Switch and duck jibe

Le switch hand duck jibe est une variante du jibe qui lorsque bien exécuté permet de gagner en fluidité et rapidité dans la transition d’un bord à l’autre.
On profite d’une poussée qui est plus continue que lors d’un jibe classique et les mains sont en position avant même d’avoir passé l’axe du vent pour repartir le couteau entre les dents sur l’autre bord. Une variante du jibe qui est donc assez intéressante pour gratter quelques mètres au copains en mode slalom 😉












On peut l’attaquer en position normale ou en switched stance comme sur cette illustration. Contrairement au jibe classique où on laisse la wing empanner devant soi, le changement d’amure se fait avec la wing au-dessus de soi, avec la wing qui se retrouve vent arrière au moment de passer l’axe du vent. Il faut donc avoir de la vitesse et la wing horizontale pour ne pas se faire dépasser par la puissance du vent. Une manœuvre à éviter lorsqu’on est surtoilé.
A la différence d’un duck jibe on effectue un switch des mains avant de changer d’amure (alors qu’on le ferait précisément au changement d’amure pour un duck jibe). La bonne exécution de cette manœuvre sera le résultat d’une bonne coordination. Votre wing suit la trajectoire de votre board avec un léger temps de retard. Une question de timing qu’on peut suivre image par image dans la séquence ci-dessus. On voit clairement Malo prendre la wing en switch hand au moment d’entamer son 180. Il s’écarte ensuite du vent en maintenant la wing au-dessus de la tête. Passé l’axe du vent, il envoie la main avant vers le nouveau sens de la marche en la maintenant au niveau du visage, ce qui maintient l’aile horizontale. Si vous n’êtes pas parvenu à agripper la poignée arrière, no stress car c’est la main avant qui guide le mouvement. La ruse est d’attaquer ce move avec la main avant en pronation (paume vers le bas) pour tourner la wing sans se tordre le poignet.
Variante : on peut attaquer soit grand large et ne jamais se sentir passer à contre, soit passer à contre au travers avant d’attaquer la courbe, mais cette deuxième option est souvent moins fluide.