HOW TO : CHOISIR SA PLANCHE DE WING !!!

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HOW TO : CHOISIR SA PLANCHE DE WING !!!

Parce que notre rôle a été et sera toujours de vous accompagner tout au long de votre progression, nous avons créé une rubrique How To sur tout ce qui touche à la pratique de la Wing. Du basique aux moves les plus radicaux, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour comprendre et améliorer votre technique.

La longueur :

Elle facilite l’équilibre tout en augmentant la glisse et l’inertie. En dessous de 6′, les débuts sont plus complexes car l’équilibre est délicat.

Les grandes questions sont :

Avez-vous de la place pour ranger et transporter votre planche de Wing ?

Une 6′ rentre partout, une 7′ passe facilement dans une Golf, et une 8′6 demande un garage et des barres de toit. Évidemment une 5’0 est absolument magique à transporter, mais elle demande une certaine expérience.

Planche de Wing gonflable ou rigide ?

A ce jour nous ne connaissons pas de planche gonflable capable de performances correctes en Wingfoil. Elles se déforment beaucoup et restituent très mal les informations, rendant le pilotage hasardeux. Nous préconisons l’usage de planches rigides sauf à ce qu’une marque apporte une innovation significative pour rendre le gonflable comparable aux performances du rigide.

Voulez-vous winger cool ou radical ?

En dessous de 6′ les planches sont très vivantes alors qu’au-dessus de 6′ elles sont super cools et boostent vos débuts.

Une planche plus longue augmente aussi l’inertie, d’où la nécessité de la brusquer dans certains virages, ce qu’elle aimera moyennement. Mais cela offre aussi une glisse incomparable, très smooth. Une grande longueur permet aussi de voler très tôt en glissant relativement vite sur l’eau avant le vol sans trop d’efforts pour accélérer et tenir l’équilibre. Une planche plus longue va aussi conserver sa trajectoire sur l’eau, être plus docile. Dans les premières sessions on a beaucoup de mal à contrôler la trajectoire et avoir assez de vitesse avant de voler. Il est donc fondamental de garder de la longueur lorsque vous débutez.

Une planche plus courte permet des virages radicaux, voire de casser les courbes pour une conduite plus trash. C’est un autre style, très technique et physique, qui condense de l’énergie pour mieux la bruler dans les moves. On pompe plus facilement et la board répond instantanément.

Les planches très petites, en dessous de 5’0, ont une vitesse de glisse très faible. L’équilibre à l’arrêt et avant le vol est précaire car il combine la gestion de l’instabilité AV/AR en plus de bâbord/tribord et une portance réduite. Mais en prenant un volume et une largeur raisonnables, on peut envisager de winger ce genre de planche sans être champion du monde. Elles sont ultra réactives, offrent de hautes performances, et facilement transportables.

 

La largeur :

Avec l’épaisseur, elle conditionne l’équilibre et la portance mais aussi la maniabilité.

Les débutants doivent vraiment embarquer de la surface et du volume pour tenir debout. Le foil rend cette largeur importante totalement transparente en vol. Mais en progressant vous allez prendre des angles plus importants sur les bords et dans les courbes. Une partie du rail viendra toucher l’eau et mettre un coup de frein désagréable. Mais cette largeur vous apporte un confort incroyable. Alors tout est question de compromis sachant qu’il vaut mieux en avoir trop que pas assez.

Une planche de Wing de 26’’ est une planche dite étroite. 29’’ est une planche « normale ». Une planche de 31’’ est dite « large ». Ce sont des bons repères. Mais on peut aller très en deçà ou au-delà selon les programmes et les besoins des utilisateurs.

En effet, une planche étroite va vite sur l’eau mais en vol ça ne change presque rien. Dans le vent fort une planche étroite offrira moins de prise au vent désagréable. Mais dans des vents normaux, la largeur génère de la portance et donc de l’accélération au démarrage. Le préjugé sur la largeur qui casserait la vitesse est infondé dans 95% des sessions.

L’outline :

Cette courbe extérieure de la planche de Wing reprend les éléments de longueur et largeur mais la manière dont le shapeur va joindre les 4 « coins » de la planche va tout conditionner.

On utilise souvent les données OFO (one foot off), mesures de la largeur à 30 cm de l’avant et de l’arrière. Cela donne de bons repères sur la courbe de l’outline. Mais en Wing, on utilise des planches très courtes. Du coup, les OFO sont peu parlants.

Le plus important est la forme générale de la planche :

– Outline rectangulaire, larges extrémités : équilibre facile, décollage précoce, planche compacte pour un plus faible prérequis technique.

– Outline ovoïde, extrémités plus minces : équilibre technique, décollage plus tardif, mais réactivité et contrôle au top.

En effet, plus le tail est large comparativement au maitre bau, plus la planche plane tôt et accélère fort. Ce sont des planches dites puissantes avec beaucoup d’accélération. De même, un nose pincé sera plus maniable car il y aura moins d’inertie. Par contre, il portera moins sereinement et poussera à la faute sur l’eau.

Notez que l’outline conditionne beaucoup la stabilité directionnelle sur l’eau. Une planche carrée va très droit, une planche ronde tourne sur place.

L’épaisseur :

L’épaisseur maximum est une donnée sans grande importance. Une planche de Wing est faite pour voler, donc 1cm de plus ou de moins au bout d’un foil d’1m dans le clapot ne changera pas votre vie ; à condition d’avoir le bon volume sous les pieds. Moins de 4’’ d’épaisseur est une planche fine. Dans les 5’’ on est au standard. Au dessus de 5’’ c’est épais.

Le plus important est la répartition de cette épaisseur.

Latéralement :

Une planche très domée (au pont en forme de dome) sera souvent très instable sur l’eau et moins contrôlable en vol. A l’inverse, une planche au pont plat sera généralement super stable et réceptive à vos appuis qui seront franchement connectés à la conduite du foil car le pont à 90° du mat est une sensation très claire et analysable en live. Un pont courbé est compliqué en sensations, y compris un pont trop creusé qui relèverait les extrémités de vos pieds. Marcher avec des talons n’est pas ce qui se fait de plus précis. C’est pareil en foil. Donc : un pont plat ou presque est idéal.

Pour avoir un repère, sachez qu’une board plate d’un pouce plus fine au centre qu’une planche domée, est aussi stable en général.

Longitudinalement :

Une planche qui a peu de volume au tail est souvent instable. A l’excès, c’est une planche qui sera très sensible aux mouvements d’eau dans les phases d’attente à l’arrêt. Un déséquilibre trop grand dans la répartition des volumes sera vecteur de comportement parasites et souvent cette planche se révélera mauvaise et brusque.

On va privilégier une répartition quasi homogène dans les deux tiers arrières, lieu des appuis, pour finir de plus en plus fin en s’éloignant des pieds vers le nose.

 

Le scoop :

Il faut être vigilant sur la ligne de scoop (la banane) des planches de Wing. Il n’est en effet pas rare de voir des scoops absolument inefficaces vu les opportunistes qui se jettent dans ce business.

Souvent, les idées de départ sont bonnes mais elles dérivent parfois. Par exemple, il n’est pas rare de voir des boards de Wing avec une grosse spatule avant. La fonction théorique est de mieux passer les vagues et absorber les touchettes. C’est une erreur. Trop de scoop à l’avant offre une surface plus verticale à l’eau et donc plus de prise. La planche va donc buter et vous faire tomber.

De bonnes idées poussées trop loin amènent souvent à de lourdes erreurs. Une bonne planche est un juste compromis, qui parle à l’œil tout comme un animal marin semble taillé pour son environnement.

Un scoop doit être harmonieux et surtout en lien avec tous les autres paramètres du shape.

Le travail de carène :

La raison doit l’emporter sur le cosmétique. Une carène très compliquée, on a connu ça dans les années 80. Les tulipes etc… ça faisait vendre et ça cachait la misère technologique.

Le travail de carène peut apporter de réels bienfaits, s’il est appliqué à juste escient. Dire qu’un double concave profond sous le nose colle moins est un abus de langage. Il offre plus de surface, donc il colle plus, mais cette surface entre en contact avec l’eau plus progressivement qu’une surface plate, donc il amortit le contact avec l’eau, donnant l’illusion de plus de glisse. Si c’est l’amorti que l’on cherche, alors oui le double concave marqué est une solution. Mais il fait perdre du volume que l’on doit rattraper par plus d’épaisseur ou de longueur, et donc plus de rail, donc plus de contact dans les courbes etc etc etc…

Rien n’est simple en matière de shape car rien n’est isolé des autres paramètres. Le compromis et la modération sont souvent les meilleures solutions. Dans le travail de carène, il faut absolument penser la carène en action dans toutes ses phases.

Quel volume de planche de Wing ?

Vous devez idéalement avoir un solde de volume positif. Votre poids plus celui de la planche doit être inférieur au volume de la planche. N’hésitez pas à prendre un peu de volume et de largeur si vous n’êtes pas certain de vos appuis.

Vous pouvez prendre un volume suffisant pour flotter, de l’ordre de votre poids + 10 = volume nécessaire.

Exemple : je pèse 80kg + 10 = 90L pour flotter à condition de ne pas débuter. Et si je veux du grand confort il faudra passer sur 110L.

On conseille de prendre un bon 20L de plus pour les jeunes expérimentés. Pour les débutant : 40L d’extra de volume sont nécessaires.

L’expérience en Wing montre que nous faisons sans cesse de petites erreurs qui grèvent la flottabilité au démarrage. Le plan d’eau est rarement comme un billard et chaque défaut de surface vient lui aussi grever la flottabilité. Alors même si l’appui sur la wing va vous aider, prendre une planche trop maigre sera une galère.

En wing, vous pouvez aussi faire des waterstarts avec des planches minuscules si vous avez un super niveau et envie d’une réactivité maximum. Vous pouvez passer sur des volumes négatifs. Jusqu’à votre poids – 10 = volume vous pouvez partir à genoux en vous appuyant sur la wing sur l’eau. En dessous de ce volume il va falloir faire des waterstarts en coulant la planche : c’est très technique, très physique, et vous perdez la moitié basse de votre plage de vent. A chaque chute il faut tout recommencer… Pas très drôle, et un gain de performance très discutable. Mais certains adorent et c’est beau en images.

Quelle technologie ?

Vous avez trois grands choix :

1/ Les planches monolithiques : un pain et des couches de fibre, de tous types, nobles ou pas.

C’est simple, rapide à produire, rapide à casser et pas cher.

2/ Les planches en sandwich : un pain, un matériau de sandwich et des couches de fibre, de tous types, nobles ou pas.

Ce qui va conditionner la solidité de votre sandwich, c’est principalement son épaisseur. Oui, la densité du matériau affecte sa solidité, mais la base des qualités du sandwich se trouve dans la distance que le matériau de sandwich impose entre les couches de fibre. Ensuite interviennent ses propriétés mécaniques.

Donc le sandwich bambou de 0,6mm d’épaisseur sera moins solide que le sandwich PVC de 3mm d’épaisseur, lui-même moins solide que le sandwich PVC de 5mm d’épaisseur, lui-même moins solide que le sandwich nid d’abeille de 10mm d’épaisseur etc…

Mais plus le matériau de sandwich est fin, plus il est facile de le contraindre sur les formes complexes d’une planche. Donc on gagne du temps et de l’argent. Concomitamment, les prix de ces matériaux vont aussi crescendo dans l’ordre ci-dessus, ordre de leur noblesse.

3/ Les planches gonflables :

A ce jour nous ne connaissons pas de planche gonflable capable de performances correctes en Wingfoil. Elles se déforment beaucoup et restituent très mal les informations, rendant le pilotage hasardeux. Nous préconisons l’usage de planches rigides sauf à ce qu’une marque apporte une innovation significative pour rendre le gonflable comparable aux performances du rigide.

Chez GONG nous ne faisons que des planches haut de gamme. Nos prix bas s’expliquent uniquement par notre choix de distribution exclusivement en direct.

Vous avez le choix entre :

– Le FSP 2X qui est à la fois léger et hyper solide. C’est la technologie best-seller car elle mixe le plus d’avantages dans un prix très raisonnable.

– Le Wood 2X qui est bien moins cher, mais moins léger.

– Le FSP Pro qui voit son sandwich PVC couvert d’une robe full carbone hyper dynamique.

Pour qui ?

Débutant sans expérience : Zuma en grande taille.

Débutant sportif : Zuma à votre taille.

Débutant en Wing mais déjà foileur : petite Zuma, grosse Lemon ou Flint pour la polyvalence.

Expérimenté cherchant le couteau Suisse : Mob 2taste.

Expérimenté qui veut un combo SUPfoil / Wing hautes perfs : Flint.

Tous ceux qui veulent des hautes performances en Wing : Lemon.

Pour quoi ?

– La Mob 2taste est la planche polyvalente par excellence, SUP, Foil, Wing.

– La Zuma est la meilleure planche pour débuter et progresser en Wing.

– La Flint est le meilleur rapport compacité / facilité en Wing.

– La Lemon est la quintessence de la Wing, le Graal.

Quel quiver de boards de Wing ? 

Pas besoin de beaucoup de planches en Wing, car bien souvent vous ferez tout avec l’élue de votre cœur.

Il n’y a bien que sur la Lemon qu’on peut se laisser tenter par deux volumes complémentaires. Ou éventuellement compléter une petite Lemon par une Flint généreuse pour l’été.

Vous pouvez bien entendu compléter votre quiver Wing avec une palette de stand up paddleboards sans foil. Et des planches de surf pour les jours sans vent, histoire de ne jamais rester sec.

Good to know :

Le foil stabilise fortement une WING quand on y est habitué. Ne comparez pas la largeur des planches de WING sans foil avec celle des WING avec foil. 5cm de moins est indolore avec un foil, sauf avec un fort back wash.

Cette largeur en moins est nécessaire pour faire accélérer ces toutes petites planches à la rame et ne pas partir trop late.

Avoir un peu d’eau sur le tail stabilise la planche. Parfois trop de volume est pire que tout. C’est très vrai dans les planches compactes qui font culbuto.

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