MATOS : CHOISIR VOTRE SIRUS !

On vous donne les clefs pour apprécier les dimensions hors normes de cette front wing qui vous fera totalement planer ! 😉
Par ses qualités au take off, au pumping et en plané, la Sirus dévoile un potentiel inimaginable de sessions en dock start, SUP foil ou surf foil avec des phases de vol record. On peut également la choisir pour le wing foil où sous une Cruzader elle vous fera décoller et voler dans un vent à peine perceptible ! Ses dimensions soutiennent des performances sidérantes, particulièrement au pumping où elle explosera tous vos records.
On vous dit tout sur les dimensions dont vous avez besoin pour planer à votre tour !

4 TAILLES… POUR TOUS
Les ailes Sirus en tailles L, XL, XXL, 3XL s’adressent à tous les gabarits selon l’adage qui peut le plus peut le moins. Sur une 3XL un costaud se trouvera léger, et un léger éclatera ses records.

Pumping
Pour le cœur de son programme qui est le pumping en dock start, ou en départ flat sur une Cruzader, le choix de la taille n’est pas autant lié au gabarit du foiler qu’à la cadence qu’on souhaite adopter. Sur une Sirus L, le rythme au pumping sera plus élevé ce qui se traduit par un effort où c’est votre cardio qui est essentiellement mis à contribution alors que sur une 3XL, où la cadence est nettement plus douce et le lift important, c’est plutôt la force musculaire de vos jambes qui dictera vos performances. Il s’agit d’une vue simplifiée, car l’un ne va pas sans l’autre, mais c’est sur cet élément qu’une Sirus L se distingue principalement d’une Sirus 3XL au pumping. La cadence au pumping est donc le premier point à considérer dans votre choix.
Sur une Sirus, la récompense d’une bonne technique de pumping et d’une bonne condition physique est un temps de vol considérable. Si taper des records de distances est votre objectif, c’est la Sirus qui vous l’offrira, et plus vous choisissez une grande taille, au plus vous irez loin. Le plané d’une 3XL est phénoménal mais c’est surtout que plus vous montez en taille, plus vous avez de latitude pour vous reposer. On a le temps d’analyser tous ses mouvements, de corriger les défauts, de respirer et de se projeter vers l’objectif fixé. Votre deuxième critère de choix peut donc être vos ambitions sur l’eau. Une Sirus vous permet d’aller très loin sans avoir à puiser immédiatement dans vos réserves. On peut alors porter le regard sur l’horizon et oser des objectifs ambitieux avec sérénité.
Votre choix de taille peut aussi être dicté par votre point de lancement. En flat start sur une Cruzader, zéro contrainte. L’envergure de la Sirus L autorise le pumping à partir de la plupart des solutions pour se lancer : dock, boat, ladder start,… Une Sirus permet même de se lancer sans élan mais cet exercice demande d’être extrêmement précis, donc experts only. Pour les plus grandes tailles et pour une pratique plus accessible, l’idéal est un quai flottant à hauteur d’eau qui permet de faire passer l’aile sous le quai et de prendre un peu d’élan. Quelques pas suffisent avec la Sirus pour atteindre une vitesse qui vous porte. A considérer dans votre choix.
En résumé, pour une pratique en pumping :- La Sirus L 116 est une aile un peu plus cardio que ses grandes sœurs car vous aurez besoin de maintenir une bonne cadence pour profiter pleinement de sa portance. Toutefois, elle profite d’une maniabilité qui permet de plus facilement redresser une erreur d’appui. De plus, sa maniabilité permet d’envoyer de belles courbes sur le flat.
- La Sirus XL 136 est une aile très stable, très polyvalente, douce et endurante au pumping, qui permet d’effectuer des belles courbes grâce à ses tips très fines qui ne verrouillent pas la front wing.
- La Sirus XXL 156 est une aile hyper stable qui permet d’effectuer des longues distances sans effort. Votre seul défi en dock start est un lancement propre et à vous les records.
- La Sirus 3XL 186 est une aile géante qui convient aux costauds et qui est dédiée au pumping facile. Plus dans le musculaire que dans la cardio, cette FW imposante permet l’impossible. On peut faire plus de 100 kg et réaliser de grandes distances avec. On peut faire 65 kg et voler quasiment au ralenti sans aucun effort et durer, durer, durer… A condition d’avoir un quai adapté pour se lancer, elle est accessible. Il suffit de partir bien droit et d’anticiper un peu plus les virages.

En SUP foil sur le flat
Alerte GAME CHANGER. Vous décollez sur le flat en quelques coups de pagaie. Imaginez ce qui devient possible : ça rend fou 😉 Et avec l’alliance des tips fines qui plongent dans la courbe sans bloquer l’aile à plat, et d’une pagaie qui autorise des appuis déportés, on est finalement « maniable » en très grande envergure. Ce qui est d’autant plus vrai avec la qualité de nos mâts dédiés qui sont ultra rigides donc sans perte de contrôle. En 116 et 136 c’est très maniable pour ces envergures. En 156 et 186 il faut simplement augmenter un peu le rayon de vos courbes.
Votre choix de taille répond aux mêmes critères que pour du dock start repris plus haut, à l’exception du point de lancement vu qu’on décolle directement depuis l’eau. Donc n’hésitez pas à surdimensionner si vous voulez taper des records 😉
En résumé, pour une pratique en flat start :- La Sirus L 116 est une aile cardio à réserver aux légers et aux bons rameurs / pompeur.
- La Sirus XL 136 est une aile technique à faire voler mais déjà plus facile que la 116. En vol on va vite et c’est agréable. Le cardio est encore bien sollicité !
- La Sirus XXL 156 est une aile accessible en flat start. Avec 2000 cm2 ça cause ! En ramant fort ou sur une planche étroite, on va voler assez simplement. En l’air c’est un super compromis vitesse / portance pure.
- La Sirus 3XL 186 est une aile géante qui fera décoller même les costauds. Elle sera limitante pour les légers qui se feront parfois dépasser par ses 2400 cm2 et pour un bénéfice limité. En flat start on est sur une board qui par son poids ne permettra pas d’aller chercher des records de durée comme en dock start. Donc avoir une aile aussi grande est primordial pour décoller. Hors un léger décolle avec plus petit. Ne surdimensionnez pas inutilement.
Good to know : vous volerez aussi tôt avec une Cruz étroite en 136 qu’avec une Cruz XL et une Sirus 156. La largeur est un frein terrible pour décoller tôt. On a besoin d’accélérer sur l’eau. Hors en 136 et plus, l’équilibre latéral n’est jamais un problème pour un bon rider qui prétend vouloir voler sur le flat, donc être un bon rameur.

En SUP foil DW et dans les vagues
En downwind, la Sirus assure le show dans des conditions molles. Elle permet de faire de longs DW là où les autres ailes galèrent à conserver le vol. Donc il faut vraiment les utiliser dans les downwinds un peu “mous” ou à l’inverse les réserver aux “débutants” en DW ou aux pratiquants les moins physiques. En s’épargnant du pumping, on ouvre cette pratique à plus de gens. La portance est inarrêtable et ça file tranquilou. La 116 cartonne pour sa maniabilité et la 186 pour son plané même si elle reste très à la marge en DW. Préférez-lui la 136 qui apporte le rapport Vmax/portance optimal dans un DW peu venté. Le choix ultime en downwind léger pour un gabarit moyen se situe entre ces deux tailles 116/136 pour profiter du meilleur compromis mania/plané.
Dans les vagues, la Sirus L, et dans une moindre mesure la Sirus XL, offrent une maniabilité proche de nos grandes ailes dédiées au SUP foil mais avec un plané record : génial pour connecter une série au large sans s’essouffler. On profite également d’un profil tolérant qui permet de se relancer si besoin après une sortie de vague hasardeuse. Pour un gabarit moyen, la Sirus L sera top dans des vagues avec un peu d’énergie et la Sirus XL sera géniale dans le tout petit. L’envergure des Sirus XXL et 3XL devient assez technique à gérer dans les vagues car :
- Sur une ligne down the line on peut souffrir d’un déséquilibre entre la partie de la front wing qui se trouve dans le creux de la vague et celle au bas de la vague (voire en dehors) ;
- On dispose de moins d’espace pour manoeuvrer.
On ne recommande donc pas les Sirus XXL et 3XL dans les vagues mais si celles-ci font partie de votre quiver pour le dock start par exemple, elles vous permettront de décoller sur des ondes incroyablement petites, bien avant qu’elles ne cassent, voire de décoller face aux vagues ! A réserver pour le tout petit.
Comme toujours en foil, faites attention aux gens autour de vous : vous représentez un danger réel et un accident reste toujours possible. Faites attention à vous même car on croise facilement ces ailes géantes et le risque de blessure est omniprésent. De même que le risque de tout casser dans le shorebreak. Alors ne faites pas de bêtise et restez dans le registre prudence s’il vous plaît.

En surf foil
Indéniablement, l’atout d’une Sirus en surf foil est de connecter sans s’essouffler. De plus, on profite d’un profil tolérant qui permet de se relancer si besoin après une sortie de vague hasardeuse. Sur la vague on adopte un style moins énervé qu’avec nos pures front wings de surf (Curve, Fluid ou Veloce). Les courbes sont plus douces.
La Sirus L permet aux riders de gabarits moyens de scorer de toutes petites vagues en surf foil, de récupérer de l’énergie en vol et de connecter super facilement. Elle conviendra aussi aux petits gabarits pour qui le temps de vol est au-dessus de tout le reste.
La Sirus XL s’adresse aux plus grands gabarits qui veulent une aile qui décolle plus facilement qu’un shape “classique” et qui entretien le pumping avec un minimum d’efforts. Elle est idéale pour cruiser comme sur un longboard rétro. Elle requiert toutefois une bonne base technique pour maîtriser son impressionnante envergure.
Les Sirus XXL et 3XL sont trop grandes pour le surf foil. Même si tout est possible, on vous les déconseille.

En wing foil
Les petites tailles sont fantastiques pour décoller dans rien de vent. Et associées à une Cruzader, vous allez pulvériser votre plage basse. En fait, il n’y aura plus de plage basse !!! C’est juste incroyable comme ça vole tôt. Et la vitesse reste de haut rang. Pour une session freeride ou de freefly tranquille sur de longues houles, c’est la machine pour décoller et voler sans s’arrêter.
Le soutien de la wing fait qu’il n’est pas nécessaire de surdimensionner une Sirus pour décoller. Une Sirus L sera amplement suffisante pour un gabarit moyen dans le light et une Sirus XL pour un gabarit plus costaud. Quant au Sirus XXL et 3XL, elles permettent des décollages incroyables mais seront plus limitantes dans votre session en termes de maniabilité.
En résumé, pour une utilisation en wing :- La Sirus L 116 est une aile facile, polyvalente, qui va booster la plage basse tout en restant une aile de “faible” surface avec ses 1450 cm2 pour du vent très léger. On passe d’une courbe à l’autre facilement, on flirte facilement avec les 18/20 nds, c’est génial.
- La Sirus XL 136 est la taille qui fait basculer le game dans l’effacement de la frustration. Attendre le vol ou le vent ne sera plus qu’un vieux souvenir dont vous rigolerez. Dans 6/8 nds, en quelques coups de pomping vous volerez.
- La Sirus XXL 156 est une aile hyper porteuse en wing. On va aller chercher la plage 3/6 nds. Elle reste agréable en surf avec l’aide de la wing. On peut faire du freefly dans 5 nds de vent, et ça c’est juste diiiingue.
- La Sirus 3XL 186 est une aile géante qui va aller chercher la plage où le vent est imperceptible. On est à la frontière du possible. Un vrai défi aux lois de la nature.
Good to know : en wing, les premiers essais de vols dans moins de 8 nds sont souvent un échec. Même en disant aux gens de pomper sur le foil plus que dans l’aile, ils continuent à s’exciter à secouer leur wing comme dans l’ancien temps 😉 Alors qu’il suffit de faire osciller la board sur l’eau pour lancer l’action du foil puis de sauter en s’aidant de la wing pour déclencher le vol. Rassurez vous, en 10 minutes tout le monde comprend 😉
Good to know 2 : souvenez vous d’une chose : il y a autant de différence de force de vent entre 6 et 8 nds qu’entre 30 et 40 nds !!! Donc ne prenez pas le choix du matériel à la légère dans le vent léger… C’est lourd de conséquences. Un bon choix volera alors que le mauvais restera collé. C’est dans le vent léger qu’on doit investir pour se régaler. Et souvenez vous aussi que la moyenne du vent dans le monde entier est de 8 nds. Autant dire que nous sommes condamnés à voyager, à attendre ou à avoir le bon matos !
