FEEDBACK : CRUZADER FSP PRO ET SIRUS 3XL
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Voici un retour d’expérience de Fred au sujet de la Cruzader FSP Pro et de la Sirus 186 après seulement quelques tentatives de départ sur le flat, mais un coaching de premier rang avec L’Ours à ses côtés.

“Hello, petit report après l’essai du combo Cruzader 7’6 et Sirus 186, avec le précieux coaching de Patrice Guénolé !
La grande question c’est : « ça donne quoi en terme de stabilité ? » Franchement rien d’insurmontable, c’est par exemple plus facile que de tenir sur une petite Lethal Wing sur un plan d’eau agité ou sur un SUP de Race, et dès que l’on met la planche en mouvement, il n’y a plus aucun déséquilibre. L’aile du foil joue clairement le rôle de stabilisateur. Tout est ralenti, donc si la planche commence à basculer sur un côté, cette bascule va se faire tout doucement, donc c’est assez facile de rectifier en anticipant un peu.
A aucun moment je n’ai trouvé la 7’6 encombrante, la largeur réduite donne l’impression d’être sur une planche beaucoup plus courte, et très clairement, la longueur est un atout, car la première phase étant de faire glisser la planche sur l’eau. Pour venir ensuite appuyer et relâcher l’avant de la planche, pour entamer un début de pumping sur l’eau, tout en commençant à accélérer. Lorsque je tombais, c’était clairement dû à un mauvais placement de mon pied avant, le placement étant ultra sensible non pas pour la stabilité, mais pour conserver une assiette parfaitement horizontale lorsque l’on commence à pomper. Donc ne prenez pas trop court, la longueur n’est en tout cas pas ce qui vous freinera.
Question pagaie, j’ai l’habitude d’utiliser uniquement des Pagaies Pro 7’’, coupée à -5cm et -10 cm par rapport à ma taille. Avec une Cruzader, il faut d’une part une pagaie puissante, donc 8’’ obligatoire, et une longueur plus importante, +10cm est un bon compromis. Une pagaie trop courte ne permet pas de se tenir bien droit et et de façon rectiligne sur la planche, et cela va jouer sur l’assiette de la planche, donc sur la stabilité et la réussite du pumping. Une pagaie puissante sur une planche qui pousse de l’eau peut être problématique, mais sur une planche comme la Cruzader qui va se mettre tout de suite à glisser, je n’ai pas eu l’impression d’avoir une pagaie trop grosse, bien au contraire. Donc mon conseil, ne choisissez pas trop court, ce n’est pas ce qui vous freinera.
“Le champs des possibles est assez dingue.”
Cette aile rend clairement cette pratique très accessible pour le commun des mortels, même si le vol n’était pas complètement acquis, je sais que cela se joue à rien. Donc une autre séance pour parfaire le placement et les bons mouvements, continuer à ramer fort même si on commence à voler, ne pas vouloir pomper trop vite comme on le ferait en surf foil. Et je sais que très rapidement derrière, il y aura de la réussite. Sachant qu’aujourd’hui, avec une température de 4°C, une 5/4 sur le dos, des chaussons, et 25 nds de vent… On peut donc facilement imaginer qu’avec des conditions plus sympas, ce sera aussi bien plus simple.
J’espère que ce post permettra de complètement démystifier cette pratique qui est vraiment totalement accessible. On peut imaginer commencer avec cette grande aile pour s’habituer gentiment, puis descendre au fur et à mesure de taille d’aile, notamment pour aller ensuite dans les vagues avec un foil plus petit plus facilement. Et très clairement le champs des possibles est assez dingue, des vagues imprenables en surf foil ou en sup foil, des downwind dans 10 nds à simplement surfer les bouts de clapot dans une houle de 4 secondes de période. Tout est à inventer !”