Surf Rétro

Les surf rétro empruntent leurs shapes dans les racines du surf.

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Généralités

Le terme “rétro” ne doit pas être entendu comme péjoratif, ces shapes empruntent beaucoup du passé, ces planches faisant partie d’un pan important de l’histoire du surf. Ce sont simplement des shapes qui peuvent sembler atypiques, mais totalement revisités et modernisées.

 Ces planches prennent la forme de petites planches typées fish, de planches dites mid lenght, ou encore de longboards. Il n’existe pas un shape en particulier mais une multitude de formes qui traduisent autant de directions prises par les shapers depuis des décennies. Des shapes qui peuvent sembler atypiques, mais qui ont largement fait leur preuve.

Pour qui ?

Pour un débutant ? Ok, mais à conditions de choisir une longueur et un volume adaptés. Mais généralement, une planche rétro ne sera pas votre première planche, elle viendra compléter une planche ou un quiver déjà existant. Ce type de planche possède un caractère qui lui est propre, une première expérience sur une planche au shape plus classique permettra surtout de bien comprendre et de mieux surfer une planche rétro. Donc pas besoin d’être un expert pour profiter de ce type de board. En revanche, pour en tirer le meilleur, une première expérience sur une planche de type Malibu ou évolutive est préférable.

Un surfer confirmé la choisira très souvent pour exploiter les conditions que son shortboard ne lui permet pas. De vagues trop petites ou pas assez puissantes généralement.
On va donc choisir une planche rétro très souvent pour compléter sa ou ses planches habituelles, son shortboard perf, ou son longboard. Le but est très souvent de trouver un shape qui permette d’exploiter des condition mauvaises ou moyennes. D’adopter un style de surf différent, plus à la cool, loin des schémas du surf dits « perf » du world tour. Ou encore parce que l’on a envie d’explorer l’histoire du surf, mais de façon totalement pragmatique.

Pour quoi ?

Il y a mille et une raisons de choisir une planche rétro.

Les surf rétros vont tous avoir pour point commun le confort de rame et la fluidité des courbes. Les surf rétros disposent tous d’un volume généreux au nose. Cela facilite la rame et le take-off dans les vagues peu puissantes. Les tails sont relativement différents même s’ils auront sur les petites planches le point commun de proposer de la surface au tail, ce qui est le meilleur moyen d’assurer vitesse et relance. La première des raisons peut donc être de choisir ce type de shape pour y trouver un certain confort.

On va trouver avec ces shapes un surf à la fois cool et rapide. Donc vouloir gouter à un style, des sensations différentes sont aussi d’excellentes raisons.

Parce que ce type de shape permet de sauver des sessions, là où un shortboard classique sera inefficace, bien souvent dans des conditions à la fois petites et inconsistantes. Car ces planches sont bien souvent shapées de manière généreuse, comprenez par-là que tout est fait pour que le surf soit facile tout en étant le plus efficace possible. Donc aller à l’eau plus souvent, exploiter certaines conditions de manière plus efficace sont aussi de très bonnes raisons.

Surfer une planche rétro est aussi un des meilleurs moyens de lutter contre la lassitude en revisitant son home spot.

Laquelle ?

La Matata est une planche disposant des qualités d’un longboard. Rapide et stable à la rame, son large tail lui apporte une vitesse de glisse incomparable, même dans des vagues de 50cm, elle reprendra sa vitesse très rapidement après un virage serré. Son originalité et ses performances viennent en grande partie de sa carène planante qui lui procure une vitesse incroyable. A surfer uniquement dans les petites vagues d’une taille d’homme maximum.

L’Impératrice : Ce modèle Fish ultra compact offre une expérience de surf rapide et tout en courbes. Un shape court mais très confortable pour sa taille. Un fish tail large qui donne beaucoup de vitesse naturelle et de fortes accélérations. Des rails très fins au tiers arrière pour conserver beaucoup de contrôle et du drive. Le surf de l’Impératrice est fluide, que ce soit pour carver sur l’épaule ou se caler « in the pocket » !

La Pie est aussi agréable dans les petites conditions, mais son tail lui apportera une meilleure accroche dans les vagues plus consistantes. Tout shortboarder se doit d’avoir ce type de planche dans son quiver. Un type de surf à part entière qui se surfe tout en courbe.

La Fork sera la plus proche de la Pie, c’est la version moderne d’un fish classique.

Les Carter seront les plus polyvalentes, mais même si elles portent toutes le même nom de 5’6 à 9’8, elles auront chacune un comportement et un programme différent. Les petites tailles auront un caractère shortboard assez marqué, elles s’adressent à des surfeurs légers ou de bon niveau, qui viennent compléter leur quiver avec une planche plus généreuse que leur shortboard habituel.

  • Les 6’8 et les 7’3 sont très polyvalente, la 6’8 axée vagues molles, grâce à son tail qui conserve de la largeur, puis se termine par un pin tail qui permet d’être ultra précis dans ses prises de carre et ses virages. La 7’3 permet de surfer tous types de vagues, plus allongée que la 6’8, elle pourra prétendre à des conditions plus musclées, une sorte de “step up”, une planche qui permet une entrée en vague très précoce.
  • La 7’8 est parfaite pour les grands gabarits qui recherchent une planche facile, mais surtout un style de glisse à part, rapide et efficace, quelles que soient les conditions.
  • Les deux plus grandes tailles, 9’0 et 9’8, sont appelées des Cruiser, on les confond souvent avec des guns, des planches de grosses vagues, mais il n’en est rien. Ce sont les planches idéales de ceux qui veulent partir d’aussi loin qu’un longboard, mais sans être spécialement attiré par les noserides.

L’intérêt des Carter, en plus de leur caractère, est aussi de pouvoir jouer énormément avec le montage des dérives, que ce soit en single pour une glisse douce et épurée, en 2+1 pour allier la glisse du single fin et l’efficacité d’un tri fin. Ou encore en thruster pour se rapprocher le plus possible d’une glisse radicale.

Nous proposons également deux longboard rétros avec la Pampa et l’Incredible. Ici, il faudra être à la recherche de noserides sans fin. Ce sont des planches rapides, qui partiront sur la moindre ondulation, parfait pour partir de loin lors des sessions estivales. Ce type de shape est à privilégier sur de longues vagues, sur lesquelles il n’est pas nécessaire d’aller chercher en permanence le tail pour la replacer.

Conseil planche retro pour petites conditions

Question récurrente sur le choix d’une planche pour les conditions petites / molles. Beaucoup hésitent entre la Matata, la Pie, et la Fork, souvent en complément d’un short board.

La Matata est une petite planche que l’on peut utiliser dans des conditions dans lesquelles on sortirait un longboard, mais la conduite est totalement différente. C’est une planche qui accélère vite dès le take off, qui donne beaucoup de relance et de vitesse instantanément. Le pied arrière va naturellement se positionner tout près du tail, on vient facilement enrouler ses virages avec le coin du tail et la dérive keel. C’est la planche la plus rapide des trois. Donc parfaite pour surfer des vagues petites / moyennes, pour passer les sections rapides/fermantes ou qui manquent de pêche, Un shape à surfer au moins une fois dans sa vie de surfer. Une vraie alternative au longboard, et surtout ultra facile par rapport à sa taille, même si on a pas l’habitude des planches courtes.

L’impératrice va se situer entre la Matata et la Pie, elle emprunte une grande parie des capacités d’accélération et la vitesse naturelle de la Matata. Tout en ayant dans son ADN la capacité à dessiner des courbes et le drive de la Pie.

La Pie est un fish traditionnel mais modernisé, elle n’accélérera pas autant que la Matata, mais offrira beaucoup de vitesse. Le montage Keel permet d’enrouler facilement ses virages. Le placement de ses dérives est assez centré, ce qui permet de passer d’un rail à l’autre facilement, sans forcer.

La Fork va se comporter comme la Pie en terme de vitesse. Mais son montage quad resserré lui permet plus de verticalité, très proche d’un tri fin au final.

Dans tous les cas, il n’y aura pas de mauvais choix, car ces trois planches sont adaptées aux conditions pour lesquelles un short board n’est pas suffisamment performant, simplement une différence de feeling dans la conduite.

  • La Matata pour aller vite, passer les sections facilement, tout en surfant le plus court possible.
  • La Pie pour allier vitesse et maniabilité.
  • La Fork pour garder une conduite proche d’un shortboard classique, mais avec les avantages d’un fish.

Nous conseillons de prendre du volume, car dans ce type de conditions, le volume est rarement handicapant.

Quelle techno ?

La technologie historique en surf est le PU. Mais sur ces tailles de planches, c’est couteux, pas très green, et un peu boring. Alors pour une planche très rétro c’est génial. On va l’alourdir volontairement avec cette techno pour donner de la constance dans sa glisse. Mais pour le reste, c’est moyen car on ne veut pas sacrifier la réactivité de ces planches à fort volume.

En résumé le PU est superbe, se répare en 10 minutes, ne craint pas l’eau, mais il est très fragile et souvent très cher pour la durabilité limité qu’il offre.

La nouvelle techno en vogue est l’EPS. Connue et exploitée depuis des décennies dans d’autres sports, elle fait enfin sa place dans le monde du surf. Globalement c’est comme le PU en plus léger et plus vivant. On peut donc la renforcer plus qu’une PU à poids égal. Et c’est un vrai plus. La board est dynamique car la résine époxy est plus vive que la polyester. Plus light et plus solide, donc une super techno qui reste jolie avec ses effets de matière et le pain en transparence sous la fibre.

L’EPS monolithique est léger, dynamique avec beaucoup de réponse, et solide. En revanche, les réparations sont plus longues (24/48h) et le pain boit l’eau si la strate a pris un choc. Son prix est accessible.

La techno du futur dans le surf est évidemment le sandwich. En clair, c’est comme la techno EPS mais on ajoute une coque d’un matériau hyper solide tout autour du pain de mousse. La planche est nerveuse, très solide, étanche à tous les chocs courants, mais aussi très couteuse et compliquée à fabriquer.

Nous avons développé une technologie de transition entre l’EPS et le sandwich Airex nommée WCKF. Ce sandwich bois est plus simple à construire, et donc moins couteux que les sandwich en mousse de PVC. Il est aussi un peu moins light et un peu moins nerveux qu’un sandwich Airex. Mais pour ce programme de boards médium, notre techno WCKF est géniale car elle esthyper solide, relativement light, et à un prix très raisonnable.

En clair : L’EPS pour une board perf, et le WCKF pour les moins méticuleux.

La techno Origin 2.0 associe solidité, performances et finition glossy léchée qui fera de votre planche un objet de convoitise absolue ! Ce sandwich composite moderne qui allie le bois et le carbone sur un pain EPS est juste sublime. Le bois collé sous vide renforce la planche contre les chocs, les enfoncements et la cassure. La ceinture en carbone crée une double latte extérieure qui offre une réactivité incroyable. Cette technologie très haut de gamme est la combinaison parfaite entre durabilité, dynamisme et performance. Seul notre modèle de vente directe permet de vous la proposer à un prix serré.

Quel leash ?

On utilise généralement un leash à la taille de la planche ou juste en dessous. Par exemple un leash de 7’ sur une 7’2.

En effet, les longueurs annoncées sont celles de la corde, à laquelle il faut ajouter les attaches. Et le leash s’étire sous tension, donc on a de la marge avant de prendre la board dans le nez.

Un leash à la bonne taille, donc assez court, vous protège moins des retours de board, mais il vous permet :

  • de ramer et surfer plus vite. La différence est dingue.
  • de récupérer votre planche plus rapidement. Donc de passer la barre plus vite.
  • de gêner moins de monde car votre rayon de « nuisance » est réduit.

Il n’y a qu’à mettre un leash de 10’ sur une 5’6 pour comprendre ;-))))

Ce n’est que dans les très grosses vagues qu’on monte en taille de leash. Hors sujet ici…

Le diamètre est aussi un point important : fin on va plus vite mais on risque de casser au-dessus d’une taille d’homme.

Enfin, on le change tous les ans. C’est agaçant mais c’est votre gilet de sauvetage. Sinon vous êtes obligé de surfer avec un gilet de plaisancier homologué NF (mais naaan ?

Pad or no pad ?

La question du pad se résume souvent à un choix esthétique pour looker sa board. Mais ce qui semble être un artifice pour les non pros est en réalité une aide précieuse.

Si le surf est « l’art du placement », il faut alors bien placer ses pieds sur la planche. Et quoi de mieux qu’un repère sensitif pour dire : « ok, je suis au sweet spot pour ce turn. »

Il y a 40 ans, on avait ce repère avec l’enfoncement qui se creuse sous le pied sur les planches en PU. Mais c’est un peu daté comme délire non ? On aime ou pas, chacun son choix.

Si les enfoncements vous semblent être une solution un brin moyenâgeuse, vous pouvez aussi ne waxer que les sweet spots : hummm… grand écart garanti… C’est looké, ça fait pro, mais c’est vraiment jouer avec sa descendance… ?

Coller des bons pads est donc indispensable. Ils diront à vos pieds s’ils sont bien placés ou non.

Encore faut-il bien les coller, et là on voit de tout.

Alors la règle est simple pour le tail pad : collé juste devant le plug de leash ! En clair, il doit être reculé à fond. C’est à cet endroit que vous aurez le feeling magique :

  • pied sur le plat du pad pour les turns tranquilles.
  • pied sur le kicker pour tout déchirer ou poper pour les reverses.
  • pied devant le pad pour tuber.

C’est supra simple.

Et pour le front pad ?

Encore marginal il y a 5 ans, il est en passe de devenir incontournable avec la mode des airs à gogo.

Où le placer ? C’est assez simple parce qu’il est long, donc on a de la marge.

En général on considère que le sweet spot du pied avant pour les turns est entre le tiers arrière et le centre du front pad. Car dans les moves vous aurez tendance à avancer, soit en réception, soit pour tuber. En revanche votre pied ne reculera jamais derrière ce sweet spot. C’est insurfable.

Vous avez collé le tail pad, alors mettez votre pied au centre de celui-ci et avancez le pied avant jusqu’à votre stance naturel. En général ce point est le tiers arrière du front pad.

En réalité, sur un shortboard c’est facile de le placer, donc sur un mid length c’est au même endroit. Ça paraitra un peu reculé mais c’est normal. Et vous pouvez en coller un deuxième devant si besoin.

Notez que les pads ne vous dispensent pas de waxer. Devant, derrière, on waxe on waxe on waxe.

Alors quels pads choisir ?

1/ Celui qui matche avec le shape de votre board. On peut le recouper avec une lame de cutter neuve, mais mieux vaut éviter le carnage.

2/ Celui qui vous plait, car c’est important d’aimer sa board.

Comment le coller ?

  • On le colle sur une board neuve car sur une planche déjà waxée c’est l’enfer : elle restera toujours grasse. Dans ce cas dewaxez puis nettoyez à l’essence F pour retirer le gras, et attendez 24h pour frotter avec un micro fibre propre avant de coller le pad.
  • On colle un pad bien droit, c’est plus joli ? Et on colle le tail pad au plug de leash !!! A 2cm devant au maximum.
  • On le positionne sur la planche sans retirer les films de protection du double face. On ajuste tout nickel. Si vous êtes fébrile, dessinez quelques repères au crayon à papier sur la planche.
  • On commence toujours par la partie centrale du pad.
  • On décolle l’avant du film sur 5cm qu’on rabat vers l’arrière.
  • On le place à nouveau. Quand c’est top, on presse l’avant pour figer la position avec la colle sur la board.
  • On soulève l’arrière du pad pour retirer la suite du film de protection.
  • Et on colle le reste vers l’arrière sans trop l’étirer ni le tourner.
  • On presse dessus bien fort car les colles réagissent à la pression avant tout.
  • On saucissonne le kicker du tail pad avec du scotch papier bien en pression pendant 24h.
  • On déballe 24h après et go !!!

Et si jamais une pointe du pad se décolle, on recolle à la colle rapide en gel sous un pad parfaitement sec. On n’attend pas 15 jours pour le faire, sinon tout le pad va partir. C’est un petit entretien à faire parfois, quand on a la combi qui a accroché dans le pad un peu fort par exemple.

J’allais oublier :

  • un pad est aussi un super antidérapant qui reste doux pour la combi.
  • il protège la board des chocs.
  • il crame la peau.
  • il vous évite de waxer toutes les 20 minutes…
  • il ajoute de la valeur à votre planche pour la revente.
  • et il look grave votre board.

Quelles dérives ?

Les ailerons livrés avec nos planches sont suffisants pour les exploiter correctement.

Mais si on sait que 50% des performances d’une planche viennent des dérives, un pro voudra forcément ajuster le jeu de dérives à son gabarit, son style, ses goûts…

Certaines dérives favorisent la vitesse, d’autres les turns, d’autres l’accélération etc… Il y a des descriptions complètes sur leurs propres fiches produits. Une bonne lecture au coin du feu de camp ?

Si on résume :

  • Les boards qui visent l’accélération : typiquement les fish, les gros swallow, et les Simmons en grandes tailles, sont souvent montées en twin avec des belles keels, ou en quad pour les déclinaisons modernes. Ces dérives favorisent la prise de vitesse en axant fortement le rail sur sa trajectoire.
  • Les boards maniables avec un tail rond sont bien souvent en trifin, 2+1 (deux latérales et une centrale US réglable), ou en twin si la carène est affublée de channels pour guider les flux.
  • Les boards gunny dérivées de planches aux tails pincés sont en single pour la pureté des lignes, ou en trifin pour la maniabilité. Le 2+1 (deux latérales et une centrale US réglable) reste le montage royal car il permet tout à l’envie.
  • Les mini longboards sont en single pour la pureté des lignes (mais avec des perfs bridées), ou en trifin pour la maniabilité (mais on sort un peu du programme). Le 2+1 (deux latérales et une centrale US réglable) reste le montage idéal car il donne le plus de rendement à ces petits longboards.

Un montage 2+1 est un set-up de dérives composé de deux petites dérives latérales et d’une grande dérive centrale. On le retrouve sur de nombreuses planches de surf mid-length ou sur des longboards car il offre un excellent compromis entre la maniabilité d’un thruster et la stabilité d’un single fin (pour faire simple 😉). Vous pouvez affiner cet équilibre en ajustant la position de la dérive centrale comme expliqué ci-dessous.

Régler votre set-up 2+1

Tandis que les petites dérives latérales sont fixes dans leurs boîtiers, la dérive centrale peut se régler le long de son boîtier US. Bien que le rail de ce boîtier standard offre une large course de réglages, tout se joue sur 2 cm quand il s’agit d’un montage 2+1.

En effet, la base du bord d’attaque d’une dérive centrale sur un montage 2+1 doit se situer entre 0 et 2 cm de distance des tips des dérives latérales. Il suffit donc à l’aide d’une latte ou d’une ficelle tendue de vérifier la position de la dérive centrale par rapport à ces tips.

En choisissant 0 cm d’écartement, on favorise la mania.Réglée avec 2 cm d’écartement, comme dans l’illustration ci-dessus, À 2 cm on mise sur plus de stabilité pour une conduite plus coulée. Pour bien comprendre ce réglage, imaginez qu’il s’agit de l’empattement des roues d’une planche de skate. En réduisant l’écart entre l’axe avant et arrière des roues on obtient un skate très vif qui tourne sur place. Pour cruiser à la cool sur un skate de downhill, on utilise un empattement nettement plus important pour gagner en stabilité.

Si vous montez de plus grandes dérives latérales avec un tips plus reculé, il faudra également reculer votre dérive centrale. La règle est universelle.

Pour les montages 2+1, une plus grande centrale stabilise la planche et allonge les courbes. Des plus grandes latérales boostent la vitesse en courbe. On allonge les unes et pas les autres, ce sont des vases communicants : une grande centrale avec des grandes latérales c’est trop, votre planche sera ingérable.

La taille des centrales US : 6’’ à 9 en 2+1 et 8’’ à 11’’ en single (7’’ et 10’’ étant les références de chaque montage).

La matière des dérives est après le shape le point le plus important : il faut des fibres. La rigidité est la clef des bonnes dérives. Si vous montez en gamme, montez en rigidité. Et notez que des dérives en fibres sont réparables facilement en cas de choc avec un caillou par exemple.

Quelle housse ?

Pour la housse, on prend un poil plus grand que la board. D’abord pour y mettre la board, puis pour se laisser la place d’y ajouter les dérives, des protections, etc… Attention, trop grand ça claque sur les barres de toit et c’est à se pendre au bout de 100km ?

Day bag ou luxe bag ? Le nom est une réponse. La luxe est idéale en voyage mais prend pas mal de place au quotidien. La Day bag est géniale pour les sess de tous les jours.

Chez GONG les deux types sont très renforcés. A vous de trancher.

Quel quiver ?

Quand on s’intéresse à une planche rétro, c’est qu’il nous manque quelque chose, soit pour surfer d’avantage, soit pour « mieux » surfer certains jours. Dans tous les cas, c’est le moment idéal pour s’intéresser à d’autres choses afin de passer plus de temps sur l’eau, du moins tout le temps disponible dans de bonnes conditions.

Passer au surf foil pour enfin surfer cette vague solitaire de 30 cm qui n’intéresse personne mais qui vous donnera les vagues les plsu longues de votre vie.
Un quiver de wing pour vous gaver les jours ventés ?
Un SUP pour aller vous balader à la cool ou en famille ?

Le temps que vous passerez sur l’eau sur un support enrichira votre pratique des autres supports. Rien ne remplace l’expérience, le temps en mer, la variété des conditions météo, le partage avec les éléments et les copains.