INTERVIEW : JEAN-LOUIS BERNARD !!!

Jean-Louis, ambassadeur GONG, partage avec nous ce qu’il a vécu lors de son SUP trip au Costa Rica avec sa compagne Céline.
Peux-tu te présenter stp ?
Je m’appelle Jean-Louis Bernard, je suis né au Maroc à Casablanca… J’ai 50 et quelques années, je ne compte plus ça me met le blues. Je travaille pour L’Aide sociale à l’enfance. J’ai commencé à surfer vers 13 ans au Maroc. Je faisais beaucoup plus de chasse sous marine en apnée avant d’être passionné par le surf. Depuis 2006, je pratique le SUP.

Tu as choisi le Costa Rica pour ton SUP trip. Pourquoi avoir choisi cette destination ?
C’est un rêve de jeunesse. J’avais découvert un surf trip de ricains dans Surfing, magazine américain et je suis resté bloqué là-dessus sans pour autant le concrétiser. Il y a 1 an, avec ma compagne Céline, on a commencé à organiser notre voyage au Costa Rica.
Comment as-tu préparé ce voyage ?
Nous avons choisi la côte pacifique pour son potentiel vagues. Actuellement, c’est la saison sèche. Et pour le reste, comme je suis un gland, c’est Céline qui a fait les recherches pour les billets. Nous avons fait le choix d’un vol direct, moins on manipule la planche, mieux c’est. Nous sommes partis de Montpellier, direction Madrid à bord de mon van pour quelques jours de trip en Espagne. Une compagnie aérienne espagnole a un vol direct pour San José.

A travers les réseaux sociaux, nous avons pris contact avec “Tout Costa Rica”, un réseau solidaire. Ils nous ont mis en contact avec des locaux pour la location du 4×4 et les 2 nuits d’hôtel à San José. Pour l’hébergement, nous sommes passés par une plateforme internet et on est accueilli à la Casa Héliconia à Uvita.

Quel matos as-tu emmené ?
J’ai pris la 9’0 NFA XL 140 litres, ma pagaie GONG Carbon PRO 8, celle de Céline la Carbone Mix 30% et 2 leashes GONG 9′ et 8′.

Une journée type d’un surf trip au Costa Rica, cela ressemble à quoi ?
Le soleil se lève très tôt ici, donc on se réveille au son de la nature qui s’éveille. Petit déj’ de champion et nous partons avant qu’il fasse trop chaud, et en fonction des marées. Nous sommes basés sur Uvita, donc on a gravité entre Dominical, Dominicalito, Bahia Ballena, Pinuela.


Quels genres de spots, de vagues trouve-t-on là-bas ?
Il y a de tout, sable et reef, ou un mélange des 2 comme à Dominicalito.


As-tu été confronté à une certaine forme de localisme ?
Pour l’instant, pas du tout. Les surfeurs ticos sont curieux de me voir en SUP, car pour l’instant je suis le seul. Il n’y a pas beaucoup de monde à l’eau, et toutes les nationalités se côtoient : russes, allemands, anglais, américains, québéquois …

Le repas local d’après session ?
Une bonne Impériale, bière costaricaine, poissons fris, galettes de bananes, riz haricots rouges, et tous les fruits d’ici : ananas, mangues, papayes, bananes …


Pourquoi conseillerais-tu le Costa Rica comme destination pour un surf trip ?
Au délà du surf, c’est ce que nous offre la nature qui nous plait au Costa. On est rempli de bruits d’animaux, le matin on fait la chasse à l’image d’un colibri, de toucans, d’oiseaux de multiples couleurs. On entend au loin les singes hurleurs. Les fleurs, les couleurs des maisons, même leurs trucks sont beaux.

Nous sommes accueillis chez Ruth et Marco, une famille costaricienne pleine de sourires et de gentillesse. On sent les gens vrais, et ça fait du bien !
Ici on prend le temps. C’est aussi la philosophie de notre voyage. On a choisi de se poser à Uvita au lieu de faire de l’itinérant. Nous pensons déjà à revenir explorer une nouvelle région… Mais toujours avec une board !
SUPer : Jean-Louis, ambassadeur GONG, en GONG SUP 9’0 NFA FSP 2X. Photographe : Céline
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