FEEDBACK : SIRUS
- News
- Surf

La nouvelle front wing Sirus est passée sous les pieds de plusieurs membres du staff et de plusieurs copains sur un de nos home spots pour le pumping et également en surf foil dans une petite houle knee to waist high. Voici un premier retour de David.

“On a l’habitude de faire des sessions after work de dockstart quand il n’y a ni vent ni vague. Les objectifs de la session sont toujours les mêmes : aller très loin, si possible en revenir et évidemment chambrer celui ou celle qui fait un gros plouf dès le départ ou une contre-perf 😉 Eh bien la Sirus va nous obliger à redéfinir ce que loin signifie et à partir de quand on peut chambrer quelqu’un ! 😉
Sur les premiers essais on a pulvérisé tous nos records perso. Sans forcer !
C’était impressionnant. J’ai commencé avec la 116. Tout le monde parvenait à pomper sur des distances folles sans se mettre dans le rouge physiquement. La Sirus offre de la portance à bas régime pour se lancer et de la glisse quand on accélère grâce à son haut ratio. On a le beurre et l’argent du beurre ! 😉 Cette portance donne énormément de répit au départ. On a le temps de se caler tranquillement sur le bon rythme et de faire monter la board pour limiter la traînée du mât.
Comme on est moins dans le dur physiquement, on peut se concentrer sur la technique de pumping. On a le temps de repositionner les pieds si on est mal parti, de recentrer le stance pour soulager l’effort dans les jambes et d’affiner l’amplitude du pumping pour préserver son énergie. C’est vraiment un cercle vertueux.
Au final on a pu essayer toutes les tailles. La Sirus 116 va loin, la 136 très loin, la 156 est un véritable planeur et la 186 tue le game ! Aller loin signifie surtout qu’on n’est pas obligé de taper dans le cardio. Je dirais que le choix de la taille n’est finalement pas tellement lié au gabarit en pumping mais à la cadence qu’on souhaite donner. Evidemment, pour les plus grandes tailles il faut un spot adapté, ce qui était notre cas avec un quai flottant à hauteur d’eau qui permet de faire passer l’aile sous le quai. Dans les courbes, la Sirus 116 permet de tourner quasi aussi court qu’une grande Fluid-T. A partir de la 156 il faut élargir le rayon de la courbe mais ça le fait sans problème.
“On reste largement en contrôle au décollage.”
La veille on avait testé la Sirus 116 et la 136 en surf foil. J’appréhendais un décollage trop violent du fait de sa portance mais au final le take off se gère aussi bien qu’avec une Veloce ou Fluid XXL (je fais 83kg). On reste largement en contrôle au décollage. Du fait de son haut ratio elle est un peu plus technique dans les premiers appuis après le take off mais sa portance permet de s’autoriser quelques approximations. Son rail to rail dans la vague est celui d’une aile à (très) haut ratio. On est donc plus sur une conduite longboard que shortboard, surtout avec la 136. La 116 était très proche d’une Fluid XXL-T en rail to rail. Ça reste donc très cool, il suffit d’adapter son style au surf.
La grosse révélation c’est évidemment le pumping, le cœur de son programme.
Premièrement à la relance en sortie de vague où on peut se permettre de sortir sans vitesse ni hauteur et malgré tout être à mach 3 dans les mètres qui suivent. C’est ouf. Une touchette ne signifie plus le début de la fin. Au contraire, on peut s’en servir comme rebond pour repartir. L’effort n’est pas démesuré pour se relancer et surtout on atteint facilement un rythme de croisière pour “récupérer” et repérer une série au large. Des performances qui mettent en confiance pour aller chercher la série au loin, ce qui fait encore gagner pas mal de mètres ! Sur cette session on s’est régalé en connectant des lignes de houle bien au-delà du line-up. Sans être plus essoufflé que si on avait connecté une vague juste derrière. Bien qu’il s’agissent d’une aile de pumping, on peut clairement s’amuser avec dans les mini vagues et connecter comme jamais.”