TEAM NEWS : MALO SUR LE PODIUM AU CAP VERT !

Les nouvelles règles de la GWA en Wave confirment le bond des performances sur l’unique épreuve au calendrier en 2025 !

Depuis l’épreuve spectaculaire de l’an dernier où Malo avait décroché la victoire dans des conditions épiques, nous étions nombreux à attendre le retour des compétiteurs sur la célèbre vague capverdienne.

D’autant plus que cette édition adoptait un changement de règle majeur avec la possibilité d’utiliser la wing pour envoyer airs et tricks au-dessus de la lèvre. Une évolution du règlement qui a permis aux compétiteurs de montrer tout le potentiel de leur sport dans les vagues.

On assiste dès l’entrée en lice des prétendants au titre à des airs et slashs impressionnants avec la wing en main, pour compléter ce qui reste l’essentiel de la note attribuée par les juges : le surf en mode freefly avec fluidité et engagement.

Wing foiler : Malo, team rider GONG, en Lethal FSP Pro, Droid Aramid X, mât HM85, front wing Fluid H et stab Surf-Freestyle. Photo : GWA.

Usual suspects

Dans des conditions de qualité mais incomparables à l’engagement qu’impliquaient celles de l’an dernier, les favoris se distinguent dès leur premier round en affichant les meilleurs scores du plateau. Dans ce groupe on retrouve Cash Berzolla qui frappe fort dès son premier heat avec 17,03 points dans le style totalement débridé qui le caractérise et que le nouveau règlement laisse exprimer sans réserve. Dans un heat un peu plus lent faute de séries, Malo assure sa qualification pour le round suivant avec sa fluidité et son engagement sur les sections les plus critiques. De beaux enchaînements permettent également à Finn Spencer, troisième mondial en 2024, de signaler aux finalistes de l’an dernier qu’il faudra compter avec lui.

Wing foiler : Malo, team rider GONG, en Lethal FSP Pro, Droid Aramid X, mât HM85, front wing Fluid H et stab Surf-Freestyle.

Demi-finales, mini-finale et finale

Dans le dernier carré on retrouve le top 3 mondial en 2024, Cash, Malo et Finn, rejoints par Liam Coralle qui s’est défait en quarts de finale d’Axel Gerard, malgré une vague impressionnante de ce dernier dans laquelle il pose le premier backflip de la compétition. Un signal que le surf reste aux yeux des juges prépondérant dans la note finale.

Lors de la première demi-finale, Malo fait face au canadien Finn Spencer. Il lance les hostilités avec deux vagues à faible potentiel sur lesquelles il enchaîne quelques turns d’échauffement. Sur la première vague de série qu’il parvient à attraper, il sort le grand jeu avec un florilège de turns engagés, de slash avec drift sur le foil et d’airs au-dessus de la lèvre. Un vague noté 9.07 qui lui offre l’ascendant sur son adversaire en milieu de heat, et qu’il renforce avec un 7,27 quelques instants plus tard. De son côté, Finn joue sur ses forces avec de longues courbes qu’il ponctue de turns off-the-lip pour un 8,00.

Alors que le heat semble ne plus pouvoir échapper à Malo, Finn qui avait mis quelques minutes à regagner le large après une chute sur sa dernière vague, se retrouve sur une série inespérée à 20 secondes de la fin. Le canadien ne flanche pas et surfe sa meilleure vague de l’event, au meilleur moment, et décroche la victoire d’un cheveu avec 0,06 point sur Malo.

Une énorme déception à laquelle Malo répond de la plus belle des manières avec la meilleure performance de l’event lors de la mini-finale où il score la meilleure vague de l’event (9,50) , et le meilleur score combiné (17,57), face à Liam sortit quelques instants plus tôt par Cash.

En finale, Cash prend rapidement le lead avec deux vagues à 8 points et semble être parti pour une victoire facile mais Spencer revient dans le heat avec un 7,6 et un 8,0. Le suspense est entretenu jusqu’à la dernière minute mais le canadien n’atteindra jamais les 16,20 de l’américain qui confirme son titre avec cette victoire.

Whyte et Suardiaz

La finale féminine, qui s'est tenue sous le sunset, a opposé Moona Whyte à Nia Suardiaz. Nia a commencé fort avec une vague surfée avec assurance notée 8,07 points, prenant rapidement l'avantage. Moona a eu quelques difficultés à choisir ses vagues en début de heat et, malgré les opportunités qu’elle a pu se créer en fin de heat, cela n'a pas suffi pour dépasser Nia. Faisant preuve d'une excellente fluidité et d'un style remarquable, Nia a tiré parti de la nouvelle règle autorisant les figures aériennes sur la vague, terminant avec un impressionnant score total de 17,04 et remportant ainsi le titre mondial GWA Wingfoil Wave 2025.