header history sunset SUP

Notre histoire

Les 90's

Fondée au milieu des années 90, GONG a été développé par l’atelier ACE à La Baule pour devenir une marque propre du réseau de magasins Bretons Magic Surf.

L’objectif de GONG était de proposer des planches haut de gamme à un prix serré pour conquérir une clientèle large mais exigeante.

D’abord en fabriquant des planches en EPS, époxy et sandwich PVC, ce qui était rarissime en 1996. L’immense majorité des ateliers ne proposaient que du PU. Mais l’EPS était la solution pour dynamiser les planches et monter les volumes sans déborder en poids. Les shapes devaient répondre aux conditions changeantes et parfois brouillonnes de la Bretagne. L’efficacité était l’unique but, fondement de l’esprit “think out of the box” de GONG.

Ensuite en réduisant les intermédiaires, principe de la marque propre, pour contenir les prix sur une super technologie. L’ADN de GONG était là.

Fin des 90’s, ACE ayant été contraint de fermer suite aux manipulations d’une usine, quelques petites productions seront lancées en Asie jusqu’en 2003.

Puis c’est la reprise du réseau Magic Surf par le Groupe H2O et son incroyable développement dont bénéficiera GONG. Avec une telle présence, il était facile de proposer de bonnes planches à un prix canon.

photo atelier noir et blanc PG
Fred Meunier & L’Ours 22 ans après.

Les années shop et le lancement du SUP en Europe

Au début des années 2000, GONG est 100% surf. Des shapes faciles, performants et toujours accessibles, mais la marque vivote sans réel investissement. L’arrivée en 2002/2003 de l’Ours chez H2O va la réveiller avec le lancement d’une production en sandwich à grande échelle. Le succès en magasins sera immédiat.

En 2006, GONG sera la première marque à croire au potentiel du SUP et à la pratiquer en Europe.
L’Ours avait l’habitude de surfer des grosses planches pour aller sur son spot au large. Ces troncs lui permettaient de ramer vite et d’attendre les vagues debout pour voir loin. Le SUP fut donc une évidence. L’apport de la pagaie était un complément de puissance absolument parfait pour manier ces grandes planches.

Avec son équipe, ils seront bien seuls à y croire. Les shops qualifieront ce sport de “sida du surf” pendant des années. Les professionnels du métier seront partagés entre l’hilarité de les voir debout sur une planche avec une pagaie et l’inquiétude de voir ces “blaireaux” envahir les plages et causer des accidents par centaines. La plupart de ceux qui vantent le SUP aujourd’hui le percevaient hier comme une menace à l’eau. D’abord ils ont dit que c’était “crétin”. Ensuite ils disaient que c’était une “mode à la con”. Ensuite que c’était une “pollution des spots”. Mais l’Ours y croit à fond parce qu’il en fait tous les jours et il connait le potentiel de plaisir de ce nouveau sport. Laird Hamilton est tout sauf un imbécile et il va de soi que ce gars ne se forçait pas à surfer des troncs avec une pagaie juste pour faire des images. Le plaisir et les performances étaient là.

noseride vague fond ocean

L’Ours est le premier au monde en 2006 à créer une planche de SUP moulée en série. Il sort une planche de 7’7 en 2007, une planche de race en 2007 et une gamme de 15 shapes en 2008. Avec Stéphane de Select, ils créent un modèle de pagaie hautes performances, le premier du genre. A cette époque pas si lointaine, les grosses marques d’aujourd’hui en étaient encore à se demander si elles devaient se lancer. Pas facile de jeter son image dans un “sport de blaireaux” !!! Pourtant le SUP est génial et l’Ours a bien compris que ce qui donnait au “Paddle” une image blaireau : ce sont les critiques infondées des concurrents et de l’establishment surf.
L’Ours est aussi un des premiers à montrer qu’on peut bouger une planche de SUP, faire des shapes modernes et des figures aussi variées qu’engagées.
C’est aussi lui qui décidera d’expliquer le sport et de le montrer sous toutes ses coutures en images. Montrer montrer montrer, c’est le meilleur moyen de faire taire les mauvaises langues.
Surfeur avant tout, l’Ours s’implique personnellement pour communiquer l’esprit surf de GONG. C’est lui qui met en ligne les 200 moves décortiqués dans les fiches des How To par exemple.

surf vague planche gong

 

Alors que “personne” n’y croit et que quelques individus tentent de garder ce sport pour eux et de réécrire l’histoire, l’Ours et son équipe trouvent des ambassadeurs, développent un spirit de potes et renforcent GONG autour d’un délire vraiment cool. Le rouge est né, accompagné du Flame Ball volontairement envahissant. Cette démarche va leur attirer les foudres de la profession.

Oui, GONG a été redéveloppé depuis Marseille. Et alors ?!!!? Alors ça gène beaucoup de monde. Mais c’était déjà le cas quand GONG était en Bretagne. Le surf ne se résume pas à Biarritz ; l’histoire du surf Français le démontre !
Volontairement provocateur, le Team GONG secoue les bien-pensants de ce sport pour montrer qu’à Marseille ou à Hawaii, ce sport est légitime. Pourquoi ? Parce qu’il est top. Où que vous soyez, ce sport est fabuleux. Alors basta le snobisme des élites du surf et vive le fun.

L’Ours et son équipe vont faire le tour des salons professionnels aux USA pour montrer leurs shapes. Ils vont faire les compétitions à Makaha, Hawaii, et se faire remarquer. Ils vont aller en Californie tester les protos et croiser des gens positifs. C’est l’époque où ils comparent leurs shapes avec Hobie au fond du jardin de Hobie Alter Jr, avec C4, avec Yolo. C’est une époque fun et détendue où les GONG men surfent à Trestel avec CJ Nelson et les grands noms du surf. On discute shape avec Greg Noll. Chacun des acteurs présent sait très bien qu’il va lui falloir l’appui des autres pour faire connaitre le SUP. GONG est parfois détesté en Europe alors qu’aux USA tout est super cool. Paradoxe…

surf vague écume contraste

L'immense aventure de la vente directe on line

En 2008, le Groupe H2O est en difficulté et les actionnaires décident de revendre et de déconstruire le groupe. Dans cette période de flottement, certains concurrents flairent la bonne affaire et sautent sur la proie pour piller GONG : vol de moules, critiques assassines et coups bas pour tenter de réécrire l’histoire… L’Ours et le Team GONG sont débarqués mais Patrice ne lache rien et rachète GONG et décide de le redévelopper avec ses propres (petits) moyens.

Pas simple de créer une boite avec une marque en pleine ascension mais zéro moyens et toute la profession ou presque sur le dos. Il y aura beaucoup de déçus dans la clientèle (faute de stock) et toujours les mêmes renards autour du poulailler pour pomper GONG et baver sur la marque.
Mais pas à pas, Patrice résout les soucis, accompagné de ses potes de toujours. La boite ne gagne pas assez pour se payer, n’a aucun staff faute de moyens, mais elle fonctionne et grossit doucement.

L’Ours remonte un atelier de shape à Bastia, en Corse, isolé, pour bosser sur le shortSUP. Déjà en 2009 le métier de shapeur pouvait se faire à 100% sur ordinateur en envoyant des fichiers 3D aux usines en Chine qui les réplique au millimètre. Il suffit de les tester et de valider la production. Mais l’Ours choisit de reprendre GONG à zéro ou presque, pour la troisième fois, le rabot à la main. Il estime que c’est le chemin qu’il doit faire pour poser les bases saines de son investissement financier personnel. Quand on veut faire du bon boulot, il faut mettre les mains dedans. Le travail est la meilleure réponse aux critiques.

GONG grossit doucement mais les banques ne sont pas au rendez-vous. Les usines sont défaillantes et manipulées. Mais quoi qu’il arrive, GONG rebondit. Pourquoi ? Parce que derrière GONG il n’y a pas de gros capitaux mais il y a des milliers de gens qui poussent. 20 000 personnes sont clientes chez GONG depuis 2003. Et au delà du business pur, GONG est avant tout un état d’esprit décapant, déconnant et innovant. Certaines personnes aiment vraiment ce concept inédit et donnent l’énergie nécessaire à la réalisation de grandes choses.

surf petite vague pagaie

Patrice fait tout tout seul et automatise au maximum les taches liées au commerce pour se dégager du temps pour shaper. L’étape 1 entre 2008 et 2009 est de se concentrer à 200% sur les protos. Deux hépatites d’intoxication à la résine plus tard, l’Ours est prêt pour changer la gamme et montrer ce à quoi doit ressembler le SUP moderne selon lui.

Trahi par les usines “locales”, il part en Chine visiter des dizaines d’usines, former les équipes sur place, et améliore la production pour coller au standard GONG. La gamme 2011 est née. Presque 30 planches de SUP, 8 shortSUP de moins de 7’, des longboardSUP radicaux et plus performants que de vrais longboards… La nouvelle génération est là. Enfin presque puisque la Banque Corse se dédie et plante toute la production. 6 mois de job seront encore nécessaires pour dépasser ce nouvel obstacle et apporter les planches de série aux clients.

La gamme s’étoffe en 2012 grâce au concours de la Banque Populaire Atlantique de Saint Nazaire. Et surtout grâce à la confiance des gens qui n’hésiteront pas à payer le matériel d’avance pour l’obtenir et aider ainsi au financement des containers.

2013 est une nouvelle année. Celle qui permettra de passer au cran au dessus en proposant des produits toujours à des prix records, en améliorant sans cesse la qualité, en se focalisant sur le service et en boostant d’autres sports que nous aimons depuis toujours.

2014, 2015 sont des années de forte croissance qui ramènent GONG au niveau de 2007 (autour du million d’Euros). Il en aura fallu du temps pour remonter la pente !

surf tube ocean

2016, c’est la chute catastrophique du dollars. 20% de marge qui partent en fumée pour rien, et donc de grosses difficultés à se financer. C’est là que l’Ours relance la production en Europe. D’abord en produisant dans un atelier au Portugal, puis en soutenant la création d’une des plus grosses usines en Europe, au Portugal toujours.
L’Ours apporte toute la technologie, les process, la rigueur. L’usine grossit vite, trop probablement, et plafonne face à la demande toujours croissante. Seuls 18% des commandes seront honorés. Une vraie déception qui montre les limites de la relocalisation quand les savoirs faire à grande échelle ont été perdus.

2016 c’est aussi l’année où GONG monte son atelier de fabrication de foils de surf en France. Un R&D d’excellence, des moules haut de gamme, une technologie soignée, le produit est superbe. Ce sera le point de départ de la reconstruction d’une production en France. L’atelier GONG renait en France.
2017, l’Ours relance la fabrication de boards en France, dans sa propre usine. Forcément sur du très haut de gamme, 200 planches à destination des pros et des proches, mais c’est exactement ce qui manquait à la gamme GONG : du made in la France.

2018 offre une accélération considérable avec plus de 4 000 000€ de chiffre d’affaires. C’est un petit succès commercial mais surtout la reconnaissance de la pertinence d’un modèle par la clientèle. La vente directe du producteur à l’utilisateur commence à peser et se populariser.

2019 sera l’année de tous les records qui permettront de lancer de grands chantiers pour consolider les bases de GONG et nous rendre encore plus proche des gens. Un immense shop niché au coeur d’une véritable fourmilière de la glisse va sortir de terre et proposer encore plus de choix et de plaisir aux utilisateurs.

Surf planche gong pagaie

Actuellement

En résumé GONG c’est avant tout une bande de potes qui a eu la chance de vivre au bord de l’eau. Ils n’avaient pas beaucoup d’argent mais ils avaient l’envie d’être sur l’eau. Tout l’esprit de la marque GONG est fondé sur cet élément. Un surf spirit cool et pratique. Faire les meilleurs shapes pour s’éclater chaque jour et les vendre 2 fois moins cher que dans le commerce traditionnel pour que tout le monde y accède.

Nous n’avons jamais été contre les shops (l’Ours a géré une chaine de 80 magasins en Europe) mais pour nous la distribution en ligne est apparue comme la seule solution pour combiner haute qualité et prix bas. Nous supprimons les distributeurs. Nous visitons nous même les usines sans passer par des middlemen qui prennent 30% pour surveiller la production. Nous vendons en direct pour garder le lien précieux avec les clients et leur offrir des prix bas.

Nos prix d’achat aux usines sont les mêmes que ceux des plus grandes marques, avec qui nous partageons les chaines de production. La qualité de nos produits est du plus haut niveau. C’est notre méthode de vente qui fait nos prix bas. Nous ne rognons jamais sur la qualité. Au contraire, on mise tout sur la qualité pour devancer les critiques et ne pas être assimilés à du low cost.

Pourquoi ne pas vendre deux fois plus cher et gagner le double ?

  • Parce que nos clients ne sont pas tous millionnaires.
  • Parce que ça existe déjà.
  • Parce que nous ne sommes pas avides d’argent.

Qui peut se payer un quiver à 1500 € la planche ? Très peu et nous sommes très heureux pour eux. Moins vous dépenserez pour du matériel de qualité, plus vous progresserez parce que vous aurez toujours le bon outil avec un vaste quiver.

Rendre le sport inaccessible par les prix ou par une image trop technique est un non sens pour nous. Certes c’est sympa d’être à deux au pic plutôt qu’à cinquante et de garder ce petit business pour une élite mais nous vivons de ce sport. Il nous parait fondamental de ne jamais snober qui que ce soit. Le gars qui surfe une fois par an a autant de valeur pour nous que notre Team Pro. Chacun doit pouvoir s’éclater, dans le strict respect des règles surf, quel que soit son pedigree.

Au terme de cette longue histoire il est bon de souligner que GONG a toujours été focalisé sur le futur :

  • technologies du futur
  • shapes du futur
  • sports du futur

GONG c’est une vision neuve de nos sports que nous espérons fraiche et positive. Pas de grands discours et de vagues géantes pour vous faire surfer devant chez vous. Nous parlons vrais et nous montrons chaque jour en ligne que nous sommes de vrais acteurs impliqués dans la vie du sport, pas de simples financiers.

GONG n’est pas non plus une marque Hawaiienne. Nous surfons ce que vous surfez : petit, clapot, flat et parfois des jours fabuleux et des vagues massives. Nous sommes une marque de day to day, une marque qui se vit plus qu’elle ne se vend.

Alors si vous avez envie de jouer, on a surement un truc pour vous.

atelier planche gros plan

Remerciements

Un grand merci aux personnes qui ont permis directement ou indirectement à GONG d’exister :
Thierry Dumon, Jean Michel Germanangues, David Vincent, Fred Meunier, Pascal Trimoreau, Stéphane Mocher, Alain Clémenti, Didier Corre, Xavier Rolland, Hubert D’Heilly, Delphine Chauveau et bien d’autres.

Merci aussi à tous ceux qui soutiennent GONG par leur énergie et leurs idées :
Colas Nahaboo, Didier D’Hervez, Jean Paul Averty, Jean Louis Bernard, Benjamin English, Arnaud Guénolé, Pascal Brec, Patrick Kruithof et tous les Ambassadeurs et forumeux.

Merci à nos business partenaires majeurs qui sont pour nous bien plus que de simples relations commerciales : FCS, Surf Lounge, Société Générale, Banque Populaire, HSBC, CIC, Cabinet Exco, nos usines avec qui nous avons bien souvent un lien d’amitié très fort depuis toutes ces années.

Merci aux Team Riders qui ont aidé à faire connaître GONG :
Fred Compagnon, Romain Maurin et son père FX, Antoine Albeau, Antoine Delperro, Correntin Chardin, Hugues Oyarzabal, Niko Denard, Boris Thouin et Jess, Marianne Bellegarde, Fleur Caulliez, Mikael Pontaud, Moritz Mauch, Xavier Leroy, Ingrid Ulrich et de nombreux autres.

Merci au staff GONG qui réalise la prouesse de vous servir chaque jour :
David, Frédéric, Ysoline, Jaime, Diane, Béryl, Yohann, Matthieu, Olivier, Valérie, Fabien, Titouan, Mathieu, Anthony, Alexandre, Elise, Valentin, Maxime, Benoît, Etienne, Jeanne, Marine, Valentin, David, Maxime, François-Xavier, Ombeline, Gaëtan, Boris, Marion, Cyril, Stephen, Aymeric, Gabriel, Baptiste, Louis-Marie, Benjamin, Thomas, Enzo, Melvin, Théo, Morgane, Sterenn, Alexandre, Jules, Sebastien, Benjamin, Joséphine, Pierre, Antoine, Kenny, Diane, Laury, Antoine, Jean Philippe, Marie, Julie, Claire, Dérhen, Benjamin, Antoine, Yoann, Antoine et les futurs GONGistes.

Mention spéciale à Thierry Dumon cité ci-dessus. Sans son investissement total dans nos sports, rien de cela n’aurait été possible. Thierry n’avait aucune passion pour nos sports mais c’est bien lui qui a soutenu sur ses deniers personnels l’ascension de GONG de 2002 à 2008. Avec des dettes et des procès en récompense finale, il est celui qui a le plus marqué l’histoire de GONG.

Et une immense pensée à nos amis disparus, qui à leur manière ont aidé GONG et l’Ours dans ce parcours magnifique : Stéphane Brec, Pierre Agnès, Guy Ringrave.