FORUM : POMPING EN DOCK START !!!

Sylvain aimerait vraiment progresser en pomping. Il partage une vidéo sur le forum le montrant en action et demande quelques conseils pour améliorer sa technique :
“Salut à tous !!
J’aimerais vraiment progresser en pumping surtout en m’économisant sur l’effort. Je vous joins une petite vidéo, j’aurais besoin de conseils pour l’amélioration du mouvement. En gros je peux faire 200 ou 250 m max mais après mon quadriceps de la jambe arrière tétanise !!!
J’ai trouvé une petite astuce que j’applique de temps en temps : une fois en haut, je stoppe le mouvement pour redescendre tranquille, ça m’aide à tenir un peu plus longtemps… Mais c’est pas suffisant.
Bref ! Est-ce que je vole pas assez haut sur le mât ? Est-ce que je met pas assez d’appui avant ? Est-ce que je m’allège pas assez avec les bras ? Est-ce que mon pied arrière n’est pas assez en avant par rapport au mât ? Est-ce que j’ai trop grossi pendant l’hiver ??
Bref, si vous voyez des trucs qui ne vont pas et qui m’aideront pour aller connecter encore plus de vagues quand le confinement sera fini, je suis preneur !!! Merci à vous.”
Voici la réponse de l’Ours :
“Hello,
plusieurs petites choses :
1/ Ce que tu fais est déjà top. Peu de gens sur terre savent faire ça.
2/ Ton souci pour aller plus loin est lié à un manque de dynamisme, je m’explique :
Dans le détail, on voit beaucoup de mouvements parasites dans le haut du corps. Ce qui signifie que tu appliques une part non négligeable de ton effort à contrer des erreurs d’appuis, d’alignement, ou de cadencement. Imaginons que ça soit 30%. Si tu résous les causes de ces mouvements parasites, tu vas gagner 30% de distance, ce qui est énorme.
Au global, on voit ton foil évoluer de manière assez cabrée. C’est le signe que tu en es au stade précédent le stade ultime de la maitrise du pomping : tu penses plus à remonter ta planche pour l’alléger qu’à la mettre en pression pour accélérer. Et ça c’est la clef.
Dans tous les cas il va falloir faire remonter ton foil et mettre ton poids dessus à la descente. C’est la base et tu le fais inévitablement. Mais la clef est de mettre une pression énorme sur le foil pour lui faire générer ce qu’on appelle en avion une ressource : plus je vais appuyer fort sur mon foil, plus il va me renvoyer cette force dans le sens opposé, donc vers le haut.
Il va de soi que tu ne peux pas appuyer fort et longtemps. Quand tu fais tes pauses en l’air, tu n’appuis pas fort mais tu appuis longtemps. C’est une bonne technique pour te reposer mais pas la solution. Il faut donc concentrer la mise en pression sur un input le plus bref et intense possible.
Pour arriver à cette concentration de ta force, il faut avoir réglé le souci des mouvements parasites.
Puis il faut viser le moment exact de la descente ou tu vas tout donner en une fraction de seconde.
Quand tu en es là, tu vois que non seulement ton foil va répondre en voulant remonter plus fort, mais tu vois aussi une accélération. Celle ci génère de la vitesse et donc de la portance. Du coup l’amplitude de tes inputs peut se réduire et tu finis par bouger verticalement ton foil de quelques centimètres seulement au lieu de quelques décimètres.
Comme ton foil va accélérer et renvoyer plus fort, il va falloir déplacer ta masse en avant de ton foil : amener le buste en avant de tes pieds dope l’accélération en projetant ton corps vers l’avant. Mais c’est moins reposant que de se tenir bien droit.
