FEEDBACK : KARMEN FSP PRO 8'4 !!!

Avec son retour sur la KARMEN FSP PRO 8’4, Loïc nous prouve que l’évolution peut aller vite, surtout quand on s’amuse. Un enthousiasme qui fait plaisir à lire.  

“Récemment acquis une Karmen FSP PRO en 8’4 120l. Au moment de l’achat, fin d’année 2020, je faisais 90 kg. Aujourd’hui je suis à 86 kg. Je fais 1,76m. Mon choix oscillait entre la 8’4 et la 8’9. Voila mon retour :

Alors les premières sessions, c’était bizarre. Vous vous doutez bien que passer d’un SUP gonflable à un rigide, et perdre 40 litres, seulement 3 mois après s’être mis au SUP…. Mais je suis resté confiant dans les conseils du forum, les descriptifs produits, etc. Lors des premières sessions sur du flat c’était bluffant. Ca avance vite, très vite, et c’est « stable ».

Le problème de mon spot c’est que quand il y a des vagues, c’est souvent des conditions médiocres, qui correspondent généralement aux quelques jours après les grosses dépressions. Pour moi c’était des conditions « normales », il y a des vagues quoi. Du coup, difficile les premières sessions, mais malgré tout je prends des vagues et j’expérimente les premières sensations du rigide, et je tombe malheureusement amoureux …

Les sessions s’enchaînent, les chutes aussi, et puis après 2-3 sessions dans les vagues, et bien on se rend compte que la planche est très stable, et dans toutes circonstances. J’ai aussi eu la chance de connaître de « bonnes sessions » sans vent, bonne orientation de houle etc. Le constat est idem, bluffé par les capacités de la planche, dans du plus ou moins gros. Sessions allant de 0,5 à 2m avec 35-40 km/h de vent, rafale à 30-40 nds, avec ou sans clapot…

Dans tout ça, je n’avais pas encore vu les limites en réalité. Jusqu’où je pouvais aller (technique), et comment je pouvais emmener la planche dans des grosses conditions. Eh bien c’est arrivé ce weekend. Les conditions c’était tout ce qu’il ne fallait pas : clapot comme pas possible (0,5m), 35km/h de vent, mauvaise orientation de houle, multipics, des courants dans tous les sens. Bref j’arrive sur le spot, et je me dis c’est mort, je ne vais pas à l’eau c’est trop dangereux.

Je vais sur le deuxième spot, à 10km, je croise un ancien, avec qui j’ai pu faire quelques sessions, discuter etc etc. On discute, et il me dit bon on va dans l’eau ? Je le regarde en mode euh non. Il me dit fais moi confiance tu verras ça passe. On était que deux. Très sceptique comme vous pouvez imaginer, avec l’expérience que j’ai en SUP, et Mr m’emmène dans les pires conditions. La première 1/2 h horrible, sur les genoux. Ce qui me rassurait c’était de voir que j’étais pas tout seul haha. Et puis je me suis dit fuck, t’es dans l’eau, t’as la dalle, fais toi plaisir. Et bien le constat c’est que je suis resté debout (en restant très détendu) tout le reste de la session. Alors oui c’était physique, mais avec un peu de concentration, ça le fait laaaarrggge.

La conclusion dans tout ça, c’est que la planche part dans rien, on met le pied derrière et ça devient rodéo. Ça bouge dans tous les sens, ça tient le pavé, et bordel on kiffe !! Ça en devient presque instinctif de faire du SUP, pour autant je me considère débutant. J’ai qu’une hâte, c’est d’aller dans du plus gros, du plus propre, bref progresser quoi. Il est évident qu’une 8’9, dans la dernière session aurait été plus adaptée que la 8’4, mais faut voir sur les conditions normales. C’est le bon compromis : vitesse de rame / surf / stabilité, sur des sessions “propres” c’est un régal. Je ne descendrais pas en volume tout de suite sur les bonnes conditions, j’estime au vu de mon expérience que ça serait trop tôt. Mais quand je re-contextualise, je pense que ça pourrait le faire.”