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INTERVIEW : GUILLAUME SORTON !!!
Le longboard custom Incredible 9’8 Pink PU Made In La France, est venu compléter le quiver de Guillaume. Il partage avec nous son amour des beaux shapes.
Peux-tu te présenter stp ?
Je m’appelle Guillaume Sorton, j’ai 42 ans et je suis prof de Sciences Physiques au collège Jean Hay à Marennes (17) depuis 4 ans (coucou à mes élèves…). J’ai depuis tout petit toujours été attiré par l’océan mais habitant à Poitiers, je ne pouvais profiter de la mer que pendant les vacances d’été. Au début des années 90, je suis tombé sur un numéro du magazine Surf Session avec un certain Kelly Slater en couverture, et là je me suis dit Wahou je veux faire ça… Mais pas facile quand personne dans ton entourage n’y connait quelque chose. J’ai commencé par le skim, puis la planche à voile et enfin le surf en 1995. Très vite j’ai essayé de faire le plus possible d’activités dans l’eau : le longboard classique, le shortboard, le SUP, l’alaia, le bodysurf, la pirogue OC1 et dernièrement le surf foil. J’aime bien la philosophie hawaïenne du waterman où il faut être polyvalent dans l’eau.
“L’achat d’une planche se base essentiellement sur le shape que je recherche puis les finitions. Il faut qu’il y ait un coup de cœur.”
Quels sont tes critères de sélection avant d’acheter une planche ?
L’achat d’une planche se base essentiellement sur le shape que je recherche puis les finitions. Il faut qu’il y ait un coup de cœur. Pour moi l’idéal dans un quiver est d’avoir au moins 2 planches : un shortboard et un longboard. Je n’ai jamais réussi à choisir entre les deux. Pour le shortboard j’ai un faible pour les montages en quad avec un avant assez large. J’ai une Catch 5’6 que j’adore. La prochaine sera certainement la Fork 5’6. Pour le longboard j’aime bien un shape très classique : un nose rider avec un beau concave sous le nose, square tail et rail assez rond le tout en single dérive Pivot. J’aime bien le polyester pour les longboards car les planches sont un peu plus lourdes et c’est idéal en classique pour avoir une certaine inertie.
Peux-tu nous présenter ton quiver actuel ?
Depuis quelque temps le quiver grâce à GONG s’est un peu élargi. . Pampa 9’6 PU : pour les vagues autour d’un mètre et les spots de repli d’hiver. . Incredible 9’8 PU Made In La France : La planche idéale pour les sessions d’été, à travailler les pas croisés et les noses. Là aussi dans les vagues d’un mètre. L’hiver elle ne sort quasiment jamais. . Catch 5’6 EPS : quand il y a plus de 1,2m, j’aime bien surfer des petites planches. La Catch est idéale pour se faire plaisir et enchainer les rollers. . Pie 5’11 PU : Là aussi lorsque les vagues font plus de 1,2m mais pour des vagues un peu plus molles et longues. Belle vitesse et belles courbes. Je la sors parfois l’hiver également sur les spots de repli. . Carter 9’ PU : C’est la planche que j’utilise le plus en hiver. Petite ou grosse houle, elle passe partout et permet de partir bien avant le déferlement de la vague. C’est confortable quand l’eau est froide. . Foil Matata 3CS 5’0 + Allvator 65 L : C’est la découverte de l’année. Merci à mon pote Cédric. Ça a augmenté le nombre de sessions dans l’année et cela pour plusieurs raisons : la possibilité d’en faire dans des conditions qui ne sont pas favorables au surf et le nouveau défi que ça représente, même si la progression est lente, mais à chaque session on comprend un petit truc en plus.
. SUP 10’6 : il ne sert pas beaucoup en ce moment.
. 2 alaia 7’ en paulownia fabrication maison : parfois sur une fin de session pour rigoler, car ça glisse fort et le tout en drift. Rigolade assurée.
. WOO féline OC1 : La pirogue est une superbe activité que j’ai commencé en V6 (6 rameurs), puis j’ai continué seul. Les plans d’eau près de chez moi sont idéals pour se balader, travailler le cardio ou encore surfer les vagues de reef seul.
. Palme Da Fin : l’indispensable pour le bodysurf. J’adore le bodysurf car on est au plus près de la vague et les sensations sont géniales.
Amoureux des beaux shapes, j’ai aussi deux ou trois autres planches de différentes marques dans ma collections 😉
Tu as craqué pour une planche custom unique de chez GONG, l’Incredible 9’8 PU Pink. Pourquoi as-tu acheté cette planche ?
J’ai longtemps eu des longboards californiens, mais les prix sont devenus complètements déraisonnables. Cela faisait plusieurs années que je regardais pour acheter une IT 10’ en WCKF mais la largeur (64cm) m’avait toujours freiné. Pourtant j’étais fan du shape : Square tail, blunt nose, décroché à l’arrière, un peu comme la Riddler de Tyler Hatzikian, ce shape hallucinant que j’ai vu la première fois dans “One California Day”.
Il y a trois ans j’ai commandé une Pampa en 9’6 par curiosité. J’y ai vraiment trouvé un super rapport qualité prix. J’ai beaucoup aimé surfer cette planche mais ça n’était pas un longboard purement classique. De son côté, l’Ours commençait à shaper une Incredible custom Sunset Meteor dans les ateliers de GONG. J’ai suivi avec attention sa fabrication. Elle était juste magnifique… Puis la Incredible 9’8 EPS the alternative est sortie avec enfin une largeur autour de 23’’. Je l’ai commandée aussitôt. Superbe planche avec ce tail en bois. Elle a fait tourner beaucoup de tête sur la plage et changer la vision que les gens avaient de GONG. Malheureusement elle était un peu légère par rapport à ce que j’aime surfer en log classique.“J’ai suivi avec attention sa fabrication. Elle était juste magnifique…”
J’ai par la suite hésité à commander l’une des 4 Incredible 9’8 PU résine teintée, mais je venais d’acheter celle en EPS.
J’ai finalement revendu la Incredible EPS et franchi le pas à la fin de l’été pour commander la Incredible 9’8 Pink custom et je ne regrette pas. Elle rassemble tous les critères que je recherchais. Rapide à la rame avec peu de rocker, le bottom est facile, les pas croisés se font en sécurité et elle est d’une stabilité à toute épreuve sur les noses.
“J’ai mis une dérive FCS2 Hatchet en 10. J’aime vraiment bien le feeling.”
Tu t’es mis au surf foil également. Pourquoi ?
J’ai commencé le surf foil il y a maintenant un an grâce à mon pote Cédric. C’était d’abord par curiosité. La première session a été catastrophique : rien à voir avec le surf. Sur la deuxième session j’ai réussi à prendre une vague interminable. C’est la révélation : le vol, la glisse sans frottement et sans bruit, la nouvelle dimension hauteur à gérer. A la suite de ça le Père Noël a amené le nouveau jouet.
Les sessions suivantes ont été très laborieuses (boites sur boites) mais permettaient d’être à l’eau alors que ça n’était pas surfable et d’avoir un nouveau challenge. On a commencé à explorer des endroits non surfables mais idéals pour le foil. On envisage les spots sous un angle nouveau et c’est vraiment génial. Ça a considérablement augmenté le nombre de sessions et quelle satisfaction d’être seulement deux à l’eau quand tous les autres spots sont soit non surfables soit surpeuplés.“On envisage les spots sous un angle nouveau et c’est vraiment génial.”
Qu’est ce qui t’as incité à rejoindre le programme d’ambassadeur GONG ?
Pour l’aspect ambassadeur j’avais déjà envisagé de faire une demande au moment où je me suis mis au SUP en 2007, mais au final ça ne s’est pas fait.
La gamme GONG s’est énormément élargie et comblait toutes mes attentes. En Charente Maritime, on ne voyait que très peu de planches GONG et surtout en surf.
L’esprit de transparence sur la fabrication m’a plu, il n’y a pas ce marketing déconnecté de toute réalité. J’avais envie de défendre ces valeurs et démontrer que les planches étaient de qualités égales, avec des prix honnêtes qui permettent de se faire plaisir sans qu’un salaire mensuel ne passe dans une planche.
Je suis d’autant plus ravi que la gamme s’élargit d’année en année. Je peux donc continuer à être dans l’eau le plus possible sur différents supports pour prolonger cette idée de Waterman.
J’espère jouer mon rôle au mieux 😉
Vous pouvez retrouver la liste de nos ambassadeurs ici.
