FORUM : SECURITE EN WAKE FOIL !!!

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FORUM : SECURITE EN WAKE FOIL !!!
“Hello,

le wakefoil peut être un des trucs les plus fun qui existent. On partage tout en live avec les potes, on progresse très vite car on peut répéter à l’infini. Mais pour ça il faut rester prudent : 1/ avec le bateau pour éviter le drame. Utiliser une cage sur les moteurs hors bord.
2/ sur la vague car elle est très creuse en réalité et le foil a tendance à se retourner.

Et si possible n’en faire que sur du parfaitement flat. Un léger clapot est détestable et la houle est un enfer.

La longueur de corde est de l’ordre de quelques mètres, selon la vague produite.
La vitesse est entre 10 et 11 noeuds selon la vague produite.

Les bonnes pratiques selon moi : – Le rider doit rester immobile après une chute, ne pas ramer ni nager. Si le bateau et lui bougent, tout bouge et la manoeuvre de récupération devient anarchique. Danger.
– au besoin se signaler en pointant la planche au ciel.
– évidemment, porter les équipements de sécurité réglementaires.
– avoir un palonnier avec une corde de gros diamètre, et ne jamais remonter sur la corde en la prenant à la main. Si vous tombez et que votre bras se prend dans la corde : vous perdez votre bras ! Ce n’est pas lui qui arrêtera le bateau.
– le copilote annonce clairement et à haute voix tous les changements de situation : tendre la corde, démarrer, changer de vitesse, chute, danger, doute. La communication est la clef d’une bonne session.
– le capitaine prend le soin de faire un brief clair et axé sur la sécurité avant chaque mise à l’eau. Les gens ont le curieux réflexe de débrancher leur cerveau à l’eau. Anticipez.
  – la trajectoire de traction est toujours rectiligne pour permettre de surfer correctement. On ne slalome pas, même pas de 5°. On prend des repères et on s’y tient. Certains bateaux avec une petite vague demandent de décrire une courbe coté rider. Cette courbe doit elle aussi être constante. Plus la vitesse et le cap sont constants, meilleure est la vague.
– en fin de ligne, on tourne toujours du même coté. On annonce son virage au copilote qui le répète au rider. On vérifie que la route est claire et on fait un virage à vitesse constante, donc avec un peu plus de gaz. En fin de 180° on vient repositionner le bateau strictement dans l’axe de la trajectoire d’origine. C’est ainsi que vous aurez un plan d’eau parfaitement lisse après plusieurs passages.
– lorsqu’il y a plusieurs bateaux sur le spot, on doit évoluer en parallèle pour ne pas risquer de collision. Vous aurez forcément des slalomeurs fous et des fans de sauts de sillage, fuyez ces criminels autant que possible et manifestez clairement votre mécontentement. Le danger est réel.
– le pilote regarde loin et balaye à 180° pour anticiper tout danger. Il est aussi parfaitement conscient des fonds marins pour évoluer dans une zone praticable. 
– lors de la récupération du rider après une chute, il indique par des gestes s’il continue ou il arrête. Dans tous les cas vous tournez toujours du même coté pour le récupérer du même coté. On remet le palonnier dans l’eau avant d’arriver à lui et c’est le palonnier qui récupère le rider par une légère courbe. En aucun cas c’est le rider qui nage vers le bateau. Il ne remontera à bord que sur votre ordre pour vous assurer d’avoir bien stoppé l’hélice.
– les manoeuvres de port sont les plus compliquées et anxiogènes. On fait les choses en douceur et franchement. Zéro panique. Des actions claires et tout ira bien. Si ça ne marche pas, on recommence à zéro plutôt que de forcer la manoeuvre. Si l’accostage n’est pas possible au point de départ, il existe surement une solution plus simple sur un quai temporaire (essence, visiteur, un truc plus cool qu’une place exigüe). On briefe l’équipage et on détermine les rôles de chacun. Rien ne doit être laissé au hasard. Personne ne doit se jeter entre le bateau et le quai en cas de choc imminent : le gel coat se répare mieux qu’un membre broyé…
– on ne fait pas le fou avec un bateau. Dès que vous ferez le malin, vous mettrez tout le monde en danger. C’est systématique. 
– on respecte les zones en ne faisant pas de wake dans un mouillage ni dans un chenal ou une zone de grand passage. Faites aussi respecter votre zone. La mer est à tout le monde, ok. Mais si vous avez investi une zone clairement avec un pilotage propre, rien ne vous interdit de signaler aux fous furieux et au curieux que vous souhaitez qu’on vous laisse tranquille. C’est très vrai en wakefoil car vous aurez très vite des bateaux de curieux dans votre sillage, qui viendront parfois juste derrière le foileur pour regarder. Ce sont de grands malades, ne vous laissez pas faire. L’inconscience de certains n’a pas de limite. 

Vous savez tout ;-)
Merci.” Conseillers : Patrice Guénolé et GONG-GALAXY.

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