport, mais je pense que c’est la génération waterman qui veut cela. On a tous envie d’être dans l’eau le plus possible. Rien de mieux que de toucher à tout et d’y passer du temps pour progresser. On peut être core en était impliqué à 100% dans un sport, mais aussi en étant impliqué à 100% dans un environnement. Ce qui compte c’est la culture qui s’en dégage, le regard sur les choses, la sensation de vivre quelque chose d’unique. 

Alors nous faisons  tous les sports imaginables dans l’océan, les lacs, les rivières, partout où il y a de l’eau. Peu importe les jours, les conditions, les copains, le niveau.

À partir du moment où on a décidé de vivre pour ça et de partager ça avec les gens, il faut offrir un maximum de possibilités. Et toutes doivent être les plus abouties et satisfaisantes possibles.

C’est ça GONG : Live for it.

Pourquoi vos ailes sont moins chères alors qu’elles gagnent en Coupe du Monde ?

Tout simplement parce qu’il n’y a pas de superposition de marges. Nous sommes extrêmement efficients.

Nous achetons globalement au même prix que nos concurrents, à quelques dollars près. Les usines, quelles qu’elles soient, ont des coûts globalement comparables. Mais nous choisissons toujours les usines plus qualitatives, et donc souvent les plus chères. On est très exigeants, vraiment très exigeant. 

La première raison est qu’on utilise non stop notre matériel, donc on veut ce qui se fait de mieux. 

La deuxième raison est que nous implantons nos productions dans des usines souvent dédiées à 100% à GONG. Elles utilisent nos technologies et nos process. Donc on veut un résultat parfait, conforme à nos attentes. 

Enfin, comme on vend en direct, on ne peut pas se permettre d’avoir du SAV à l’autre bout du monde sans arrêt. Nos produits doivent paradoxalement à leur placement tarifaire être ultra fiables. C’est pour cela par exemple qu’on a été les premiers à faire des boards de wing full sandwich. Donc pour avoir un taux de SAV ridiculement bas (0,4% en 2025 sur les wings), on achète donc dans les meilleures usines (bien souvent nos propres usines) afin de garantir une qualité optimale.

Donc, non, nos ailes ne sont pas moins chères parce que leur qualité serait inférieure ou parce qu’on les acheterait dans d’obscures conditions. C’est tout l’inverse. Je passe un temps fou dans et avec les usines. Depuis 15 ans ce sont devenus des amis, des gens qui partagent notre volonté de progresser, des gens hyper motivés par les idées qui nous feront aller plus loin. 

Du coup, la qualité est là. Elle est démontrée en Coupe du Monde, elle est prouvée par les milliers d’unités vendues et utilisées. Le 100 % sans faute n’existe pas, mais notre vision est qualitative à 100 %, parce qu’on navigue tous les jours avec ce matériel. On ne vit que pour ça.

Nous ne sommes pas opportunistes. On n’est pas là pour faire semblant, pour faire du marketing ou du branding creux. On ne s’est pas dit : tiens la wing c’est à la mode, on va en vendre. Never! Nous sommes des pratiquants qui parlent à des pratiquants. Et nous voulons embarquer avec nous toujours plus de passionnés.

Alors pourquoi nos ailes sont-elles moins chères ? C’est uniquement un sujet de distribution. Quand on achète une aile 100, on la revend 200 + taxes. Grosso modo 250.

Dans un schéma de distribution classique, la marque achète 100, revend 200 au distributeur, qui revend 350-400 au shop, qui revend au client final environ le double. Résultat : le client paie 600, 800, parfois 1000 pour le même produit.

Nous, pour un produit acheté 100, nous sommes à 250. Les concurrents sont entre 600 et 1000. Et quand je dis “le même produit”, c’est rigoureusement comparable en termes de composants et de qualité des matériaux. Seules les formes diffèrent principalement.

Et il faut préciser une chose : nos coûts de R&D sont colossaux. Nous sommes, de l’avis unanime des team riders, la marque qui fait le plus de prototypes au monde. De très loin. Personne ne fait autant de protos que nous, que ce soit sur les shapes, les technos, les décos, les finitions, la durabilité. Parce qu’on veut faire les meilleurs produits qui existent, on se donne tous les moyens.

Donc non, nous ne sommes pas “low cost”. Nous vendons moins cher parce que nous vendons en direct, sans intermédiaire. Mais nous faisons partie des marques qui investissent le plus en qualité et en R&D. C’est pour ça que nos ailes sont souvent championnes du monde.

Perf, Team, Team Pro : comment comprendre cette hiérarchie ?

Pour bien comprendre, il faut regarder la gamme dans l’autre sens.

TEAM PRO, ce sont les ailes destinées aux professionnels, aux compétiteurs, aux pratiquants qui veulent accéder au niveau de performance le plus élevé. Ce sont les ailes qui définissent l’absolu de l’innovation : tout ce qu’il y a de plus avancé, tout ce qui représente le futur, se trouve dans les TEAM PRO.

À l’opposé, les PERF sont des ailes extrêmement validées, sûres, simples, instinctives. Elles sont pensées pour être faciles, hyper fiables, le moins physiques possible. C’est le choix parfait pour naviguer sans se poser de questions, en toute confiance.

Entre les deux, il y a les TEAM. Elles incarnent le meilleur des deux mondes : l’innovation, la technologie, l’énergie et la puissance qu’on retrouve dans les TEAM PRO, mais avec aussi la part de douceur, de tendresse et de simplicité des PERF.

On peut donc voir cette hiérarchie comme un crescendo de performance et de puissance, et en parallèle un décrescendo de confort et de simplicité.

  • Les PERF : faciles, douces, sûres.
  • Les TEAM : un mix équilibré entre accessibilité et performance.
  • Les TEAM PRO : les plus pointues, pour aller chercher les limites absolues.

Et ce qui est important à comprendre, c’est qu’il n’y a pas besoin d’être champion du monde pour utiliser une TEAM PRO. Il faut juste avoir des exigences de champion du monde. 

On peut être un pratiquant “à la cool”, se contenter d’une PERF qui fera le job parfaitement, avec sécurité et fiabilité. 

Et on peut aussi vouloir quelque chose de plus rugueux, plus physique, plus exigeant dans les bras, parce que c’est ce que recherche un compétiteur : l’efficacité absolue pour monter toujours plus haut.

La majorité des pratiquants, logiquement, trouvent leur place entre les deux avec une TEAM.

Quelle est la logique derrière la segmentation Dacron / Aramid / Aramid X / Aramid CZ

C’est très simple : c’est une question de technologie.

Les Perf sont construites en Dacron, un matériau éprouvé depuis des décennies. C’est solide, fiable, hyper facile à réparer, parce qu’on trouve du Dacron partout dans le monde. Si vous prenez un coup de stab ou un accroc, n’importe quel voilier saura le réparer. C’est la base, le matériau standard, robuste et accessible.

Les Aramid, c’est le cran au-dessus. Le bord d’attaque et la latte centrale sont en UPE Aramid, qui est environ deux fois plus léger que le Dacron, tout en étant beaucoup plus rigide. Par contre, on garde la même canopy que les Perf, en triple ripstop. On gagne donc en poids et en réactivité, tout en gardant la tolérance et la simplicité du spi triple rip stop classique.

Les Aramid X, là on change encore de registre : on passe sur une canopy en Code 95, un spi tissé extrêmement rigide, solide et quasi inextensible. Ça reste un tissu, mais c’est un tissu qui ne se déforme pas ou peu. Le rendu est beaucoup plus direct, beaucoup plus tonique, beaucoup plus précis.

Enfin, les Aramid CZ, c’est l’étage ultime. Là, on n’est plus sur un simple tissu tissé, mais sur un laminé (le fameux Code Zero). C’est absolument inflexible, inextensible, ultra raide. Le shape ne bouge plus, le profil est verrouillé à 100 %. C’est un matériau pensé pour la performance pure, notamment en race et en slalom, où il faut transformer chaque nœud de vent en vitesse et en cap.

Donc voilà la logique :

  • Dacron : simple, solide, facile, accessible.
  • Aramid : plus léger, plus rigide, mais avec la tolérance du spi classique.
  • Aramid X : canopy en Code 95, rigidité et précision maximales dans un tissu tissé.
  • Aramid CZ : laminé, rigidité absolue, performance de course.

C’est une montée en gamme technologique qui correspond aussi à une montée en exigence et en performance.

Pourquoi GONG est pionnier sur la wing ?

On a toujours eu un esprit pionnier. Mais soyons clairs : on n’est pas les pionniers sur la wing en elle-même, puisque la wing existe depuis les années 80. Ça a même été créé en France, de mémoire. Ce sont ces personnes qui ont inventé la wing et les concepts techniques qui fondent ce qu’elle est aujourd’hui.

En revanche, GONG a vraiment un esprit pionnier, un esprit découvreur, sur la wing comme depuis toujours. Nous sommes des défricheurs, des perfectionnistes, des innovants.  Pour une raison très simple : on va dans l’eau absolument tous les jours. On ne fait que ça. On live for it. Et du coup, il nous faut les meilleurs outils pour exploiter le potentiel de ce sport et s’éclater en wing.

Donc on est plus moteur en réalité que pionnier, une forme d’accélérateur du concept des 80’s. On innove d’ailleurs sans jamais verrouiller nos innovations, pour que le sport évolue. Et ça, c’est très important.

Quelle est la wing la plus polyvalente de toute la gamme ?

Alors, la plus polyvalente et la plus facile, évidemment, c’est la Plus. C’est l’aile qui fait tout bien, qui coche toutes les cases. Elle n’est pas très physique : elle tire, elle envoie très fort, mais elle reste hyper simple. C’est l’aile à tout faire, pour tout le monde, sans surprise.

Mais si on parle de polyvalence à un haut niveau de performance, là c’est différent. La Droid va offrir une polyvalence énorme, mais toujours dans la puissance. C’est une aile qui est basée sur l’accélération, la relance, la traction franche. Elle amène en avant, elle tire, et derrière elle peut tout faire : aller dans les vagues, faire une course de Coupe du Monde de slalom, décrocher un titre de champion du monde de freestyle et un titre de champion du monde de slalom… Donc là, on est dans une polyvalence absolue, mais version performance. Tu sautes, tu tournes, tu vas vite : elle sait tout faire.

Et puis il y a la Neutra, qui représente une autre forme de polyvalence. Sa douceur et sa finesse te permettent de vivre les meilleures sessions de freeride de ta vie. Ça glisse, ça ne tire jamais trop fort, c’est félin, très doux, mais en même temps ultra efficace. En freefly ou dans les vagues, elle devient quasiment “transparente” : elle disparaît derrière toi quand tu veux, elle s’efface dans tes mains quand tu le demandes, et elle tracte quand tu en as besoin.

Donc au final, la réponse dépend de ce que tu mets derrière le mot polyvalence :

  • si tu veux tout faire simplement et sans effort, c’est la Plus.
  • si tu veux tout faire avec puissance et performance, c’est la Droid.
  • si tu veux tout faire avec finesse, fluidité et douceur, c’est la Neutra.
Comment un client peut être sûr de choisir la bonne gamme dès le départ ?

Déjà, en lisant cette interview (rires). Plus sérieusement, je pense que les gens savent très bien, dès le départ, où ils doivent aller. Bien sûr, il y a une question de budget qui entre en jeu, mais aussi de pratique : combien d’heures, combien de sessions par an, et avec quelles exigences.

Certains veulent du matériel ultra pointu, même s’ils ne sortent que cinq fois dans l’année. Ils veulent avoir le must du must, tant mieux pour eux. D’autres préfèrent quelque chose de simple, efficace, tolérant. C’est vraiment un choix personnel.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il n’y a pas de mauvais choix. On ne peut pas se tromper. Sur un foil ou une board, on peut parfois faire une petite erreur de choix, mais ça reste minime. Sur une aile, franchement, impossible de se dire : “ah, j’ai acheté la mauvaise.”

Et il y a un point très important : chez GONG, il y a très peu de décote. Nos ailes sont déjà vendues 2, 3 ou 4 fois moins chères que celles de la concurrence. Alors perdre 15 ou 20 % à la revente, ça reste raisonnable. C’est presque symbolique, un petit geste commercial, mais globalement vous ne perdez pas beaucoup d’argent. Ou alors très peu, l’équivalent d’un budget cinéma à l’année pour un cinéphile.

Comparez ça avec la concurrence classique : dès que vous sortez d’un shop (j’y ai travaillé 25 ans), vous avez déjà perdu 30 % de valeur. Vous mettez le matos à l’eau, c’est 50 %. Et sur des produits à 1 500, 2 000 ou 3 000 euros, ça fait très mal. 

Chez GONG, la perte d’argent si vous voulez revendre votre matériel est très limitée, parce que nos produits sont déjà au juste prix.

Donc, comment être sûr de choisir la bonne gamme ? En suivant son instinct, en lisant nos fiches produits. Vous ne pouvez pas vous tromper. Et même si vous avez l’impression de ne pas avoir pris la meilleure option, ce n’est pas grave : c’est hyper simple de changer.

Est-ce qu’on garde longtemps une Perf, ou faut-il vite passer à plus haut de gamme ?

C’est vraiment selon les attentes de chacun et selon la vitesse de progression. Évidemment, quand on progresse très vite, on a envie d’avoir quelque chose qui tire beaucoup plus fort, et donc on se tourne plutôt vers une Aramid.

Mais il y a aussi beaucoup de pratiquants qui sont hyper contents de cruiser pendant des années avec une Perf. Une Perf dans les vagues, c’est génial. En freefly, c’est super. En freeride, c’est top, parce que c’est hyper confortable.

Il faut bien comprendre qu’une Perf 2026, c’est quasiment le niveau d’une Aramid 2025. Alors, oui, ce n’est pas le même contact, ce n’est pas le même feeling qu’une Aramid. Mais en termes de performance pure, on est vraiment très proches. C’est très, très bon.

Donc non, une Perf n’est pas un choix “moins-disant”. C’est une aile extrêmement aboutie, qui peut accompagner longtemps sans jamais brider la progression.

Quelles sont les différences majeures entre 2025 et 2026 ?

Si on veut rester général, ce qu’on recherche en 2026, c’est une franchise absolue dans les sensations

  • On veut quelque chose d’extrêmement clair dans les mains, franc, précis
  • On veut absolument éviter d’avoir à se surtoiler
  • On ne veut pas une aile molle, imprécise, ou avec laquelle on s’endort. 
  • On veut des wings très affûtées, parfaitement dans leur programme.

Et le résultat, c’est qu’on est capables de créer des machines à champions du monde. Mais pas seulement : on est aussi capables de créer des champions du monde ! Très peu de marques peuvent en dire autant, et nous, on le fait en très peu de temps. C’est ça qui caractérise GONG : cette passion absolue, le Live For It, et donc une énorme capacité d’innovation, capable de répondre à tous les besoins qui découlent de cette passion. Tout s’enchaîne naturellement, c’est parfaitement logique.

Concrètement, entre 2025 et 2026, c’est un crescendo dans la précision. On a apporté beaucoup de changements profonds, importants. Même dans le design : ça peut paraître subtil, mais c’est énorme. Quand on regarde deux ans en arrière, on se fait peur : le chemin parcouru est phénoménal.

Aujourd’hui, les ailes sont magnifiques. La forme, le shape, la rondeur : tout dégage quelque chose de fort, de l’agressivité, de la simplicité, de la légèreté, de la technicité. C’est un concentré de ce qui compte pour nous. Mon équipe a fait un travail magnifique. Vraiment, c’est très beau.

Qu’est-ce que la suppression du vrillage de base change concrètement ?

Alors déjà, il faut comprendre que ça dépend de la philosophie des marques. Certaines sont très orientées navigation tranquille, avec des produits qui laissent la wing s’autoréguler. Moi je considère exactement l’inverse : il faut de moins en moins que la wing s’autorégule, et de plus en plus qu’elle délivre précisément ce pour quoi on l’a achetée.

Quand on met à l’eau une Droid, on veut une aile qui fracasse : performante, qui tire, qui catapulte. Quand on met à l’eau une Neutra, on veut une aile sharp, efficiente, nette. Quand on met à l’eau une Plus, on veut un truc qui décolle tôt, qui cape vite, qui remonte fort au vent, qui descend, qui tourne, qui jibe, bref : qui soit extrêmement efficace.

Le vrillage, de toute façon, intervient toujours. Sous tension, avec le vent, la wing se déforme obligatoirement, et les tips ont tendance à vriller, à s’ouvrir. Le “problème”, c’est quand ce vrillage de base existe dès le départ. Cela donne une forme d’hélice : l’angle du vent qui est optimum au centre ne l’est plus du tout dans les tips. Les tips essaient alors de remettre la wing dans un axe différent de son cœur. Quand on est complètement surtoilé, c’est efficace. Mais dans la plage normale d’utilisation, ou pire sous-toilé, c’est catastrophique : ça génère des micro-cavitations, le point de traction n’est jamais clair, on ne sait plus où placer ses mains sur le boom. On a l’impression qu’il faudrait toujours les reculer. C’est particulièrement désagréable.

C’est pour ça qu’on a supprimé ce vrillage de base. On a aussi retravaillé la courbe de la tip, on a reculé le bord d’attaque à l’approche de la tip pour obtenir un vrillage uniquement dynamique : il n’intervient que comme conséquence directe d’une rafale, et non plus comme un postulat permanent et mollissant.

Résultat : une wing beaucoup plus nette en main. On n’a plus besoin de bouger ses mains sur le boom, on sait exactement où elles doivent être. C’est clair, précis, très agréable. Et ensuite, le vent fait son travail dans la wing, mais dans un cadre parfaitement contrôlé. 

Pourquoi avoir réduit au maximum le dièdre ?

Ça a toujours été notre philosophie chez GONG : on n’a jamais aimé le dièdre. Pour moi, le dièdre, c’est une compensation, une façon de masquer un défaut plutôt que de l’assumer et le résoudre. Une manière de s’échapper, de ne pas faire face au vrai problème.

Nous, on aime les ailes qui ont du rendement. Des ailes avec lesquelles on n’est pas obligé de se surtoiler, ni d’utiliser des planches trop grosses ou des foils disproportionnés. On veut de l’efficacité. On veut du matos minimaliste et performant, qui en embarque le moins possible. Si je peux rider avec un foil de 700 au lieu d’un 800 ou d’un 900, je suis content. Et ça, ça découle directement des choix techniques dans la wing.

Le dièdre peut être facilitant dans certaines situations, c’est vrai : il “assoit” l’aile dans l’air. Mais ça se fait au prix de pertes de performance énormes. Ce qui n’est pas du tout notre délire. 

On n’a jamais été pro-dièdre, ce n’est vraiment pas notre truc. Et j’ai pourtant poussé le concept à l’extrême en R&D : j’ai testé des dièdres à 90°. Franchement, on a eu des résultats disons “décevants” ahaha. Et ça c’est génial aussi : avoir les moyens de tout tester, y compris les pires idées. Cela crée un catalogue des bons et mauvais choix, une sorte de dictionnaire du design et des sensations, dont on va ensuite se servir avec méthode et précision. Rien de tel que de clarifier un feeling pour savoir où aller.

Donc oui, nos wings ont un dièdre en partie basse, mais réduit au strict minimum. Globalement, il est simplement de l’épaisseur du profil. Donc la canopy est plane. Ça suffit pour que la wing soit parfaitement en tension, qu’elle ne flappe jamais, qu’elle reste hyper rigide et efficace. 

Mais surtout, il n’y a aucune compensation artificielle par le biais du dièdre, comme il n’y en a plus par le biais du vrillage de base. Ce sont des artifices qu’on a toujours refusés.

Que change la nouvelle segmentation du bord d’attaque ?

Elle change tout. Le bord d’attaque 2026 est beaucoup plus précis, et il est capable d’être à la fois plus ferme et plus vivant. Les deux en même temps. 

Esthétiquement aussi, il est plus joli, plus rond, plus reculé : ça respire la maîtrise fine du shape.

On a une sur-segmentation au cœur de l’aile, qui rigidifie complètement la zone centrale. Résultat : l’aile ne se tord pas, ne plie pas. C’est exactement ce qui explique les grosses performances en freestyle ou en slalom : on a un centre d’aile béton, hyper calé.

Ensuite, on a des segments assez constants sur le reste du bord d’attaque pour garantir un comportement homogène et prévisible. 

Et enfin, à l’approche des tips, on re-segmente très fort. C’est là que tout se joue : cette sur-segmentation permet de contrôler parfaitement le micro-vrillage des extrémités, et donc la tension de la chute. On ne veut pas que ça s’ouvre trop vite. Avec cette construction, le vrillage reste limité sous charge, progressif et totalement maîtrisé.

Au final, ça donne une aile toujours aussi puissante au cœur, toujours efficace, mais avec des sensations nettes, franches, précises. Rien ne se dérobe, tout est clair dans les mains. C’est l’efficacité absolue, exactement ce qu’on recherche.

Est-ce que ces évolutions se ressentent dès les premières minutes de navigation ?

Ah oui, c’est évident. Dès les premiers bords, dès le pumping, on sent la différence.

Quelqu’un qui n’a jamais fait de wing, qui n’a jamais tenu une aile de sa vie, non, il ne va pas forcément le percevoir. Mais quelqu’un qui a déjà de l’expérience, qui a pratiqué avec nos anciennes wings ou avec celles d’autres marques, lui va le sentir tout de suite.

Et surtout, s’il a écouté ce que je viens d’expliquer, il va aller chercher précisément ces sensations, et il va les trouver immédiatement. Il n’y a pas de promesse mensongère : on est exactement dans ce que je décris. Ça se ressent instantanément, dès les premières minutes.

Pourquoi avoir choisi l’UPE Aramid comme référence ?

Déjà, il faut préciser que ce matériau est utilisé sur nos ailes Team et Team Pro. Historiquement, toutes nos wings étaient en Dacron. Mais à un certain stade de progression, ce matériau a montré ses limites : il n’était plus suffisant pour répondre aux performances recherchées par nos team riders.

Ensuite, comme on vend uniquement en direct, il nous a été refusé d’acheter de l’Aluula, qui est réservé aux marques fonctionnant via les réseaux de distribution classiques. Aucun problème : on est allé chercher une alternative. Et après beaucoup de tests, notamment de l’Aluula sur nos shapes de wings, on a trouvé que l’UPE Aramid combinait toutes les qualités qu’on cherchait.

Ce matériau a le même grammage, la même légèreté que l’Aluula, mais avec quelques différences intéressantes :

  • plus de capacité de twist : il est moins figé, ce qui permet de garder un peu de vie dans l’aile ;
  • une durabilité bien supérieure : il tient vraiment dans le temps, là où d’autres matériaux vieillissent vite.

En pratique, c’est un matériau extrêmement rigide en extension. Une fois sous pression, l’aile garde sa forme : elle se cale et y reste. Et en même temps, on conserve du twist à l’endroit voulu, grâce à la façon dont on oriente la trame d’aramide. On peut donc piloter la déformation au lieu de la subir ou la verrouiller totalement. L’aile reste confortable et vivante, ce qui donne un feeling monde lourd en mains, moins brut.

En termes de résistance, c’est bluffant : l’UPE, c’est en partie du Dyneema qui résiste énormément à la déchirure. Ajouter de l’Aramid vient figer l’élongation, et par-dessus, un film crée l’étanchéité et la protection UV. Résultat :

  • résistance aux chocs et aux coupures,
  • résistance à l’élongation,
  • résistance aux UV.

Enfin, il faut le dire : c’est aussi un matériau esthétique. On l’a en blanc, en noir, et on pourrait le décliner dans plein d’autres couleurs.

Pour moi, l’UPE Aramid est vraiment un matériau magique. On a largement prouvé son efficacité en performance et en durabilité. C’est tout simplement une des meilleures solutions disponibles pour fabriquer des ailes haut de gamme, fiables et performantes.

Aramid X (Code 95) : en quoi est-il supérieur à un triple ripstop classique ?

Le Code 95, qu’on appelle aussi Aramid X, est un spi tissé avec des taurons beaucoup plus épais et résistants qu’un triple ripstop classique. Ces gros taurons créent un maillage ultra solide, qui donne au tissu une résistance exceptionnelle à la déformation et une bien meilleure tenue dans le temps.

Un triple ripstop, c’est déjà très solide, mais ça reste relativement extensible. Sous des chocs violents, comme quand on se fait ramasser dans les vagues, il va se déformer. La bonne nouvelle, c’est qu’il reprend sa forme après repos (on le voit revenir en place au bout d’une nuit, c’est assez étonnant). Mais sur le moment, il s’est beaucoup étiré.

Avec le Code 95, cette déformation est beaucoup plus limitée. Lui aussi peut reprendre sa forme, mais il sera allé bien moins loin dans l’élongation. Donc au final, le shape est beaucoup plus stable, beaucoup plus constant.

Concernant la résistance à la coupure, il n’y a pas de vraie différence : un coup de stab endommage n’importe quel spi, qu’il soit triple ripstop ou Code 95. Mais ça ne se propage pas. En revanche, l’avantage des tissus renforcés par des taurons comme le Code 95, c’est justement cet effet anti-propagation. Le tissu reste calé et ne se déforme pas au-delà du point d’impact.

En navigation, le Code 95 donne une sensation de fermeté et de constance qui booste les performances. La wing est très rigide, ça monte fort fort fort, et ça accélère. C’est vraiment le feeling qu’on adore sur une wing pour les pros.

En résumé, l’Aramid X (Code 95) est supérieur parce qu’il garde son shape beaucoup plus fermement que le triple ripstop : moins d’élongation, plus de constance, plus de précision dans le temps.

Aramid CZ (Code Zero) : pourquoi ce matériau est-il unique au monde en wing ?

Le Code Zero (Aramid CZ) n’est pas exclusif à GONG, d’autres l’utilisent aussi, notamment en voile légère de haute performance. Mais en wing, c’est encore rare parce que c’est un matériau extrême.

Le Code Zero, c’est un laminé hyper technique : il est quasi inétirable, ultra rigide, et très léger. Il n’absorbe quasiment pas d’eau, ce qui garde la wing neutre et constante même après des heures de navigation. Le profil est totalement verrouillé, il ne bouge pas.

En revanche, cette rigidité a un revers : le contact est très sec, très direct. C’est hardcore, presque brutal. Du coup, on ne l’utilise pas pour le freestyle ni dans les vagues, où on cherche plus de souplesse et de tolérance.

Mais pour la race, le slalom, le freeride énervé ou le lightwind, c’est exactement ce qu’il faut. Dans ces programmes, ce matériau est imbattable parce qu’il transforme littéralement chaque nœud de vent en vitesse et en cap, sans dilution.

Est-ce que ces matériaux plus rigides rendent les wings plus fragiles ?

Non, c’est exactement l’inverse.

Il faut d’abord préciser ce qu’on entend par « fragile ». Si on parle de coupure (un coup de stab, un accroc net), alors quasiment tous les matériaux vont se déchirer de façon assez similaire… sauf l’Aramid, grâce à l’UPE qui résiste beaucoup mieux aux coupures (fibres en Dyneema).

En revanche, si on parle de vieillissement dans le temps, c’est une toute autre histoire. Le vrai problème des tissus, ce n’est alors pas la coupure, c’est l’élongation. À force de subir des contraintes, le tissu peut se détendre, y compris au niveau des coutures. Et c’est cette élongation qui, petit à petit, finit par créer une perte de performance, du flap, puis des départs de ruptures des coutures si vous gonflez très fort ou si vous la malemenez dans les vagues.

Or, plus un matériau est rigide, moins il se déforme, et donc mieux il tient son shape originel dans le temps. Un tissu qui ne se détend pas garde son shape, garde son profil, sa tension de chute, et donc reste performant beaucoup plus longtemps.

Donc globalement, plus c’est rigide, plus c’est durable. Les matériaux modernes comme l’UPE Aramid, le Code 95 ou le Code Zero ne rendent pas les wings fragiles : au contraire, ils augmentent leur durée de vie utile et leur constance dans le temps.

Quelle est la différence de feeling entre une structure Dacron, Aramid et Aramid X ?

Le Dacron, c’est le plus doux et tolérant. Il fait le job à votre place, il encaisse les rafales sans jamais vous agresser. C’est hyper simple à pomper, hyper accessible, et ça gomme une bonne partie des erreurs.

L’Aramid X, à l’opposé, c’est l’exact inverse : tonique, nerveux, précis. On est dans le registre des matériaux comme le Code Zero : des constructions extrêmement rigides, dynamiques, hyper efficaces. Chaque mouvement est restitué sans filtre, avec une précision chirurgicale.

Entre les deux, il y a l’Aramid. Et c’est sans doute le meilleur compromis : on a une architecture gonflable ultra rigide grâce à l’UPE Aramid, mais avec une canopy en triple ripstop qui garde une certaine tolérance. Résultat : un mélange de nervosité et de confort, de rigidité et de souplesse. On a le meilleur des deux mondes : la performance, mais aussi un fond de douceur qui met en confiance.

Est-ce que le poids réel sur la balance change vraiment les sensations en navigation ?

Oui, clairement. Le poids joue directement sur la réactivité et la vivacité, donc sur votre capacité de réaction. 

Une aile plus lourde peut sembler un peu plus fatigante, mais en réalité ce n’est pas ça qui fait la différence pour un débutant. Ce qui fatigue vraiment au début, c’est de tomber, de remonter sur la planche, de se remettre en place, de repomper. Pas le poids de l’aile à proprement parler.

En revanche, pour quelqu’un qui navigue déjà, le poids devient un facteur clé. Une aile légère, c’est tout de suite plus précise, plus féline, plus nerveuse. C’est question-réponse immédiatement : on borde, ça répond ; on relâche, ça s’efface. La navigation est plus fluide, plus agréable, plus performante.

Donc oui, le poids réel change tout : plus c’est léger, plus c’est vif, plus c’est efficient, plus c’est plaisant.

Pourquoi certaines wings sont livrées avec boom et d’autres avec poignées ?

Globalement, tout le monde devrait être en boom. Soyons clairs : les poignées amènent beaucoup moins de précision dans l’utilisation, beaucoup moins d’efficacité, moins de confort, et c’est plus lourd.

La seule et unique raison pour laquelle on conserve les poignées, c’est le transport. Il y a des gens qui veulent absolument ranger leur wing dans un petit sac à dos, plutôt que dans un sac long type voile de planche à voile. Au quotidien, ça peut se comprendre : un petit sac, ça rentre facilement dans le coffre de la voiture, un grand sac pas toujours. Je comprends totalement.

Mais dans l’eau, que ce soit pour débuter, progresser ou gagner un titre mondial, le boom est mille fois plus efficace. Il n’y a pas de comparaison possible. C’est plus léger, et surtout on peut placer ses mains exactement où on le veut. On a même ajouté des repères sensitifs sur nos booms et visuels sur les lattes des wings pour que la position soit toujours parfaite. On ne peut pas se tromper, ça marche forcément hyper bien.

À l’inverse, avec des poignées, un débutant qui attrape la première doit souvent tendre le bras exagérément pour attraper la deuxième… et tombe entre les deux. Ce n’est pas optimum. C’est pratique pour le transport, mais pas pour naviguer.

C’est pour le transport qu’on propose encore l’alternative sur les modèles Perf. Mais dès qu’on entre dans les gammes Aramid, Aramid X ou Aramid CZ, il n’y a pas de débat : c’est boom, et rien d’autre. Performance first ! On ne proposera jamais de poignées sur ces ailes-là, parce que ce serait en contradiction avec leur programme d’excellence.

D’ailleurs, je me demande même si on ne va pas supprimer totalement les poignées sur les Perf dès 2027. Parce que franchement, ça n’a plus d’intérêt, sauf celui de ranger la wing dans un petit sac qui rentre dans le coffre. Et honnêtement, la planche ne rentre pas dans le coffre non plus… donc un boardbag règle le problème.

Pour moi, tout devrait être en boom. Les poignées, c’est uniquement un compromis pratique pour le transport.

Quels sont les avantages réels du boom carbone par rapport aux poignées rigides ?

Le boom GONG, non. Pas du tout. Notre boom est particulièrement léger.

On ne fait pas de booms low cost. Pas de booms en aluminium lourds et flexibles. Pas de booms en fibre de verre épais et patauds. Nous, on fait des booms en carbone prépreg, avec une section très fine, ovalisée, et un grip ergonomique. On est à des années-lumière d’un boom basique.

Et quand on prend l’option avec embouts avant-arrière en carbone, là c’est le graal : c’est ultra, ultra léger. 

Résultat, un boom GONG, c’est facilement 200 g plus léger que des poignées rigides. Et la préhension est facilitée dans toutes les situations.

Donc non seulement ce n’est pas plus lourd, mais c’est carrément mieux, à tous les niveaux.

Pourquoi proposer un boom démontable en option ?

Parce qu’il y a plein de gens qui n’en ont tout simplement pas besoin. Donc pourquoi aller rajouter du poids (même si ça reste très raisonnable) pour ceux qui n’en verront pas l’utilité ? C’est pour ça que c’est une option, et pas une obligation.

Moi, par exemple, je ne m’en sers jamais. Mais on a voulu proposer une solution intelligente pour ceux que ça intéresse. On a conçu un système de démontage/remontage hyper smart, sans outils, autoserrant, extrêmement solide. Mon équipe d’ingénieurs a vraiment fait un super boulot là-dessus.

En réalité, ça concerne assez peu de gens : ceux qui veulent voyager sac à dos avec une wing à boom, ou ceux qui tiennent absolument à ranger leur wing dans un petit sac, dans le coffre de la voiture. Mais pour eux, c’est la solution parfaite.

Est-ce que le système est évolutif : peut-on passer facilement de poignées à boom ?

Oui, sans aucun problème. C’est vraiment hyper simple. Il suffit de défaire 4 vis sur les poignées avec la clef torx de votre foil, puis d’en remettre 2 sur le boom. 

Nos booms et nos poignées ne sont pas vissés directement dans la wing : ça veut dire qu’on peut visser et dévisser à l’infini, sans jamais risquer d’abîmer définitivement un pas de vis, ou d’endommager la wing. Même si vous faites une bêtise, tout est changeable en deux minutes.

Toutes les pièces de connexion sont indépendantes de l’aile. On peut donc remplacer ou réparer à volonté. C’est un système unique, super malin, pensé pour durer.

Et on a été encore plus smart : la visserie utilisée pour fixer le boom sur les sangles est la même que celle de vos foils. Donc même si vous êtes à l’autre bout du monde sans pièce GONG sous la main, vous pourrez utiliser celles de votre foil (ou même d’un foil d’une autre marque) pour démonter ou remonter votre boom.

Résultat : oui, c’est hyper facile de passer de poignées à boom. De 4 vis à 2 vis, avec juste une petite pièce entretoise qui fait le job. Simple, fiable, efficace.

Comment savoir si on doit rester en poignées ou passer au boom ?

C’est très simple : si vous avez envie de faire des palau flips, de rider à une main, de vous libérer de toutes les contraintes de préhension et d’ouvrir complètement le champ des possibles, alors il faut passer au boom.

Pour moi, tout le monde doit être en boom. Je le répète encore une fois : à mon avis, il n’y a plus débat. Il a pu y avoir débat jusqu’à aujourd’hui, mais en 2026, il n’y en aura plus. Le boom est tellement supérieur qu’il s’impose comme une évidence. Tout le monde sera en boom.

Quelle est la wing idéale pour un total débutant ?

Clairement, c’est la Plus. Il n’y a aucun débat sur le sujet.

Et si vous voulez absolument débuter avec un boom, alors c’est la Droid Boom. Elle a moins d’envergure, elle décolle très facilement, et c’est ce qui la rend adaptée dès les premiers bords.

Donc, la wing idéale pour débuter : soit la Plus dans la gamme Perf, soit la Droid Boom (100 % boom) dans la gamme Perf. Elles sont faciles, puissantes, pas encombrantes, hyper simples. Ça décolle tout seul, et immédiatement ça remonte au vent, ça cape. C’est juste magnifique.

Quelle est la meilleure wing pour progresser sans changer trop vite ?

La réponse, c’est Droid mais aussi Plus.

La Droid 100 % Boom ou la Plus permettent toutes les deux de progresser vraiment vite.

La différence, c’est la logique dans laquelle elles vous emmènent : 

La Plus vous oriente clairement vers le freeride : tirer des bords, naviguer longtemps, partager un plan d’eau avec les copains, profiter. C’est la wing idéale pour s’amuser en toute simplicité, avec de la stabilité et de la tolérance.

La Droid, elle, vous oriente plus naturellement vers le surf freestyle. Même si vous êtes totalement débutant, vous pouvez déjà avoir une sensibilité ou une attirance pour le saut, le surf, les figures, les beaux jibes. Et là, la Droid est faite pour ça : plus maniable, plus compacte, plus nerveuse. Elle ouvre des portes plus vite dans cette direction.

En résumé : Plus pour le freeride, Droid pour le surf freestyle. Les deux sont excellentes pour progresser sans se sentir limité.

Quelle est la référence pour le lightwind ?

Clairement, c’est la Droid. Notamment la Droid SP, en CZ, qui a beaucoup, beaucoup de puissance et qui est hyper efficace.

Si on parle de décollage facile en lightwind, c’est la Droid.

La Plus est pas mal aussi : elle décolle assez facilement, parce qu’elle a un bon fond de puissance et reste très efficace. Mais ce sont les Droid en Aramid X ou en CZ qui sont les plus performantes pour décoller tôt dans le lightwind.

Et ensuite, en termes de performance pure dans le vent faible, si on veut aller vite, remonter au vent, descendre sous le vent très fort, envoyer très fort au travers et passer toutes les molles, alors c’est la Pulse, voile de course pure et dure. C’est quasiment une voile à camber avec son double profil. Mais elle est beaucoup plus technique à faire décoller : on utilise de grandes surfaces, avec beaucoup d’envergure, ce qui fait que les tips touchent vite l’eau. On a donc besoin de mâts longs pour bien s’éloigner de la surface, mettre de l’angle et créer un couple de rappel suffisant.

Donc, pour résumer :

  • Droid (en Aramid X ou CZ) = la référence du décollage précoce en lightwind.
  • Pulse = la référence en performance pure, pour aller vite dans ces conditions marginales.
Quelle est la wing ultime pour le waveriding ?

Le waveriding pur, c’est la Neutra, dans toutes ses technologies. La Neutra Aramid X est la plus solide.

La Neutra, parce qu’elle va, entre guillemets, disparaître quand vous allez lui demander de disparaître. Elle s’efface, elle arrête de tirer dès que vous le souhaitez. C’est parfait en surf et en freefly.

Et puis, dans les vagues, on peut aussi avoir envie de placer des tricks, des 360, des palau flip, des airs vraiment énervés. Et là, la Droid est géniale. La Droid, c’est une aile de surf freestyle. À la base, son concept, c’est exactement ça : freestyle mais aussi surf, pour envoyer des tricks dans les vagues.

Donc l’ultime wing dépend de votre approche :

  • Neutra si vous êtes un pur surfeur, à la recherche d’une aile qui s’efface totalement.
  • Droid si vous êtes un surf freestyler, qui veut mixer surf et manœuvres aériennes.
Quelle est la meilleure wing pour le freestyle et le big air ?

La meilleure, définitivement, c’est la Droid Aramid X.

C’est celle qui offre le plus haut niveau de performance, de durabilité et d’efficacité, avec un comportement parfaitement équilibré. Elle est absolument irréprochable.

Et ce n’est pas qu’une promesse : c’est l’aile championne du monde 2025. Donc il n’y a aucun débat possible. La Droid Aramid X est tout simplement l’aile la plus performante au monde pour le freestyle et le big air.

Quelle est la wing la plus efficace en race et en slalom ?

En race, c’est la Pulse. Avec son double profil ultra efficace, elle est redoutable. C’est une aile placée régulièrement sur les podiums en Coupe du Monde. On a développé, inventé et maîtrisé ce concept de double profil, et aujourd’hui on sait précisément en tirer le maximum. C’est extrêmement performant : cap, VMG, vitesse pure, tout y est.

En slalom, les besoins sont différents : il faut une aile hyper maniable sur des bords très courts, avec des manœuvres serrées et des compétiteurs au coude à coude. Donc il faut quelque chose de vif, tolérant et puissant. Et là, c’est la Droid Aramid CZ qui domine. Rappelons que la Droid a pris les trois premières places en Coupe du Monde : c’est du jamais vu. Imbattable.

Est-ce qu’une seule wing peut tout faire correctement, ou faut-il se spécialiser ?

Si vous voulez faire de la race, il faut évidemment une Pulse. Vous n’avez pas le choix. Parce que si vous voulez remonter très fort au vent et abattre très fort, il faut une aile à double profil. C’est incontournable.

Pour tout le reste, une seule wing peut tout faire très correctement. Une Droid, une Plus, même une Neutra. Mais là où ça change, c’est sur le feeling qu’elle va vous donner. Une aile ne pourra pas tout couvrir dans le ressenti.

  • Si vous cherchez quelque chose d’hyper doux dans les mains, qui gomme toutes vos erreurs et celles du plan d’eau, alors il vous faut une Plus.
  • Si vous voulez quelque chose de très sharp dans les mains, qui ne vous arrache pas mais reste hyper efficace, il vous faut une Neutra.
  • Si vous voulez une aile qui vous arrache, qui vous catapulte et qui reste ultra manœuvrante et puissante, alors c’est une Droid.

Donc, est-ce qu’on peut tout faire avec une wing ? Oui.

Est-ce qu’on peut avoir toutes les sensations avec une seule wing ? Non.

À mon avis, il faut davantage cibler le registre de sensations et d’évolutions que le programme affiché. Chacun a une sensibilité propre, et il y a forcément une aile qui va matcher avec cette sensibilité plus qu’une autre.

Peut-on faire du freefly avec toutes les wings ?

Oui, tout à fait. Aucun problème.

Alors évidemment, une Pulse est une wing particulièrement lourde, donc en freefly ce n’est pas idéal, voire franchement inefficace à mon avis. On peut en faire, mais il faudra la tenir par la poignée pistolet… bref, ce n’est pas la plus adaptée.

Toutes les autres wings, en revanche, marchent super bien en freefly. Plus elles sont légères, mieux c’est. Plus elles sont fines, mieux c’est. Le must, c’est la Neutra en Aramid ou en Aramid X : légère, précise, hyper efficace. Mais une Plus marche aussi très bien en freefly, et une Droid fonctionne parfaitement également. Comme elle est très compacte et très maniable, si jamais elle bouge, on la replace instantanément avec la poignée du boom exactement où on veut.

En réalité, toutes les ailes conviennent pour le freefly. Les critères importants sont :

  1. La légèreté, pour que l’aile disparaisse des mains.
  2. Le plaisir de remonter au vent, parce qu’au bout d’un moment, il faudra bien rentrer. Là, ce n’est pas une question d’efficacité pure, mais de plaisir. Parce que ça peut durer longtemps, et il ne faut pas que ce soit une corvée.
Plus Perf 2026 : qu’est-ce qui en fait plus qu’une aile d’école ?

C’est tout simplement qu’elle n’a pas de réelles limites en termes de polyvalence et d’efficacité. Ce n’est pas une aile bridée à vos dix premières heures de navigation. Vous pouvez naviguer dix ans avec une Plus sans en trouver le bout. Peut-être qu’au bout de dix ans (et souvent bien avant) vous aurez envie d’un autre feeling, d’une aile plus spécialisée. Mais en attendant, elle fait tout bien.

Elle est extrêmement facile à naviguer, extrêmement facile à manœuvrer, facile à manipuler à terre comme dans l’eau. C’est une aile hyper simple, fonctionnelle, efficace, efficiente. Voilà ce qui en fait plus qu’une simple aile d’école : une aile aboutie et performante, qui accompagne le pratiquant quel que soit son niveau.

Neutra : pourquoi est-elle la référence en surf / freefly ? Quelles différences entre Dacron, Aramid et Aramid X ?

Tout simplement parce que la Neutra est très sharp, très fine. Elle ne tire pas d’air inutile, elle n’a pas un gros volume. Son architecture gonflable est modérée, son creux est lui aussi modéré, et son shape global est fin, discret. Concrètement, c’est une aile qui a du power quand on le veut, mais qui peut aussi disparaître instantanément quand on le demande. C’est exactement ce qu’on attend en surf ou en freefly : une aile présente à la demande, mais qui sait totalement s’effacer pour ne garder que la glisse.

C’est pour ça qu’elle est la référence.

Ensuite, la technologie change son caractère :

  • Perf : quasiment les performances d’une Aramid 2025, donc très performant. Le Dacron reste un matériau plus cool, plus tendre, plus tolérant.
  • Team Aramid : on garde la canopy d’une Perf, donc la douceur dans la rafale et la simplicité au pumping, mais avec toute l’architecture gonflable en Aramid, extrêmement rigide.
  • Team Pro Aramid X : canopy en Code 95 combinée à la structure Aramid. Là, on est sur une aile ultra rigide, ultra nerveuse, avec un ressenti très direct. C’est la performance maximale à tous les étages.
Droid : pourquoi est-elle l’aile des tricks et du freestyle ? Quelles différences entre Dacron, Aramid, Aramid X et Aramid CZ ?

Tout simplement parce que c’est l’aile la plus compacte de la gamme. C’est celle qui a l’empattement le plus faible et l’envergure la plus réduite. Elle a un peu plus de boom, donc elle est moins rectangulaire, un peu plus carrée. En 2026, son outline est d’ailleurs devenu plus rond, moins ovale. Là où une Neutra serait une voiture de longue distance, fine et aérodynamique, la Droid est une voiture de rallye : rageuse, qui accélère, qui passe les virages à fond, avec du grip, de la maniabilité et du fun.

C’est ça qui en fait la reine des tricks et du freestyle. 

En 2026, sa capacité de spin est phénoménale. On a gagné énormément sur ce sujet, et les résultats sont là : Benjamin a tout fracassé dès qu’il a eu cette aile dans les mains. Elle est ultra maniable, notamment dans le replacement millimétrique que vous lui demanderez. Ça se joue beaucoup au pop, et là elle est redoutable : le climb, la montée dans les premières secondes du saut, est beaucoup plus efficace. 

C’est une aile qui aime tourner dans tous les sens, flipper, spinner. Elle est née pour ça.

Et en freestyle, il faut aussi un redécollage immédiat, parce qu’on tombe souvent quand on tente des manœuvres engagées. Là encore, la Droid fait le job : elle a du couple, elle envoie, elle redécolle instantanément, et elle est facile à pomper. C’est ce qui en fait une aile hyper performante en tricks, mais aussi hyper fiable quand on se rate.

Côté technologies, la différence est nette :

  • En Perf Dacron, la Droid reste plus cool, plus tendre, plus complaisante.
  • En Team Aramid, elle gagne en rigidité tout en gardant de la tolérance.
  • En Team Pro Aramid X et en Aramid CZ, on est dans un crescendo de raideur et de nervosité. Le shape devient ultra constant, sans tolérance parasite. On a quelque chose de très vif, très précis, rageur, énervé.

En clair, plus on monte en technologie, plus la Droid devient une machine à tricks agressive et explosive. 

En Perf, elle reste accessible et joueuse. En Aramid, elle combine rigidité et confort. En Aramid X, c’est le surf freestyle hardcore, sans compromis. Et en Aramid CZ c’est full speed.

Pulse : pourquoi reste-t-elle 100 % race et intouchable dans ce programme ?

Alors déjà, il faut être clair : elle n’est pas « intouchable » dans ce programme. Il y a d’autres concepts d’ailes qui marchent très bien, et qui, à l’heure actuelle, sont devant sur certains podiums. Donc il ne faut pas raconter n’importe quoi.

En revanche, la Pulse est beaucoup plus simple, beaucoup plus économique, et surtout beaucoup plus facile à exploiter. On a avec elle un compromis absolument génial : c’est une wing qui se rapproche d’une voile de planche à voile de haut niveau, pas d’un parapente. C’est extrêmement, extrêmement efficace, tout en restant relativement accessible en coût.

Et surtout, c’est une aile hyper plaisante à naviguer parce qu’elle est très calée. Sa particularité par rapport à une wing à caisson, c’est qu’elle a beaucoup plus de fond de puissance. Elle est vraiment posée dans l’air. On pompe beaucoup plus facilement, on a beaucoup plus de jus à bas régime, et ça marche vraiment très fort dans la plage basse.

Donc, avec la Pulse, on a une aile 100 % race, qui se place sur les podiums non pas par hasard, mais parce qu’elle a du jus, du power, parce qu’elle cape très fort, et parce qu’elle abat tout aussi fort. C’est une vraie machine de course, avec un équilibre entre puissance, simplicité et efficacité qui reste aujourd’hui unique.

Quelles tailles sont proposées pour chaque modèle ?

Elles sont toutes décrites en détail sur le site, mais pour donner une vue d’ensemble, on couvre une amplitude qui va de 2 m² à 9 m². Ça permet de couvrir toute les plages de vent et tous les gabarits, toujours dans un confort optimum et avec des performances optimales.

Mais il faut préciser que les besoins en tailles ont beaucoup évolué depuis l’arrivée des Cruzader. On est maintenant capables de voler dans quasiment pas de vent, avec des foils typés pumping/freefly comme les Veloce ou les Sirus. On parle de 3, 4, 5 nœuds… À 6 nœuds, un pratiquant expérimenté décolle sans problème. À 8 nœuds, tout le monde vole. Et paradoxalement, on vole mieux dans ces conditions-là avec une 4,5 ou une 5 qu’avec une 6, une 7 ou une 8.

Pourquoi ? Parce que les grandes ailes (6-7-8 m²) donnent certes un fond de puissance énorme une fois en vol, mais elles sont beaucoup moins efficaces au pumping. Leur manipulation est plus lourde, la tip touche plus facilement l’eau, elles plafonnent vite en vitesse, c’est moins fun dans les manœuvres, ça prend plus de temps à gonfler, ça encombre, ça coûte plus cher. Bref, dans le lightwind d’aujourd’hui, avec les bons foils, je vois vraiment peu d’intérêt aux très grandes surfaces. Avec une Cruzader et une 4,5 ou 5 m², tu décolles en 3 coups de pumping dans 6-8 nœuds, même à 110 kg dans 8-10 nœuds. Et une fois en vol, c’est beaucoup plus agréable.

Un autre point fondamental sur les tailles : il ne faut pas plus d’1 m² entre deux wings. 1,5 m², c’est beaucoup trop puisque cela crée un trou dans la continuité des plages d’utilisation. 

Passer d’une Droid 3,5 à une Droid 4,5, c’est déjà un gros gap. Mon quiver perso, c’est simple : Droid 4,5 - 4 - 3,5. Ni plus grand, ni plus petit, ça ne sert à rien. Avec ça, je navigue de 6 à 45 nœuds. Si vraiment il y a 50 nœuds établis ++, je prends une 3. Mais globalement, avec trois tailles bien rapprochées, tu fais absolument tout.

Le piège, c’est de prendre des ailes trop espacées. Dans ce cas, tu passes d’une aile où tu es à la rue à une aile où tu n’as pas encore assez de jus pour voler facilement. Résultat : tu attends trop longtemps avant de changer, et pendant tout ce temps, tu es inconfortable, tu galères, et tu ne t’amuses pas. Donc non seulement c’est désagréable, mais en plus ça freine la progression.

Aujourd’hui, le bon choix c’est de privilégier des ailes proches en tailles et de compenser avec les planches et les foils. Avoir de grands écarts, c’est une erreur qu’il ne faut plus faire. Cette époque-là est finie.

Quelle est la différence de ressenti entre une Perf et une Team ?

La différence, c’est la nervosité. On a le même tissu de canopy, mais pas la même structure gonflable. Sur une Perf, c’est du Dacron : solide, fiable, tolérant. Sur une Team, on est sur de l’UPE Aramid : deux fois plus léger et cinq fois plus rigide.

Plus rigide parce qu’on peut gonfler plus fort, mais surtout parce que le matériau est quasi inétirable. Résultat : une aile beaucoup plus nerveuse, plus directe, plus précise. Elle est plus légère en main, plus affûtée, plus féline, plus fine.

La Perf, elle, est là pour gommer vos erreurs : la rafale qui tombe un peu brutalement, un placement approximatif, une météo capricieuse. C’est hyper cool, hyper tendre, très agréable. 

La Team, elle, ne gomme pas, elle restitue. Elle garde un peu de tolérance au pumping, donc ça reste facile, mais elle renvoie plus fort, plus vif.

En résumé : la Perf rassure et absorbe, la Team aiguise et révèle.

Est-ce que les Aramid X sont physiques à naviguer ?

Oui, clairement, et c’est exactement ce qu’on leur demande. Ce sont des ailes qui ont du power, qui ont de la sauce, qui renvoient, qui tirent fort. On est sur un registre de performance absolue. On veut de l’énergie, quelque chose de tonique, d’énervé.

Ça ne veut pas dire que c’est intenable. Ça veut dire que c’est plus physique. Mais en contrepartie, comme elles sont très puissantes, on peut naviguer avec une taille inférieure. Et là, on gagne en maniabilité, en précision, en efficacité.

Donc oui, une Aramid X demande plus dans les bras, ou un bon harnais, mais elle rend tellement plus en retour : beaucoup plus d’efficience, beaucoup plus de rendement.

Quelle est la wing la moins fatigante sur une longue session ?

Clairement, une Neutra Perf. Les wings les moins fatigantes, ce sont les Perf, parce qu’elles font le job à votre place. Et parmi elles, les moins fatigantes de toutes sont celles en 100 % boom : on peut placer ses mains pile-poil exactement où on veut, régler le bout de harnais sur le tube du boom exactement comme on aime, au lieu d’être limité par deux poignées fixes.

Donc, l’aile la moins fatigante sur une longue session, c’est une Perf. Ensuite, une Perf à boom, et enfin une Perf à boom Neutra, qui est la plus douce et la plus sympa. La Plus est aussi très agréable pour naviguer longtemps, mais elle a un peu plus de puissance, donc elle est un peu moins docile sur de très longues sessions.

Il faut aussi préciser ce qu’on entend par « longue session ».

  • Si c’est un long bord, un temps de vol prolongé : ce que je viens de dire est parfaitement valable.
  • Si c’est plutôt « je tombe, je remonte, je retombe, je reremonte », alors la moins fatigante sera simplement celle qui est la plus facile à faire voler, pas forcément la plus agréable une fois en vol. Et dans ce cas-là, ce sera une Droid à boom ou une Plus. Éventuellement une Droid Aramid (mais pas en Aramid X, trop physique). Parce qu’une Aramid garde du tonus pour le redécollage, mais sans vous arracher les bras indéfiniment une fois en vol.

Donc, selon la vision de la « longue session », les réponses varient :

  • Pour du freeride pépère sur de longs bords, une Neutra Perf est idéale.
  • Pour une session où l’on tombe souvent, freestyle ou progression, une Droid Aramid à boom est parfaite.
  • Et si vous voulez de l’Aramid pour du pur freeride longue durée, la Neutra Aramid reste la plus adaptée, douce et tranquille.
Quelle est la wing la plus précise et la plus fine en main ?

La plus précise et la plus fine en main, c’est sans doute une Aramid X, parce qu’elle ne se déforme pas, elle ne s’étire pas. Et par rapport au cas particulier de la Droid Aramid CZ, qui elle non plus ne se déforme pas, l’Aramid X est moins épaisse, moins creuse. Résultat : le rendu est plus net, plus direct.

Ensuite, si on entre dans le détail des modèles en Aramid X :

  • La Droid est l’aile la plus précise. Son centre de poussée est extrêmement net, franc, clair en main. On sait exactement où elle tire et comment elle réagit.
  • La Neutra, elle, est la plus fine. Son profil est plus subtil, sa glisse très particulière : douce, jamais brutale, jamais dans l’arrachement. Et tout en gardant la rigidité de la structure Aramid X, elle offre ce côté feutré et fluide qui en fait une aile à part.

Donc, pour la précision pure : la Droid Aramid X.

Et pour la finesse de contact et la glisse : la Neutra Aramid X.

Est-ce qu’on peut vraiment sous-toiler avec certaines wings ?

Clairement, oui ! Une Droid est l’exemple parfait : on peut très facilement sous-toiler avec cette aile. Si vous l’associez à une board qui glisse vraiment bien, comme une Cruzader ou une Mint, et à un foil avec beaucoup de glide, vous allez décoller avec quasiment rien.

Chez nous, certains du staff n’ont pas plus grand qu’une 4 m², et pourtant, on n’a pas souvent de vent fort. On parle de conditions asthmatiques, très légères. Et malgré ça, ils naviguent en 4 m² comme plus grande surface, avec des foils en 900.

Donc oui, on peut sous-toiler sans problème, et de manière très efficace, surtout avec une Droid. Après, le rendu dépend de la technologie choisie :

  • En Aramid, on garde de la tolérance et un peu de douceur.
  • En Aramid X, on a un contact beaucoup plus tonique, explosif, précis.
  • En CZ, on est sur une rigidité extrême, très verrouillée, idéale pour ceux qui veulent du rendement absolu.

Mais dans tous les cas, la Droid permet de sous-toiler vraiment efficacement.

Quelle est la wing la plus facile à pomper ?

Clairement, sans discussion possible, c’est la Droid. C’est l’aile la plus compacte, la plus ramassée, et donc la plus simple à pomper. Le rendement dans très peu d’air est phénoménal. Comme elle est compacte et peu encombrante, le pumping est hyper précis, très dynamique, et ça part tout de suite.

Ensuite, il faut placer le curseur de technologie :

  • En Perf (Dacron), si on surborde un peu au pomping, ça ne cavite pas : l’aile se déforme légèrement, accompagne le mouvement et gomme vos erreurs. C’est facile et tolérant.
  • En Team (Aramid), le contact devient beaucoup plus direct. Si on pompe mal, ça peut caviter, mais dès qu’on maîtrise, le rendement est énorme et sans réelle difficulté.
  • En Team Pro (Aramid X), on passe un cran au-dessus : le tissu ne pardonne rien, c’est ultra tonique et exigeant, mais entre de bonnes mains le rendement est tout simplement monstrueux.
  • Enfin, en Team Pro (Aramid CZ), on entre dans un registre encore plus extrême : canopy hyper figée, efficacité redoutable, mais usage ultra technique. C’est sans concession, réservé à ceux qui ont déjà un vrai niveau.

Bref, pour pomper facilement et décoller vite, la Droid reste imbattable. Ensuite, tout dépend de ce que vous cherchez : la tolérance d’une Perf, l’équilibre rigide et doux d’une Aramid, le rendement explosif d’une Aramid X, ou la précision radicale d’une Aramid CZ.

Laquelle donne le plus de hangtime en saut ?

Clairement, c’est la Droid Aramid X ou la Droid Aramid CZ. A priori, plutôt la Aramid X, d’après les retours du team, parce qu’elle offre un petit supplément de contrôle et de précision au pop. On se fait un peu moins embarquer, ce qui rend l’ascension beaucoup plus clean. Résultat : une apogée plus nette, et surtout une redescente parfaitement maîtrisée.

On est dans du micro-réglage à ce niveau, mais pour le hangtime pur, ce sont ces deux versions de la Droid qui dominent.

Quelles poignées sont livrées de série avec chaque modèle ?

La Plus est livrée avec des poignées textiles.

Les Droid et Neutra Perf 100% Boom sont livrées uniquement avec un boom, et ne peuvent être utilisées qu’avec ce système : boom classique prepreg, boom prepreg démontable deux parties ou boom prepreg carbone.

Les Droid et Neutra Perf à poignées sont livrées avec des poignées rigides. Compatibles avec des poignées souples et des poignées textiles.

Pour les modèles Perf 100% Boom, il est possible d’opter en plus pour d’autres solutions : poignées souples, poignées textiles, boom classique, boom démontable deux parties ou boom carbone. On conserve une latte de diamètre constant, quasiment la même pour toutes, grâce à notre fameuse latte en Z qui rend cette modularité possible.

Enfin, toutes les ailes Team et Team Pro (qu’elles soient en Aramid, Aramid X ou Aramid CZ) sont exclusivement équipées d’un boom. Ce sont des 100% Boom, sans exception. compatibles avec : boom classique prepreg, boom prepreg démontable deux parties ou boom prepreg carbone.

Est-ce que je peux changer moi-même les poignées ou le boom facilement ?

Oui, sans aucun souci. Ce sont deux vis, ou quatre selon le modèle, à défaire. Ce sont exactement les mêmes vis que celles de votre foil, donc la même clé : hyper simple, hyper facile. Ça se fait à la plage, dans n’importe quelles conditions.

Et surtout, ça ne s’use pas. Vous pouvez visser, dévisser, revisser à l’infini, sans risque d’abîmer la wing. Même si vous vous trompez, que vous vissez de travers, que vous mettez du sable dedans, ce n’est pas grave. On change juste la petite pièce d’entretoise d’adaptation, ça ne coûte quasiment rien, et ça repart pour des années.

Aucun problème, c’est vraiment conçu pour être simple et durable.

Quelle est la différence entre les poignées textiles V3 et les poignées rigides carbone ?

Si on parle sécurité, par exemple quand on tape la wing contre la planche ou qu’on prend la poignée dans le visage, la poignée textile a un gros avantage : elle amortit.

Mais pour tout le reste, les poignées rigides carbone sont nettement supérieures. Leur ouverture et leur angulation sont parfaites, ce qui donne une précision incomparable. Le contact est aussi beaucoup plus ergonomique grâce au tube ovalisé recouvert d’EVA ergonomique, qui épouse bien la main.

À l’inverse, les poignées textiles, même si on les a rendues aussi confortables que possible, doivent rester fermes et offrir une certaine accroche pour ne pas se dérober en main. Résultat : à la longue, elles sont moins agréables.

Pourquoi proposer aussi des poignées de downwind spécifiques ?

Alors, notre poignée de downwind n’est pas une poignée rigide type carbone ou plastique dur. C’est volontaire : on ne veut pas que ça abîme la planche. Donc si jamais elle frotte ou tape fort contre la board, il n’y a pas de dégâts. Et si vous la prenez dans le visage, vous n’allez pas vous casser le nez au premier impact.

Elle est semi-rigide : largement assez ferme pour piloter la wing en freefly, y compris dans des manœuvres radicales. La preuve, Malo réceptionne des airs 360 avec la wing totalement neutre, et ça marche à des hauteurs stratosphériques. Donc aucun souci de rigidité en usage réel.

Et c’est la même poignée sur tous nos modèles, quelle que soit la gamme. La différence se fait dans la fixation : on a un système de couture du bord d’attaque qui donne énormément de tenue. La poignée est rigide comme il faut, mais sa fixation a une tolérance calculée. Si vous appuyez comme un dingue en tombant, elle ne va pas arracher tout le bord d’attaque. Elle encaisse, elle plie un peu, et ça évite la casse ou l’explosion.

Est-ce que les fenêtres sont utiles, et pourquoi toutes les wings n’en ont pas ?

Oui, clairement. Pouvoir voir sous le vent avant de s’engager dans une manœuvre, c’est pratique et souvent essentiel. Ça permet d’éviter de percuter quelqu’un ou quelque chose. C’est particulièrement utile au début, par exemple avec la Plus : quand on apprend, on est tellement concentré sur ce qu’on fait qu’on oublie parfois ce qui se passe autour de soi. Les fenêtres aident à prendre conscience de son environnement.

Sur les modèles intermédiaires plus orientés performance, on essaie de retirer les fenêtres. Pourquoi ? Parce que le matériau utilisé pour les fenêtres est plus lourd que le spi classique. Et quand on cherche à avoir une aile plus légère, chaque gramme compte.

En revanche, sur les modèles CZ, typés slalom, on les remet systématiquement. Là, ce n’est pas une option, c’est une question de sécurité. Quand on arrive à 35 nœuds à une bouée, à trois mètres des autres, il faut absolument savoir où l’on se situe. C’est une question de vie ou de mort, et c’est d’ailleurs obligatoire dans le rulebook. Nous, on ne prend pas de risques : hors de question de se prendre un carton à 30 nœuds par manque de visibilité.

Et puis il y a aussi une clientèle freeride / freerace qui aime ça. Des gens qui veulent tirer des bords entre copains, comme ils le faisaient en kite, avec une vision plus à 360°. Pour eux, les fenêtres répondent aussi à ce besoin. Ça donne un champ de vision sympa, rassurant, et ça prévient les accidents.