REPORT : test Faking SUP 6'11 !!!

Voici le report de Cutback que vous pouvez lire sur le forum aujourd’hui à propos de la planche de SUP Faking 6’11 : “Déjà 6 sessions avec la Faking maintenant, il est temps de faire un deuxième petit retour. Je peux résumer en un mot: STOKED ! Je suis sur un petit nuage. Après 3 sessions dans de la mini houle de vent (qui m’a permis de bien prendre contact avec la bestiole), j’ai enchainé 3 sessions de “vraies” vagues à la maison en une semaine, entre 50 cm et 1 m, glassy et on-shore. La dernière date de ce matin. Petit mais parfait. Je devais avoir un photographe mais il nous a planté ! Dommage… J’ai pris à peu près trois mille vagues. Ou trois millions, je sais plus. Le jugement est sans appel: cette board est un concentré de fun pur ! Ne vous fiez pas à son look rigolo. Elle est dangereuse: elle vous fait croire que vous savez bien surfer !!!! La rame est vraiment confort, aucun souci pour tenir debout ou passer les mousses, on se sent comme à la maison, c’est à dire sur une grande board. Une fois au line-up, quand vient une série, on se surprend à filer vers le large, droit vers le pic et claquer un demi tour éclair juste à temps. J’improvise des départs bien plus vite qu’avec tous les SUPs que j’ai pu tester jusqu’à présent. Le take off en lui-même est facile de chez facile, elle peut partir très tôt (dans ce cas, elle reste perchée en haut sur “la bosse” et accélérera dès que la pente sera suffisante) ou bien late (aucun souci pour gérer la marche, elle ne décroche pas). Difficile de retranscrire l’énorme sensation de liberté qu’elle me procure. On place pleins de manoeuvres par vague, on joue à enchainer les bottoms/top turns/cutbacks comme pour de rire. La board m’a mis en confiance très rapidement. On se concentre sur ce qu’on va faire et pas comment on va le faire. Quand c’est petit (à la taille disons), il ne faut pas trop pousser sur les appuis et un peu de dosage est nécessaire quand même. Mais avec des vagues aux épaules… quelle bombe! On peut appuyer sur les jambes et générer une vitesse dingue ! C’est la première fois en SUP que je passe des sauts (replaqués s’il vous plaît !) au kick out. D’ailleurs, c’est aussi la première fois que je prends des angles pareils en SUP… bottom vraiment bien couché… top turns très hauts… board complétement à plat sur la trim line… virage très serrés… snaps en fin de vague… un festival sans la souffrance et les grimaces qui vont avec . Une arme géniale pour les petites sessions d’été en Atlantique. Je vous raconte pas la tête des compères au line-up. Les yeux sont rivés sur vous, vous pouvez me croire Je suis impressionné par le rapport accessibilité/performance de cette board parce qu’honnêtement je ne m’attendais pas à ça, surtout après avoir essayé la 6’6 Fatal Round. Bon, pour tempérér un peu mon enthousiasme, dites vous que c’est pas non plus du pilotage automatique. Quand les vagues poussent un peu, la board ne demande qu’à s’envoler sans vous, il faut être réactif quand on on est proche de la poche, la lèvre vous envoie balader facilement et il faut bien descendre son centre de gravité pour libérer la board (si vous surfer raide, vous perdez 50% du potentiel de la board). A ce propos, le kick tail que j’ai installé n’est pas de trop. Et merci à Coolas & Pat qui m’ont conseillé de le reculer au max. La première vague un peu tendue que vous prendrez vous fera comprendre pourquoi ce petit accessoire n’est finalement pas superflu avec cette board ! C’est bien la première fois (SUP et surf confondus) que je trouve ça vraiment utile, le pied arrière reculant à fond très souvent pendant les rides. Autre chose, je ne suis pas du tout fan des boards “loose”. Je préfère les boards avec un bon drive, depuis toujours. L’Alaia par exemple, ben rien que l’idée me file des boutons. Et bien je n’ai aucune incompatibilité d’humeur avec la Faking ! Si il lui arrive de partir en slide, c’est sur mon initiative et ça se rétablit aussi facilement que ça se déclenche. Au rayon des soucis, je n’ai pas grand-chose à dire. A part que je ne me sens quand même pas de l’emmener au carton, genre 1,5m creux. Je ne serais pas à l’aise à mon avis… Autre chose: dur dur de revenir sur une board traditionnelle derrière !!!! J’ai échangé ma board avec l’Electric de mon pote pendant 20 minutes: impossible de la surfer correctement, pas moyen de la man?”uvrer, j’étais complétément encombré par toute cette longueur et ce volume… Déroutant… J’ai aussi noté que j’avais tendance à rester souvent un peu trop haut dans la vague mais je ne pense pas que ça vienne de la board, c’est plutôt moi qui hésite à descendre trop bas. Peut-être à cause du rayon de virage court et de la faible inertie, ça doit me donner la fausse impression que la board va caler en bas (ça devrait disparaître vite je pense). Ma dernière remarque concerne la poignée de portage, vraiment trop décentrée pour être utile en portage sur longue distance (par contre, ça aide bien pour les manipulations). Après cette série de sessions avec la Faking, j’avoue que j’ai mis un peu la Zero entre parenthèses pour l’instant, du moins tant que les houles puissantes ne sont pas là. Je suis accro aux rush et à la conduite “high perf / no stress” de cette mobylette. J’ai l’impression de me lâcher comme jamais dans les petites vagues, là où d’habitude je peste qu’il n’y ait pas 30 cm de houle en plus . J’ai choisi cette board sur un feeling plutôt que sur une vraie réflexion murie par la description exact de son programme. Je pense que j’ai mis dans le mille ! “ Cutback. SUPer : Cutback en 6’11 Faking Bamby. Source : Forum GONG SUP, stand up paddle tests.