HOW TO : JIBE TO SWITCH !!!

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HOW TO : JIBE TO SWITCH !!!

HOW TO JIBE WING FOIL

  Le jibe en Wing foil ressemble fortement à celui en windsurf ou en kite à la différence près que la wing peut être mise au neutre pour profiter d’une bosse de houle pour une courbe tout en douceur. Il existe deux grandes manières de jiber en Wing selon que l’on switche avant ou après avoir passé l’axe du vent. Le plus simple est de jiber sur son stance naturel, goofy ou regular. Selon le bord sur lequel vous êtes, vous allez donc soit faire un jibe to switch (c’est le plus simple parce qu’on attaque de face), soit un switch to jibe de l’autre côté. Tout en sachant que devenir symétrique sera un exercice long et compliqué. Mais bientôt vous saurez faire les quatre jibes parfaitement en bossant la symétrie. La première des choses étant de bien regarder autour de soi pour éviter un accident soit en regardant dans la fenêtre, soit en reculant la wing pour voir la trajectoire devant le bord d’attaque, soit en mettant la wing en parapluie. Il faut aussi vérifier la force et l’axe du vent avant de s’engager dans la manœuvre. Il est fondamental de s’aider des éléments pour maximiser la réussite : attendre la molle si on est surtoilé, ou l’inverse, peut tout changer par rapport à un engagement à l’aveugle. Une petite vague ou un clapot qui vous poussent dans la courbe seront d’une grande aide. Pour switcher sur un foil, il faut réaliser un petit pump (une impulsion) qui va faire monter le foil durant le temps où vous aurez les deux pieds à l’avant. Cela vous évitera de retoucher l’eau. Le plus naturel est probablement de switcher en fin de manœuvre et donc d’attaquer face à la courbe. Le passage de la wing est très naturel, vos mains parcourent les poignées en douceur. La seule chose à éviter est de la faire passer sous la planche en la déventant. Donc ne faites pas de courbe trop longue, resserrez en fin de move. Le passage vent arrière doit être le plus bref possible, hors le défaut des débutants est de bloquer vent arrière par manque de vitesse et d’engagement. Votre courbe doit plus ressembler à un L arrondi qu’à un C. Et attaquez avec la wing, puis mettez la en parapluie avant le vent arrière. Les clefs pour jiber en Wing foil sont :
  • Vérifier avant la manœuvre que votre trajectoire n’entraine pas de collision.
  • Avoir de la vitesse pour avoir de l’appui, ce qui facilitera votre jibe.
  • Avant d’amorcer votre virage, il faut se redresser pour passer d’une contre gite à une gite.
  • Pour switcher vos pieds avec le plus d’équilibre possible, mettez la planche à plat le plus possible et utilisez l’aile en parapluie.
  • Entamer votre courbe en vous appuyant légèrement sur l’aile main arrière.
  • Mi courbe, lâchez la main arrière tout en faisant passer la wing de l’autre côté de la planche en la pivotant, et positionnez la wing du côté opposé toujours avec la main avant.
  • Au passage du vent arrière, changez de main sur la poignée haute et attrapez la poignée basse avec l’autre main.
Astuces : donnez une légère impulsion avec la main basse avant de la lâcher pour dynamiser la bascule de votre wing et l’envoyer vers la nouvelle amure. C’est très vrai avec les grandes wing dans le light wind.

Jibe to switch

C’est le jibe le plus simple : on attaque la courbe face à la wing pour sortir de dos. Pour réaliser un jibe to switch, il faut arriver avec de la vitesse ; c’est la condition sine qua non pour ressortir du move en vol.
Le plus simple est de sortir le pied du strap arrière avant de jiber pour le placer légèrement sous le vent et préparer le passage des appuis talons aux appuis pointes. On le sort du strap et on le place devant le strap arrière s’il y en a un. Strapless, on va l’avancer de 10cm et le décaler sous le vent coté orteils de 5 à 10cm selon la radicalité de la courbe que vous envisagez. Le placement du pied arrière influence la radicalité et la stabilité de votre courbe. Plus on le recule plus on tourne court et fort, idem quand on le rapproche du rail. Trouvez bien votre équilibre personnel. Rentrez un peu le genou arrière, cela fluidifiera votre courbe avec des appuis moins verrouillés qu’avec les genoux écartés. Le pied avant est dans le strap, donc naturellement au vent. On va garder la wing bordée à mesure que l’on prend de l’angle sous vent, pour emmagasiner de l’énergie et ressortir comme une fleur du move. Sans ce coup de boost, la perte de vitesse en milieu de move au passage de la wing sera telle que vous retomberez sur l’eau. Et là tout est fichu, au mieux vous bouclerez sur l’eau, mais vous allez surement tomber. N’ayez pas peur, rentrez fort dans la courbe. Au pire vous tomberez allongé dans la wing. Le vrai danger est la perte de contrôle dans une forte décélération suite à un manque d’engagement. Quand le foil ne va plus assez vite, il devient incontrôlable et c’est à ce moment que vous risquez de tomber dessus. Alors gardez toujours de la vitesse. Notez que surborder la wing équivaut à freiner mais dans le jibe cette action plaque votre foil dans l’eau. C’est une astuce pour s’engager très fort, ce qu’on appelle un racing jibe. Et on va garder la wing en paravent en début de courbe tout en préparant le passage en parapluie vers le milieu de courbe. Donc la main avant est basse et elle va progressivement monter. Pensez à vous servir du pied avant pour guider votre courbe. Il supporte 50% de votre poids, voire plus car même si son job est de porter votre poids alors que le pied arrière drive la courbe, dans la réalité c’est un savant dosage et surtout des transferts progressifs du rôle de l’un vers l’autre qui seront la clef des magnifiques jibes que vous ferez. Le fameux transfert d’appuis. Une fois qu’on a commencé à abattre vers l’axe du vent (vers le vent arrière) on va chercher à tenir le foil dans l’eau par une pression pied avant tout en conservant l’angle de gite avec le pied arrière. On va progressivement transférer ses appuis d’une sustentation sur la wing vers un appui sur le foil. C’est à dire qu’on va se porter moins avec ses bras et plus avec ses jambes. A mesure qu’on approche l’axe du vent, on perd de la traction et il va falloir alléger la planche en faisant glisser le foil au maximum. Il faut être doux pour ne pas créer de ruptures, et ferme pour accentuer la prise d’angle. On va choquer légèrement la wing à mesure que l’on arrive vers l’axe du vent, sinon on risque de se faire déborder par la traction de la wing sous le vent. Plus on va se rapprocher de l’axe du vent, plus on va monter la main avant, faisant passer la wing en parapluie. Arrivé proche de l’axe du vent, il s’agit de continuer la courbe et de préparer le changement de mains. Pendant ce changement, vous n’aurez plus aucune traction de la wing. Donc tout votre poids va reposer sur le foil. Si vous êtes sans vitesse à ce moment du move, c’est game over : vous replaquez et vous avez de grandes chances de perdre l’équilibre. Alors la solution est de serrer de plus en plus la courbe à mesure qu’on approche de l’axe du vent. Et dès qu’on va lâcher la wing pour changer de mains, on fait glisser le foil, principalement en dosant les appuis ; le temps de reprendre la wing. Les débutants mettront trop de pied arrière dans cette phase, souvent par manque de vitesse et d’engagement. L’autre solution est de refermer violemment la courbe mais c’est plus compliqué. Donc plus votre vitesse de base est élevée, plus c’est facile. Et plus votre courbe se resserre, plus c’est facile (sans excès). Quand vous avez compris ça, vous constatez que vous avez tout votre temps pour changer de mains sur la wing. Pour réaliser un beau changement de mains, vous devez organiser le trajet de vos mains :
  • Ma main arrière pousse la wing vers l’autre amure et vient sur la poignée avec ma main avant.
  • Mon ex main avant glisse le long de la latte pour venir naturellement attraper la poignée de ride pleine puissance arrière. Avec l’habitude on peut décoller la main de la latte, mais au début l’idéal est vraiment de faire glisser la main sur la grosse section de la latte. On peut même se rattraper en sortie de move en prenant la latte à pleine main avec le bout des doigts collés au spi, ça marche parfaitement.
Durant cette phase de changement de mains vous allez faire pivoter votre buste de 90° sous le vent coté talons pour accompagner le passage des mains. De cette façon vous ne serez pas dos à la wing sur la nouvelle amure, mais twisté. Idéalement on va légèrement reculer la wing qui va passer de la verticale du nose à franchement le long du nouveau rail sous le vent (coté orteils) pour préparer la relance. La phase suivante consiste à poursuivre la courbe en lofant sur la nouvelle amure, en appuis pointes une fois qu’on a passé l’axe du vent, et ainsi relancer le foil. C’est à ce moment que l’on va à nouveau commencer à se suspendre à la wing. Les mains sont bien en place, la courbe se termine, on peut se préparer à switcher. On met un pump avec le pied arrière, et on peut s’aider en bordant un coup la wing en parapluie. Dès qu’on sent l’allègement : on jette le pied arrière dans le strap avant au vent. Le pouce du pied arrière doit viser le pouce du pied avant par l’intérieur du strap. C’est l’astuce pour ne pas se faire mal aux orteils en shootant dans le strap. Quand le pouce du pied arrière touche le pouce du pied avant, il lui donne le top départ pour aller se placer à l’endroit où était le pied arrière : juste devant le strap arrière. Votre nouveau pied arrière corrige tous les soucis d’équilibre de la planche, latéralement et longitudinalement pour éviter de toucher l’eau. Ce switch se réalise en moins d’une demie seconde, réellement ! Souvenez-vous que switcher ça n’est pas seulement changer d’appuis avant arrière. Oui vos pieds s’inversent longitudinalement, mais le plus toutchy est de piloter leur inversion babord tribord. Vos deux pieds vont chacun produire un effort de chaque côté de la planche, et ils doivent s’annuler dans un équilibre parfait. Et plus votre mat de foil est long, plus vous avez de marge et donc de temps pour corriger ces transferts de pression. A la sortie du switch on va essayer de récupérer de la traction avec la wing, mais on peut aussi se servir du foil et de sa portance en mettant quelques coups de pomping. La clef de la relance est de baisser la main avant pour remettre la wing en paravent, bien face à vous le plus vite possible. Donc plus vous réduisez le delta de hauteur entre vos bras après le passage du vent, plus vite vous repartez. Et si vous aviez bien reculé la wing juste avant, vous pouvez l’avancer franchement pour lui redonner du vent apparent et rétablir un écoulement laminaire sur son profil, vecteur d’une traction franche et saine. La dernière phase consiste à border et incliner le foil au vent pour reprendre un appui qui permet d’opposer à la traction de la wing. On va placer le pied arrière dans le strap et s’appuyer nettement sur les talons et figer la nouvelle trajectoire, tout en veillant à ne pas retoucher l’eau. Le corps vient se pencher de plus en plus au vent, à mesure que vous bordez. Pensez à bien gérer la puissance de la wing car souvent vous arriverez à bout de votre vitesse initiale et vous devrez relancer franchement. Aidez vous si besoin d’un départ au lofe volontaire, en remontant franchement au vent en sortie de jibe vous allez générer un surplus de vent apparent et relancer votre wing. Points clefs :
  • Avoir de la vitesse.
  • S’aider de la houle et des clapots pour entretenir la vitesse.
  • Bien gérer le transfert de son poids.
  • Avoir un déplacement de mains automatisé et clean.
Focus :
  • Vitesse.
  • Border et paravent.
  • Courbe.
  • Choquer vers parapluie.
  • Allègement.
  • Serrer la courbe.
  • Changer les mains.
  • Relancer.
  • Opposer.
  • Switcher.
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