Petit billet d’humeur de l’Ours :
“Dans un monde SUP bien cool et bien clean on aurait :
– une visibilité de toutes les marques dans les médias.
– une ligne rédactionnelle de ceux ci distante des considérations économiques primaires.
– un championnat du monde qui invite au minimum tous les gens capables de l’être.
– un championnat du monde qui ne distribue pas des droits d’entrée à la compète en fonction de la location ou pas d’un stand à 1500 € sur la plage.
– une seule marque qui se dise numéro 1 et pas toutes dans toutes leurs pubs.
– une vision surf du sport mais qui prend en compte les difficultés de chacun pour ne pas les frustrer à longueur de temps.
– un certain respect pour les anciens, ceux qui sont là depuis toujours notamment.
Dans le monde réel du SUP on a :
– certains médias qui occultent à 100% certaines marques au risque de faire briller des marques bazar de plage de géos trouve tout.
– certains médias qui rédigent leurs articles en fonction des pages de pub payées sans mentionner “publirédactionnel”.
– un championnat du monde avec des performances et des rideurs de très très haut niveau mais aussi de trop nombreux absents qui ne sont apparamment pas connus des services de sélection.
– un double discours de la part de certains qui disent agir pour la passion et n’agissent que business .
– des pages de pubs à en pleuvoir, unlimited credit, où tout le monde est numéro 1, le plus beau, le plus fort, mieux que tout le monde etc etc etc…
Tout ceci reflète l’état d’esprit d’un business.
Ma petite histoire m’a permis de voir tout le déroulement des choses. Aujourd’hui une véritable confédération du business SUP s’installe. Aux commandes : des gens qui se disent “leaders”, “référence”, “Number 1″ etc etc etc.
Ce sont des gens qui font parti du grand tralala des sports de glisse depuis 30 ans et plus. Ils se connaissent tous depuis si longtemps qu’ils arrivent encore à nous faire croire à leurs salades à grand coups d’esbrouffe.
La réalité est qu’ils crachaient tous sur le SUP il y a encore peu de temps.
Je trouve dommage qu’un si beau sport n’attire pas plus de fair play que ça. Je fais rarement preuve d’humilité mais la manière dont ces gens s’emparent de choses qu’ils n’ont pas acquises me laisse rêveur.
Tout le monde a droit à une part du gateau mais quand on n’est pas invité, on se présente poliment et on rase les murs le temps de se faire accepter. On n’arrive pas en Ferrari à crédit !.
Tout ceci n’aurait aucune importance si cela n’avait pas de répercussion sur les pratiquants et le spirit général du sport. Hors on le voit déjà : course à l’armement, mythomanie agravée, perte du smile et des codes etc…
Je ne me bats pas pour mon business. Grace à Neptune, j’ai deux fois plus de demandes que ce que je peux traiter. Je me bats pour que ce sport soit un lieu sympa de rencontres.
Alors, keep it fun please” L’Ours.
Shapeur : Patrice Guénolé.

Source : Team GONG SUP, stand up paddle anti kermesse ;-)))