Quel spot choisir pour faire du surf foil ?

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Avec le surf foil le potentiel des spots s’est élargi. Les vagues molles à hauteur de genou qui peinent à déferler sont désormais considérées comme de bonnes conditions ! De même, les spots de repli changent de rang. Le bon spot pour le surf foil combine plusieurs paramètres.

Du fond

Les touchettes avec le fond peuvent provoquer de gros dégâts sur votre foil. Il faut absolument prévoir une marge de sécurité sous le foil. A la simple vue des vagues, il n’est pas évident d’estimer si la profondeur offre cette marge de sécurité. Le principe du déferlement est relativement simple et la profondeur en est une composante. Toutefois, l’influence de la longueur d’onde, de la taille de la houle et de la typologie du relief rend son estimation complexe. 

Si vous ne connaissez pas le spot, il faut interroger les locaux. Dans tous les cas, analysez soigneusement le plan d’eau.

  • Prêtez attention à la surface de l’eau autour de la zone de déferlement. S’il y a des remous autour de cette zone, c’est probablement le signe d’un relief sous-marin peu accueillant.
  • La forme de la vague est aussi une indication. Si elle est creuse, cela signifie que la profondeur diminue de façon brutale.
  • La distance avec le bord est également un paramètre dont il faut tenir compte. Il est évident que si elle déferle trop près du bord, les chances de se lever et de sortir de la vague à temps sont faibles. A l’inverse si elle se lève loin du bord, vous aurez le temps mais il faudra être attentif au haut-fond qui génère la vague.

Un point de déferlement (ou pas…)

Pour se lever avec un surf foil, il faut une vague avec une pente douce qui déferle un minimum. Une trop grosse mousse vous déstabiliserait et pourrait vous mettre dans une situation dangereuse. Il faut choisir un point de déferlement juste suffisant pour vous pousser. Celui-ci peut même être une ligne de déferlement car contrairement au surf sans foil, un close-out n’est plus une vague perdue. Premièrement parce qu’en surf foil il est plus facile de rattrapper la section. Deuxièmement parce que ce close-out peut être le départ d’une série de vagues que vous connecterez en remontant en pompant. 

Si aucune vague ne permet de se lever il reste une option. Elle est toutefois réservée aux pratiquants aguerris. C’est le beach start. Il est technique et demande pas mal d’explosivité, ainsi qu’un relief adapté. Bien exécuté, le beach start peut donner accès à des vagues proches qui ne déferlent pas mais dont la puissance de fond permet de les surfer avec un foil.

Peu de fréquentation

Il ne faut pas pratiquer le surf foil au milieu des autres usagers du plan d’eau (surfeurs, baigneurs, bateaux). Vous n’allez pas vous faire des amis et ce serait à juste titre. Une collision pourrait avoir de sérieuses conséquences. Même si vous êtes expérimenté, gardez vos distances. Le pilotage d’un surf foil est très fin, ne vous surestimez pas. 

Ces 3 paramètres sont la base. Les configurations de spots qui permettent de s’amuser en surf foil sont nombreuses. Ça va de la vague qui déroule dans une passe à la vague de beachbreak qui permet juste de se lever. Il existe encore d’autres options comme le tow-in avec un bateau, un jet-ski ou pourquoi pas d’un kite surfeur pour profiter d’un spot.

La chasse aux nouveaux spots est ouverte 😉

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