l'accidentologie dans nos sports de glisse est bien sûr un faux argument pour nous interdire l'accès à nos pratiques... tous les chiffres que vous postez, même s'ils ne sont pas exhaustifs, le montrent, et cela s'applique aussi bien sûr à bon nombre d'autres activités de plein air et de pleine nature... Si on suit cette logique de risque de monopolisation des services de secours et de soins jusqu'au bout alors on interdit TOUTES les activités physiques!... mais là les pouvoirs publics se heurteraient à un problème majeur : l'obligation d'observer la balance bénéfices/risques préalable à toute décision concernant une mesure de santé (qu'elle soit individuelle ou collective)... et là clairement empêcher les gens d'avoir recours à une activité physique régulière (dont l'HAS renforce la promotion depuis 3 ou 4 ans:
https://www.has-sante.fr/jcms/c_2878690 ... n-medicale) signifierait probablement contrevenir au droit à la santé de chacun...
Alors voilà ce que je dis depuis le début: nos démarches, qui sont clairement de plus en plus responsables car documentées, chiffrées, doivent inclure, et je dirais même doivent aboutir à des arguments de droit (en l'occurrence ceux qui concernent la santé), car ce qui se passe clairement depuis le début, et de plus en plus au vu d'un certain nombre d'incohérences dans la gestion de la crise sanitaire, c'est en matière de santé et concernant les mesures prises un non-respect de la balance bénéfices/risques!...