Dave nous rapporte ici ses sensations sur les nouvelles pagaies Salt comparées aux GONG qu’il utilise habituellement.
“Les bonnes conditions de ces derniers jours m’ont permis de tester mes nouvelles pagaies Salt Paddle, à raison de 2 sess par jour. je suis un aficionados de la carbone surf en 195, ma pagaie de tout les jours, que j’emmène partout et que j’ai toujours en double “au cas où”.
J’ai coupé/collé ma Palika à 195, et ma Kenu à 197, nouvelle poignée GONG puisque poignée Salt pas arrivées quand j’ai reçu mes pagaies. rappel: 1,84m, 112kg ambiance beau bébé.
je connais déjà le shaft ovale, déjà présent sur mes surf, mix, et racing, je ne m’éternise pas là dessus, il est parfait, encore mieux en mat! ce sont les voilures qui diffèrent ici, donc:
La Palika me laisse une impression de pagaie très facile à vivre. Ultra légère grâce au volume réduit de la pelle, elle est ultra maniable et le changement de main s’effectue en un éclair. la pénétration dans l’eau est douce, il est vraiment facile de ramer sans éclaboussure, et l’effort à produire pour avancer correctement est minime et surtout très peu “traumatisant”. l’appui délivré à l’arrêt par la voilure dans l’eau est moyen, je dirai entre une mix (moyen moins) et une surf (moyen plus). La capacité à augmenter la cadence de rame est flagrante, c’est des fois bien pratique de pouvoir donner plein de petit coup de rame rapprochés pour gérer un take off un peu foiré ou trop venté…
l’appui de la voilure dans la vague est sain, même si je n’ai pas ressenti autant de stabilité et de glisse qu’avec la surf qui est vraiment difficile à battre sur ce point! la relance au roller est suffisante et la douceur de l’accroche de la pelle dans la lèvre aide à la fluidité générale du mouvement (de l’intérieur, un, car de la plage c’est toujours un gros con de SUP qui ne sait pas surfer…).
j’ai beaucoup aimé cette pagaie en accord avec une planche légère (ma 10’1″ Never Stick II), et avec une conduite dynamique, grosse sensation de légèreté dans toutes les situations sans nuire à l’efficaicté.
Me payant le luxe d’un quiver de pagaie quasi exhaustif, elle restera en bonne place dans celui ci comme pagaie pour les jours de mal au dos, de fatigue générale, et de vent fort (moins de prise au vent avec la petite pelle, et possibilité d’augmenter la cadence facilement)
Le test de la Kenu, a mis en avant de grosse différence de sensation. là on tient une pagaie de bourrin! mais de bourrin qui sait ramer, parce que avec cette taille de pelle il faut se concentrer un minimum sur sa rame pour ne pas taper régulièrement le rail de la planche!
testée avec ma Never Stick et ma NFA III, je l’ai préféré avec la NFA et je m’en vais vous expliquer pourquoi: la puissance générée par cette pelle est phénoménale, je trouve que ça colle parfaitement avec une planche longue au row faible, et un poil lourde, qui demande à être lancé fermement avant de “travailler” sur son inertie. Avec cette pagaie et une board longue, quasi impossible de ne pas partir sur une vague! ses seules limites sont les vôtres! les riders souffrant de tendinites aux coudes ou épaules, où équipés de dos fragiles doivent à mon avis l’oublier, il faut être en forme pour prendre du plaisir avec cette arme fatale!
une fois la planche lancée, la rame devient plus facile, les 3/4 premiers coups sont physiques mais après, la douceur légendaire des Salt Paddles prend le dessus et la cadence régulière n’est pas si difficile à tenir compte tenu de la taille de pelle.
au surf, ça reste physique, la voilure prend vite le vent et il faut faire gaffe à bien l’orienter. Au bottom, on avance bien sa main basse vers la pelle pour éviter de partir en sucette à cause d’un appui mal géré (y’a de la surface, et avec la vitesse l’appui généré peut être un poil violent si la vague est un poil clapoteuse). au roller, le “planté de baton” fonctionne à merveille, gaffe à ne pas y laisser 2/3 vertèbres!
au passage de barre la voilure imposante permet de se stabiliser mieux que n’importe quelle pagaie. vous voyez les sensations que l’on peut avoir quand on passe une grosse mousse et que l’on “pioche” dedans, sur le dos de la mousse pour se stabiliser?, et bien là, c’est comme si vous plantiez une barre à mine dans le reef, ça ne bouge pas d’un poil!
donc, pour moi perso, pagaie à utiliser avec un mot de mon ostéo, un jour sans vent, avec une planche à faible row (sous peine de ne faire que des 360°!), et dans une optique, “je me gave sur les mémères du fond que y’a que moi qui peut les prendre”.
au final, compte tenu de mon gabarit, ces deux pagaies sont très performantes, dans des domaines très différents, et c’est bien que je leur demandait!
on tape dans le pointu, le haut de gamme, on est pas à la recherche de la polyvalence ultime (quoique la palika se défende bien sur ce point, et encore mieux je pense avec un gabarit moins costaud que moi).
Les sensations sont bien différentes en fonction des planches utilisée, avec la palika et ma NFA j’avais l’impression de légèrement “patiner dans la semoule”, et la Kenu m’a un peu encombré en noseride venté avec la never stick.
on s’oriente gentiment vers le quiver parfait pour le surf avec une carbon surf en complément des deux Salt qui m’ont vraiment séduit!” Dave.
SUPer : David Vincent en GONG et Salt paddles to compare.

Source : Team GONG SUP, stand up paddle tests !!!