Un sujet intéressant dans lequel on s’interroge sur l’intérêt du flex en foil. Si la rigidité du mât semble indispensable pour ressentir et contrôler au maximum son foil, la question est posée sur l’éventualité et l’intérêt d’avoir du flex sur le fuselage ou le stab. L’Ours, en tant que concepteur, a mis au point il y a quelques années plusieurs protos qui allaient dans ce sens et partage avec nous son avis sur la question.
“Hello,
à mon sens, de base, le flex est à bannir.
Il est utilisé comme amortisseur d’une surcharge dans nos sports, et donc parfois justifié.
Mais le flex est bien souvent la justification de technologies médiocres ou de solution technique imparfaites.
Donc il faut bien distinguer deux usages du flex :
1/ je suis dans un milieu anarchique et incontrôlable : le flex est une forme de réponse automatique à ce milieu en le lissant.
2/ je suis sur du matériel mou parce que le fabricant ne sait pas faire autrement.
Dans le cas 1 le flex est donc une qualité sur laquelle on doit travailler. Ce cas 1 représente 2% des cas de flex.
Ce qu’il faut aussi distinguer dans le flex, c’est :
A/ le flex adaptatif
B/ le flex par conséquence
Le flex A que je qualifie d’adaptatif est une réponse mesurée et voulue à un problème (cas 1).
Le flex B est une conséquence non maitrisée dans le matériel qui va décroitre les performances.
La maitrise du flex est donc essentielle. Pourquoi j’en ai ? Intervient il quand je le veux précisément ? Est il controlé ?
Si on fait un pas en arrière sur l’analyse, on doit constater que le pilote est flexible. C’est ce qui fait toute la différence avec l’aviation par exemple. La charge peut être amortie par le pilote lui même. Alors si l’engin est lui aussi flexible, la maitrise de la conjugaison des deux dans un milieu anarchique relève plus du jeu de dés que du pilotage fin.
C’est pour cela que je dis que de base, mon premier réflexe est de dire que le flex est à bannir.
Un fois ceci énoncé, on peut commencer à travailler.
En l’espèce, sur un foil, nous avons testé des protos de ce type il y a quelques années. Le Palmifoil notamment. Ce fut un échec à chaque fois.
Merci”
Shaper : Patrice Guénolé et GONG-GALAXY.
Lire la suiteant pour du vrillage important sur le fuite... ce qui nous as induit a travailler de manière empirique , en agissant pour concevoir. les résultats ont ete une meilleures relance dans les virements et un cap supérieur ... le tout rigide ne fonctionne pas, trop dure pour l'humain ce nest pas une machine,et au regard de la nature sur les ailerons des cétacés, je pense qu'il nous faut un vrillage contrôle et la pièce tout carbone me parait superbe si il existe une partie qui vrille . je vois l'ensemble foils , planche, et wing ou le moins apparait etre plutot l 'humain! d'ou un programme de gainage!! ou le vrillage de la voile qui est a travailler en mon sens.... si cette expérience peut contribuer a des ensemble plus facile et a la porté de tous
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