EVENT : no GONG at Derby Kite and Paddle 2015 !!!
GONG ne sera pas aux Derby 2015, en voici les raisons.
Communiqué de presse :
“Hello,
suite aux multiples interdictions des sports de glisse en baie de La Baule Pornichet, j’ai décidé de retirer notre participation à tous les événements dans ces communes, donc les Derby Kite & Paddle dont nous étions le partenaire sportif numéro 1.
Ces deux communes utilisent largement l’image des sports de glisse. Mais elles en interdisent la pratique pendant les trois mois d’été, la tolérant le reste de l’année. Le paradoxe est total, paradoxe étant un terme sympathique.
Dans un souci de cohérence, nous refusons de nous associer plus longtemps à des événements Baulois ou Pornichétains. Et nous appelons les professionnels ainsi que les participants au boycott de ces événements.
Pourquoi ?
La Baule interdit purement et simplement tous les sports de glisse : surf, kite, skim etc…
Pornichet laisse croire à une solution possible mais n’agit que sous la pression. En effet, un chenal surf est parfois mis en place mais bien trop rarement. Le skim est verbalisé une fois sur deux.
Un chenal kite a été officiellement mouillé entre les deux communes. Il fait 300m de large, parfait. Mais les conditions pour son ouverture sont telles qu’il n’est jamais ouvert. C’est donc un chenal purement politique que nous contemplons depuis la plage. Car ce chenal kite existe officiellement, mais décoller un cerf volant est strictement interdit. Paradoxe #2.
Les amoureux de ces sports, des enfants aux adultes, sont contraints d’aller glisser dans d’autres communes, gentiment accueillis par des maires soucieux de l’équilibre des activités sur leurs plages, St Brévin par exemple.
Sur les communes de La Baule et Pornichet, rien n’est permis pendant la surveillance des plages, le CRS verbalise. Rien avant 19h donc, ce qui n’est pas sans risque :
1/ avant 19h les pratiquants sont contraints d’aller dans des zones non surveillées, donc dans les rochers, là où même les baigneurs n’iraient pas, CQFD. Que se passera t’il le jour où un accident grave aura lieu en kite dans les rochers par la faute d’un arrêté municipal ?
2/ après 19h les lions sont lâchés, plus personne ne surveille ; alors tout le monde fait n’importe quoi ! Le danger est réel. Plus aucun chenal n’est respecté.
Alors deux solutions existent :
– tout interdire tout le temps.
– organiser les pratiques.
Nous avons proposé des solutions simples pour organiser les pratiques, dans l’intérêt de tous.
Par exemple en kite :
1/ Faire embaucher par l’association La Baie Kite un Beach Marshall en été.
2/ Définir une aire permanente de décollage/atterrissage face au chenal kite.
3/ Définir un niveau minimum de maitrise du kite pour obtenir l’accès à la pratique du kite dans la baie. Ce niveau prérequis serait validé par les écoles locales lors d’une séance test à la charge du pratiquant.
Ainsi, le Beach Marshall travaillerait au strict respect de la zone, au controle des autorisations de vol, à gérer les décollages et atterrissages. Tout ceci de concert avec les autorités notamment en cas de non respect des règles.
Mais le vaste trou noir fonctionnaro politique local a tôt fait d’ignorer ces idées simples.
Les plages sont un lieu de vie et doivent le rester.
Les pratiques nautiques ont leurs règles édictées par les fédérations délégataires et reconnues par l’état. Tout se passe très bien, les accidents sont extrêmement rares en France.
Lorsque la foule d’été arrive, il faut évidemment encadrer ces pratiques au delà du cadre hivernal dans le respect de tous.
Mais interdire quand on est responsable et ignorer quand on ne surveille plus, voila le pire qui puisse être fait.
En conséquence, nous refusons d’être associés à ce type de politiques par le biais d’événement dans lesquels les mairies montent souriantes sur les beaux podiums que nous leurs servons sur un plateau.
D’autres actions sont à venir.
Merci de votre compréhension.”
Source : Team GONG SUP, contre les interdictions du stand up paddle, du surf, du kite, du skim et de toutes les activités nautiques et de glisse. We are surfers.