INTERVIEW : BORIS THOUIN !!!

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INTERVIEW : BORIS THOUIN !!!

Boris, ambassadeur GONG depuis la première heure, est un véritable waterman. Nage, surf, SUP, foil et maintenant la wing, il partage sa passion pour les sports nautiques avec sa femme et ses deux enfants.

 

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Boris, j’ai bientôt 47 ans, marié à Jessica, je suis papa de deux garçons, Théo 19 ans et Lou 12 ans. Infirmier à Hyères à l’APHP, je m’occupe depuis plus de 20 ans, d’enfants et d’adultes très lourdement malades et handicapés et actuellement de patients touchés par le covid19. J’ai toujours habité au bord de l’eau, Gironde, Charente maritime, Var. J’ai passé mon adolescence à compter les longueurs de piscine et à naviguer en windsurf. L’eau, la mer ont toujours fait partie de ma vie. Je suis également sauveteur en mer dans le cadre de mon travail à l’hôpital qui se trouve au bord de la méditerranée.

Les sports nautiques, c’est une histoire de famille chez les Thouin ?

Cette attirance pour l’eau, les activités aquatiques sont totalement communes et partagées avec Jess et les garçons. Notre vie familiale est rythmée par les entrées de houle et les conditions de vent.

Qu’est-ce que t’apporte le surf et les autres sports de glisse ?

Toutes ces pratiques partagées me permettent de me sentir bien dans mon corps et dans ma tête, je me sens en vie. Côtoyer la maladie, la souffrance, la mort à l’hôpital quotidiennement me font comprendre qu’il faut vivre intensément l’instant. Je le fais chaque jour avec ceux que j’aime.

Pratiques-tu d’autres sports ? Et quelles influences ont-ils sur ta pratique en surf ?

Le sport est une constante dans notre vie. Tous les mois, je nage en moyenne 50 km et roule 500 km en vélo. Je suis nageur en eau libre, rien de mieux pour avoir la caisse et profiter au maximum des conditions. Pour le mental, il y a l’escalade. Nous grimpons en falaise où nous retrouvons le calme aux pieds des voies.

Un petit point sur ton quiver ?

Avec une majorité de planche GONG et des planches fabriquées maison , nous avons pour nous 4 une trentaine de boards. Pour le petit, ce sont les logs avec une préférence pour la Pampa 9’6 qui devient l’arme absolue lorsque le plan d’eau est clean. Pour le creux et rapide, je suis en total confiance avec la Fatal 5’9. Avec les années, j’ai pris goût à surfer dans du gros. J’aime me retrouver seul au large à attendre les gros sets entre excitation et concentration. Pour le gros, ma Moodrive PU est idéale. En SUP, j’ai gardé mes Freaks en 9’2 par 25’’ et par 24’’. Lorsqu’il y a 2 fois ma taille qui arrive, elles rament suffisamment vite pour être dans le bon tempo du départ et tenir la ligne sans problème. Évidemment, depuis 7 mois le foil est arrivé à la maison. Toute la donne a changé. Des nouvelles sensations, une plage d’utilisation incroyable, je m’y consacre entièrement que ce soit en surf, SUP ou wing. J’ai la chance d’avoir un grand nombre de planches, est de choisir avec l’expérience celle qui correspond le mieux avec l’humeur de l’instant.

Peux-tu nous parler de tes débuts en wing foil ?

Fin juillet 2019 en complément de la Zuma 6’6 nous recevons la wing GONG 5m. Quelques minutes sur la Couine Marie 10′ pour comprendre l’aile et après 20 minutes sur la Zuma, premiers petits vols sur le foil. Une sensation terrible et nouvelle. Tout est tranquille en l’air. Le matériel est facile à mettre en œuvre sur la plage, c’est léger sans chichi et lorsqu’on décolle, plus de bruit, que de la glisse avec 12 nœuds de vent.

Tu partages de nombreuses sessions avec ton fils Lou. Un véritable mordu des sports de glisse, non ? Comment se sont passés ses débuts en wing foil ?

Que ce soit avec Lou ou il y a quelques années avec Théo, mes gars ont toujours baigné dans le monde de la glisse. Ils sont tous les deux d’excellents nageurs et vivent et respirent surf. Pour Lou l’apprentissage de la wing a été très rapide. Avec un surf gonflable 7’5 et la wing 5m, il lui a fallu deux sessions pour comprendre le maniement de l’aile. Ensuite, Le dockstart lui a permis de comprendre le pomping en surf foil. Suite à ça, les vols sont arrivés très rapidement avec la Zuma. 35 kg sur une aile avant XL, c’est super facile pour Lou. Pour ne pas trop stresser lorsque je le vois partir et surfer la houle au large, il porte toujours un casque.

Tu es ambassadeur GONG depuis un bon moment, peux-tu nous dire ce qui fait que tu te reconnais dans notre marque ?

Il y a 13 ans, GONG est arrivé dans notre vie. Une rencontre incroyable avec Patrice lors d’une session holdup en SUP et notre visite dans son shop à Marseille. J’aime la mer, les vagues, le surf, l’histoire du surf, j’aime comprendre les différents process de fabrication (j’ai un BTS de chimie). GONG regroupe toute cette approche et je me retrouve dans cette philosophie. Avec GONG, depuis 13 ans j’ai appris à surfer sur tous les types de planches de surf, de SUP,et dans toutes les conditions météo. Maintenant le foil est là et l’histoire continue. À 47 ans et tous ces joujoux, je reste en permanence un gamin.

On sent dans tes images une sensibilité à la photographie, tu peux nous parler de ton goût pour la photo et du choix de ton matos ?

L’appareil photo nous suit sur chaque sortie, l’instant est immortalisé et c’est avec beaucoup de plaisir que nous revivons, analysons et travaillons les photos le soir accompagné d’une petite mousse. Les années passent et au travers de 15 ans de photos, nous nous remémorons les sessions, avec toujours une anecdote. Nous observons les garçons grandir et tous ces fabuleux instant passés dans l’eau ensemble. Du côté matos, nous avons un Canon EOS 70D accompagné d’un objectif Canon EF 70-200 F4 USM, un combo parfait pour immortaliser nos sessions de Méditerranée avec une vague jamais très loin du bord.

Votre dernier surf trip en famille ?

En octobre dernier, une dizaine de jours à découvrir et surfer les vagues Portugaises entre Sagres et Peniche. Un pays qui offre une variété incroyable de vagues différentes à quelques heures d’avion.

Le repas d’après session ?

Le repas après session est compliqué, après plusieurs heures dans l’eau nous sommes tous capoute. Nous mangeons contrairement au reste du temps fast food et bien gras…

Un mot pour finir ?

En pleine crise sanitaire, rêvons de nos prochaines sessions et profitons de chaque instant avec les personnes que nous aimons… Waterman : Boris, ambassadeur GONG, et son incroyable quiver GONG. Copyright : la famille Thouin.

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