WING

Nouvelle folie des sports de glisse, la Wing est un moyen de traction qui fusionne les avantages du windsurf et du kite. Simple, compacte, aérienne, la Wing révèle son potentiel sur un foil, démontrant en retour toutes les qualités de la navigation volante.

Retrouvez ci-dessous toutes les catégories de produits Wing, suivies de nos conseils pour vous équiper.

Pourquoi on aime la wing ?

La décennie 2010 aura révélé au plus grand nombre les immenses qualités du foil. Le gain de vitesse par une réduction des frottements nous a propulsés dans un monde où toutes les sessions médiocres sont devenues de véritables paradis de la glisse..

Tout le monde sait maintenant qu’il peut voler sur l’eau. Le temps de la frustration est révolu. Maintenant on peut s’éclater avec rien.

Les années 80

Dans cette mouvance qu’on pourrait appeler la low energy, on a redécouvert un moyen de traction oublié : la wing.

Imaginée et développée en France dans les années 80, sa puissance n’était pas suffisante et docile pour les sports de l’époque.

L’immense démocratisation des engins gonflables, d’abord en bateau puis en kite et en SUP, a donné une crédibilité à ce procédé qui va bien au-delà des engins d’initiation.

Foil + gonflable + Wing des 80’s = Wing nouvelle génération !!!

Une évidence

La combinaison de ces éléments est apparue récemment comme une évidence pour la planète glisse. Certains y ont cru plus tôt comme ce fut le cas pour GONG qui a mis le paquet tant en R&D qu’en communication de l’envie de winger.

  • On aime la wing d’abord parce que c’est simple. Facile à monter, facile à pratiquer, facile à transporter.
  • Une wing se gonfle en quelques secondes. Quatre vis pour connecter votre foil à votre planche et c’est parti ! Difficile de faire plus simple. La wing tient dans un sac à dos, la board est de plus en plus compacte, et le foil se démonte. Le tout tient dans un format golf bag. C’est juste génial.
  • La prise en main est quasi immédiate. En quelques minutes on comprend comment ça marche et en quelques sessions on dompte le foil.

Les sensations

Ensuite on aime la wing parce qu’elle nous rappelle les meilleures sensations du windsurf. On retrouve cette prise en main qu’on adore, cette conduite de la planche, les figures quasi identiques. Mais fini le mal de dos et le matos intransportable, la wing c’est coolissime ?

On aime la wing pour sa traction proche du kite. Nul besoin de porter l’aile, c’est elle qui soulage vos bras. La traction est dans les mêmes angles que le kite, procurant des sensations comparables. En bas ça tire fort et en haut elle vous allège.

Safe

On aime la wing parce que c’est safe. On peut partir de n’importe où. On a généralement du volume, donc au pire on rame comme en surf pour rentrer. On tient debout sur la planche dans des endroits exigus et mal ventés, facile pour démarrer.

On peut choquer toute la puissance en lâchant la wing, tout simplement. Pas question de se faire arracher comme en kite, tout est coooool.

L’harmonie

On aime l’harmonie totale entre la wing et le foil. L’un semble né pour l’autre afin de donner une glisse douce, sans rupture, fluide à l’extrême. On ne parle pas de foils de race, même si cela viendra forcément. On utilise des foils de surf principalement, qui sont très porteurs avec un rendement maximum dès les très basses vitesses. Ce qui renforce la simplicité et la douceur.

On aime la tolérance de ce moyen de propulsion qui accepte plus qu’aucun autre les irrégularités du vent, les bascules, les déventes. En wing tout semble plus clean car sa structure gonflable à fortes sections lui donne le coffre nécessaire à cette tolérance. Un lac, du off-shore, des grains, un bras de rivière, tous les plans d’eau sont tops en wing sur un foil de grande surface. Il prendra le relai quand la wing sera essoufflée. Avec de la technique vous pourrez même remonter face au vent par la simple force du pomping sur le foil. Hallucinant. Et pas besoin de grands espaces, on peut s’éclater sur un spot de 200m de large.

On aime aussi se poser sur l’eau et prendre le temps de discuter avec ses potes. Les ailes gonflables les unes contre les autres, zéro danger, tout se passe bien.

On adore surfer en wing.

Perché sur un long foil, on glisse avec une fluidité optimale dans des pentes et des bosses. Le plan d’eau offre des combinaisons infinies de glisse pure. La wing n’est là que pour donner le filet de traction utile à la remontée. Juste génial.

Enfin on aime la wing parce que c’est économique. Les budgets ne sont pas anecdotiques, évidemment, c’est un sport nautique technologique. Mais la wing ne coûte que quelques centaines d’euros, idem pour le foil, et un peu plus pour la board. Ça reste très raisonnable et à des années-lumière des budgets windsurf par exemple.

La wing chez GONG

GONG est très impliqué dans le foil, avec des produits performants à des prix incroyables. Cela nous a placé très vite dans le peloton de tête du marché, permettant à un nombre considérable de devenir foilers.

Il était donc plus que naturel de s’impliquer dans la wing dès les premières heures pour proposer un combo abouti dès le début.

Persuadés que notre amour pour la wing sera partagé par le plus grand nombre, nous avons misé fortement sur le développement avec des évolutions des ailes, des développements de programmes et de gammes, un leadership sur la création de shapes dédiés maximisant la compacité et les performances… Nous sommes clairement en avance et à l’initiative, parce que nous aimons winger.

Comment pratiquer la wing ?

C’est globalement le même fonctionnement que la planche à voile, en dix fois plus simple. Relever la wing est enfantin et sans effort. Se lever sur la planche l’est tout autant.

Comment s’équiper ?

D’abord une 5m², c’est le conseil le plus commun. Cette taille est idéale pour évoluer dans un vent raisonnable sans avoir une wing trop imposante à manipuler. Un vent de ce type étant souvent synonyme d’un plan d’eau facile.

Ensuite vous constituerez un quiver pour exploiter toutes les forces de vent.

Votre première planche doit être généreuse, flotter facilement et être large. On conseille à minima votre poids plus 20 pour déterminer le volume nécessaire.

  • Exemple : 85kg + 20 = 105L minimum pour bien débuter.

Sans expérience de glisse, ajoutez 50 à votre poids.

  • Exemple : 85kg + 50 = 135L minimum pour bien débuter.

Quand vous aurez progressé, vous voudrez une planche plus courte et vivante. Mais au début cette vivacité rimera avec chutes à répétition.

N’oubliez pas que la wing est en plein développement. Vous n’aurez aucune difficulté à revendre des éléments de votre quiver pour le faire tourner et le moderniser.

Concernant le foil, il faut des ailes de grande surface. Sans excès, mais une taille XL est un standard.

La grande longueur de mât est un vrai plus sur tous les plans. Hormis dans vos premières sessions, dès que vous volerez vous préférerez un mât long. L’idéal étant un mât de 85 cm. On a plus de marge, plus de tolérance, plus de glisse, plus d’angle. C’est top.

La progression est très rapide car l’absence de pied de mât supprime le bras de levier que vos reins doivent supporter. Moins d’efforts et surtout une liberté de positionnement de la wing quasi infinie. Plus besoin de basculer le gréement devant ou derrière le pied de mât. Vous avancez la wing ou vous la reculez selon que vous souhaitez abattre ou lofer. C’est très instinctif.

Le seul point à comprendre est le principe parapluie ou paravent. Si vous mettez vos deux mains l’une au-dessus de l’autre, la wing va se placer en parapluie et monter à plat au-dessus de vous (zéro puissance). A l’inverse si vous mettez vos mains à la même hauteur, votre wing va se mettre en paravent, verticale devant vous (puissance maximale).

L’action sur les poignets pour placer la wing est un fantasme sans effet. C’est bien monter ou baisser les mains ensemble ou à l’opposé qui fait le pilotage d’une wing. Raison pour laquelle les poignées souples sont suffisantes pour conduire votre wing.

Le défaut principal de la wing est sa fragilité. Tous les fabricants utilisent des matériaux légers, issus du kite pour que la wing vole le plus tôt possible, vous évitant de la porter. Revers de la médaille : elle n’a pas la solidité d’un gréement de planche à voile car dans ce cas son poids serait multiplié par trois…

Il faut donc être précautionneux, et se garder un petit budget réparations. Les accrocs sont inévitables quand le foil tombe dans l’aile, mais assez simples à recoudre. Nous avons toutes les pièces détachées et couleurs de tissus à votre disposition.

L’autre défaut de la wing est le passage des vagues. Étant fragile, vous ne devez jamais la faire tomber dans les vagues. Le risque de se la faire broyer est réel. Les spots avec des vagues au bord sont donc à proscrire. Mais il y a sûrement une mise à l’eau un peu plus loin.

La profondeur du foil est le dernier sujet désagréable. Sur certains spots vous devrez marcher un peu pour trouver la profondeur nécessaire au passage du foil. Et attention à ne pas percuter de hauts fonds. Vous risqueriez de tout casser.

Notre forum très animé sur la wing propose des discussions qui vous en apprendront beaucoup. Consultez-le et apportez-y vos connaissances et expériences.

Conseils et informations

N’hésitez pas à poser vos questions sur notre forum, ou consultez nos tutoriels sur la Wing dans la rubrique How to Wing si vous souhaitez vous perfectionner ou en savoir plus sur la technique.