SUP Longboards

Les planches SUP Noseriders pour surfer tout en style.

6 résultats affichés

Généralités

Héritées des planches de surf traditionnelles dîtes longboard, les planches de Stand Up Paddle (SUP) Noserider reprennent tous les codes et s’inscrivent dans l’histoire de ce type de surf à part entière.

Surfer ces planches revêt un caractère très artistique puisqu’il faut reculer pour bien les faire tourner et avancer pour les faire accélérer. En découle une gestuelle et un art du foot walk, mêlant pas croisés et belles attitudes pour placer la planche dans la vague en se déplaçant dessus.

La glisse de ces planches se compose de deux grandes catégories, la glisse « classique » et la glisse « moderne ».

La glisse dite classique fait écho à une certaine tradition, une glisse fluide, toute en style, sans mouvement brusques, en alternant les déplacements sur la planche, dans le but de passer le plus de temps possible au nose de la planche. Ce sont typiquement des planches dites à déplacement que l’on va utiliser, des planches qui glissent dans l’eau.

La glisse moderne fait référence aux moves empruntés au shortboard, les virages serrés, la verticalité et autres airs. En gros, surfer comme en shortboard, mais avec une planche de 9’ qui permet tous les moves au nose. Ce sont typiquement des planches dites planantes que l’on va utiliser dans ce cas, des planches qui planent sur l’eau.

Mais ces deux mondes ne sont pas isolés par une frontière hermétique, bien au contraire. Certaines planches sont suffisamment polyvalentes pour offrir tout le répertoire possible. D’autres seront plus spécialisées dans un domaine en particulier. Et c’est dans cette gradation que vous allez trouver la planche qui vous correspond le mieux.

Pour quoi ?

D’abord pour exploiter les petites vagues et les vagues molles. La glisse phénoménale de ces planches permet de prendre un plaisir dingue dans des vagues quasi inexistantes. Ce qui répond à la fois au besoin des surfeurs de spots moins exposés, et aux besoins de ne pas rester sec les jours de petites conditions sur les bons spots. En clair : indispensable.

Pour progresser. Sentir comment placer une longue planche dans l’énergie de la vague pour en tirer le meilleur est essentiel. Travailler son équilibre et son placement en bougeant sur la planche est aussi essentiel. Et additionner les heures de surf en complément des belles journées permet de garder la forme et de ressentir la globalité de ce que l’océan a à offrir.

Les inconditionnels savent que marcher, noserider, mettre un bon cut back, recommencer est une musique incroyablement satisfaisante. Pas besoin de leur vanter les bienfaits de ces boards et de cette glisse 😉

Les shapes des premières planches de SUP étaient basés sur des shapes longboard. Et c’est d’ailleurs ce qui a séduit et qui séduit encore une grande majorité de ceux qui se mettent au SUP : une longueur qui permet une vitesse de déplacement inégalée, la possibilité d’attraper une vague et de la surfer sans lutter. La longueur, le shape de ces planches en font des SUP parfaits au quotidien. C’est stable, facile, et on peut partir se balader pour alterner avec les sessions surf. C’est la recette originale qui a fait le succès du SUP.

Pour qui ?

Il y en a pour tout le monde. Parce que les noseriders sont un monde à eux seuls. De la board de débutant à celle du puriste hyper pointu, nous proposons le spectre complet. D’abord dans les shapes, puis dans les tailles par shape puisqu’ajouter du volume simplifie aussi les choses.

Donc un débutant sera tout de suite à l’aise du fait de la longueur naturelle d’un noserider qui lui assurera une bonne vitesse de rame, bien dans l’axe. Il ne reste plus qu’à choisir la bonne largeur pour être suffisamment stable pour que le ratio plaisir/performance soit idéal. Une largeur de 30’’ minimum est un bon repère pour un débutant. C’est une planche qui se suffit à elle-même, c’est à dire que l’on peut quasiment tout faire avec une seule planche, se balader, apprendre à surfer.

Un SUPer confirmé n’aura aucune limite, il lui suffira de piocher dans les différents styles de nose rides proposés. On peut vouloir de la longueur simplement pour la glisse, pour le confort et la facilité. On peut aussi vouloir tout axer sur les nose rides. On peut aimer une board moderne qui carve, ou lui préférer une planche avec des rails 50/50 pour un max de glisse.

Laquelle ?

Avec son style de surf à part entière et complémentaire du surf traditionnel, chaque longboard SUP aura son propre caractère. A choisir en fonction de vos envies et des conditions que vous souhaitez exploiter.

On peut diviser cette gamme en deux parties, d’un côté les planches dîtes « traditionnelles » ou « rétro », des planches faites quasi exclusivement pour le noseriding comme la Soul et la Never Stick. Et de l’autre les planches dites « new school » comme la NFA et la Zéro qui vont à la fois réunir des aptitudes au noseriding, mais également la possibilité de les surfer à la manière d’un short board, avec une conduite agressive et des virages ultra serrés.

Selon le type de vagues, chaque rétro noserider de la gamme va s’accorder ou non avec vos envies et avec les vagues. Une Never Stick dans des vagues rapides est un non-sens par exemple mais sera une absolue vérité dans une vague molle et lente.

Les planches de Stand Up Paddle modernes : NFA et ZERO

Les planches modernes comme la NFA ou la Zéro, sont plutôt faites pour les vagues rapides, on ne gagne pas beaucoup de vitesse en allant au nose et on en gagne en allant au tail avec un up and down énergique façon shortboard. Donc ces planches vous correspondront si vous recherchez un longboard qui se pilote depuis l’arrière, tout en conservant cette capacité à tenir des noses.

Les figures de surf comme un roller et leur faisabilité dépendent de votre vitesse par rapport à la vague. Cela se gère avec votre niveau, votre capacité à créer cette vitesse. Mais les shapes eux aussi gèrent et permettent ce paramètre vitesse. Car pour mettre des rollers, il faut des planches qui vont beaucoup plus vite que la vague car vous montez et descendez sans arrêt, ce qui vous fait perdre du temps. La distance parcourue sur la vague en question est sûrement proche du double ou 1,5 fois supérieure à une trajectoire en diagonale simple. Or la vague déroule sur la même durée : une vague dure un temps donné. Donc les planches à rollers comme la Zéro sont shapées de manières à être plus rapides possibles.

NFA

La NFA est la plus polyvalente de la gamme. A la fois dans les figures car elle a un arrière planant qui permet de taper des rollers, de conserver de la vitesse voir d’accélérer depuis le tail. Associé à un nose porteur qui facilité la tenue des noses. C’est également une excellente planche pour apprendre le Stand Up Paddle, mais c’est aussi et surtout une planche avec des possibilités infinies. De votre tout premier take off, aux moves les plus techniques comme les 360°.

NFA FSP 2X : disponible dans 5 tailles (8’0, 9’0, 9’0 XL, 10’0 et 10’0 XL)
NFA FSP PRO : disponible dans 8 tailles (8’0, 9’0 XS, 9’0, 9’0 XL, 10’0 XS, 10’0, 10’0 XL, 12’0)

  • Les modèles XS sont parfaits pour les gabarits légers et les niveaux confirmés.
  • Les modèles classiques font partie des best sellers de GONG.
  • Les modèles XL ont été créés pour faciliter le passage d’un modèle gonflable vers une planche rigide, ou pour les grands gabarits qui cherchent du confort.
  • La 8’0 est parfaite pour un super confirmé qui ne veut qu’une seule planche, un modèle compact, pour surfer des vagues petites à médium. La glisse d’un longboard, la maniabilité et l’encombrement d’un shortboard.
  • La 9’XS est destinée aux légers et super de bon niveau.
  • La 9’0 est la taille de référence, polyvalente à souhait, un vrai caractère longboard.
  • La 9’0 XL est la fois stable tout en restant très maniable, parfaite pour les grands gabarits, ou les rider à la recherche de stabilité.
  • La 10’0 XS permet d’avoir les avantages d’un 10’0, tout en étant rapide et incisive.
  • La 10’0 est parfaite pour surfer des vagues d’une taille de genou à une taille d’épaule. Un take off facile et précoce, une excellente tenue au nose. Une taille idéale pour mixer surf et balade.
  • La 10’0 XL est ultra stable et rassurante, mais conserve son programme longboard moderne.
  • La 12’0 pour les amoureux des grandes planches, tout en glisse et en courbes, et bien sûr une vitesse de rame indécente !

Une board ultra performante qui facilite l’accès au SUP dans toutes les conditions, quel que soit votre niveau, votre gabarit, vous trouverez forcément une NFA qui vous parle.

ZERO

La Zéro est la plus radicale de toutes, c’est tout simplement le comportement d’un shortboard, mais avec la longueur et le rocker d’un longboard. Un tail fin et rapide qui mise tout sur la maniabilité. Son nose est le moins porteur de la gamme, mais c’est aussi ce qui permet plus de radicalité en ayant moins de ballant, c’est-à-dire moins de poids à l’avant de la planche. C’est une planche qui aime les vagues creuses et rapides pour s’exprimer pleinement. Vous pourrez la surfer d’une taille de hanche à deux tailles d’homme et plus, la seule limite, c’est vous !

ZERO FSP PRO : disponible dans 4 tailles de 8’5 à 12’0.

  • La 8’5 est parfaite pour ceux qui cherchent la maniabilité d’un short SUP, associée à la glisse d’un longboard grâce à son rocker tendu.
  • La 9’0 est une référence, polyvalente et sans limite, un best-seller !
  • La 10’0 pour tous ceux qui veulent une entrée en vague ultra précoce.
  • La 12’0 pour les amoureux des grandes planches, tout en glisse et en courbes, et bien sûr une vitesse de rame indécente !

Les planches de Stand Up Paddle noseriders : SOUL et NEVER STICK

La Soul et Never Stick sont des planches qui ciblent les vagues de taille modeste. Il s’agit de tout miser sur les noserides. Donc dès que vous reculez sur ces planches elles décélèrent, une sorte de frein (stall) automatique. Car le problème en noseride est très souvent d’aller trop vite : si vous doublez la vague vous finissez sur l’épaule et il faut reculer en urgence. Il faut donc qu’un pur noserider cale automatiquement sa vitesse sur celle du déferlement de la vague pour vous coller dans la poche en travers sans déraper. Ces deux planches ont un rocker arrière prononcé peu planant ou semi planant.

Les planches comme la Soul ou la Never Stick se surfent de cette façon : take off, bottom, on la colle en travers et on file au nose, quand on doit reculer on file au tail pour un cut back stallé ou pour monter un re entry, et on refile au nose illico pour accélérer.

Si vous voulez faire un nose qui dure avec une planche qui va vite, il va falloir soit trouver une vague ultra rapide, soit vous freiner sans arrêt. D’où l’intérêt des planches rétro longboard qui gèrent automatiquement leur vitesse pour rester dans le curl en travers sans avoir à freiner. Une planche rétro acceptera aussi des noses dans des sections très creuses sans déraper du tail ou ziper en travers. On passe les sections sans reculer, et on peut noserider très en retard sur le déferlement avec la lèvre dans les tibias. Vous comprenez donc l’intérêt de posséder une planche de type rétro noserider pour maximiser votre temps au nose par vague.

SOUL 9’4

La Soul 9’4 a le même type de tail que la Never Stick mais un nose plus étroit qui donne moins de portance mais une conduite plus gérable à plus haute vitesse ou dans des sections plus creuses. Elle fait partie de ces planches dont la tenue au nose est à la fois facile et irréprochable même dans des vagues de faible puissance. Vous pouvez tenir longtemps au nose sans devoir revenir en arrière. Et une fois au nose, elle accélère. Nul besoin d’être un longboarder confirmé pour apprécier ce shape, être simplement fan de glisse suffit largement pour se faire plaisir.

NEVER STICK 9’8

La Never Stick 9’8 a un nez large très porteur. Même à très basse vitesse ou dans la mousse il porte. Elle a aussi un tail très large dont le but est identique à celui d’un aileron à l’arrière d’une voiture de course : plaquer le tail vers le bas quand la mousse appuie dessus en noseride. Quand vous êtes au nose, ce tail tire l’arrière de la planche vers le bas et donc lève le nose d’autant. C’est ce qui vous permet de bien rester en haut de vague et de tenir au nose le plus longtemps possible. Elle excelle dans les petites vagues longues qui sont parfaites pour son shape.

Quelle techno ?

Nous proposons actuellement deux technologies de construction pour nos planches de SUP rigides, FSP 2X et FSP Pro. L’avantage de ces deux technos est de proposer une coque en full sandwich PVC. Cette coque extrêmement rigide, hydrophobe et solide entoure toute la surface de la planche.

FSP 2X

Ces planches sont dotées d’une technologie innovante pour le meilleur compromis poids / solidité / performance du marché. L’apport d’une fibre de verre biaxiale en plus du PVC, renforce énormément la planche. C’est en concevant une nouvelle technique de finition, au plus près de nos prototypes faits dans notre usine française que nous avons réussi à gagner du poids. Nous travaillons avec des résines teintées pour éviter au maximum la peinture qui charge la planche inutilement. Teintée dans la masse, votre planche gagne en noblesse et en durabilité.

FSP Pro

Mise au point dans notre atelier français, la techno FSP Pro est tout aussi solide que la techno FSP 2X. L’apport du carbone permet sur cette technologie de gagner du poids et du dynamisme. Parfait pour les surfeurs avertis à la recherche des meilleures performances sans compromis.

En clair : FSP2X pour les surfeurs débutants à expérimentés et FSP Pro pour les pros et les plus exigeants.

Quel leash ?

Nous sommes ici dans le monde du longboard, donc dans un monde dans lequel se déplacer sur la planche fait partie du jeu. La zone centrale de ces planches est une zone de transition. On y passe soit pour aller au tail et piloter sa planche de l’arrière, tourner. Soit pour se précipiter vers l’avant (en pas croisés s’il vous plait !) pour tenir le nose du bout des pieds. Vous comprendrez donc que pour faciliter ces déplacements et éviter de se prendre les pieds dans le tapie, un leash genou est donc indispensable.

On utilise généralement un leash à la taille de la planche ou juste en dessous. Par exemple un leash de 9’ sur une 9’2. En effet, les longueurs annoncées sont celles de la corde, à laquelle il faut ajouter les attaches. Et le leash s’étire sous tension, donc on a de la marge avant de prendre la board dans le nez.

Le diamètre est aussi un point important : fin on va plus vite mais on risque de le casser au-dessus d’une taille d’homme. Et au bout du leash, avec un noserider, n’oubliez pas qu’il y a du volume, donc un leash dont le diamètre de corde est de 7mm est ce qu’il y a de plus répandu.

Quelle pagaie ?

Vous avez le choix entre une pagaie réglable ou une pagaie fixe sur mesure. Si vous optez pour une pagaie réglable, c’est généralement parce que vous êtes débutant, que vous alternez avec quelques séances de balades en plus du surf, ou encore que votre planche se partage en copropriété. Et dans ce cas, une pagaie réglable peut avoir son intérêt.

Une pagaie sur mesure sera plus intéressante si vous êtes souvent à l’eau pour surfer et que vous connaissez la taille de pagaie qui vous va bien, généralement celle-ci sera très proche de votre propre taille. Une pagaie fixe sera plus légère, son flex sera réparti de manière uniforme le long du shaft.

En surf, on utilisera une pagaie à sa taille voir un peu plus. Sur une grande planche comme la NFA 12’ on peut utiliser une pagaie à + 10 cm, si au contraire vous visez un surf plus agressif sur une Zéro 9’ par exemple, une pagaie à votre taille sera bien plus adaptée. Les changements de mains sont plus rapides, et n’oubliez pas que le rayon de courbe de vos virages est en partie déterminée par la longueur de votre pagaie.

Quelles dérives ?

Les dérives livrées avec nos planches sont parfaites pour les exploiter correctement.
Mais lorsque l’on sait que 50% des performances d’une planche viennent des dérives, on voudra forcément ajuster le jeu de dérives à son gabarit, son style, ses goûts, ou tout simplement pour tester de nouvelles choses…

Certaines dérives favorisent la vitesse, d’autres les turns, d’autres l’accélération, d’autres la tenue au nose, etc… Il y a des descriptions complètes sur leurs propres fiches produits. Une bonne lecture au coin du feu 😉

On retrouvera sur ces planches deux principaux types de montage, single et 2+1 :

Single fin, entre simplicité et technicité

Le surf en single peut être considéré comme le montage de dérive le plus simple mais aussi le plus technique à surfer. Tout dépend de sa façon de surfer et des exigences de chacun.

Le montage single est celui qui permet de donner de la vitesse à sa planche sans devoir en quelque sorte passer les vitesses. Car c’est le montage qui oppose le moins de résistance et de traînée. Si vous aimez glisser le plus « simplement » possible down the line*, ce sera le montage le plus performant.

*Que l’on peut traduire par une trajectoire en diagonale, une sorte de bottom infini à mi vague qui permet de maintenir un déplacement à une vitesse constante si cette trajectoire et son placement est parfaitement optimisée par rapport à la l’énergie de la vague et de son déferlement. C’est exactement le même raisonnement qu’une descente de piste de ski, mais dans le cas du surf, cette piste va être très courte, et pour la descendre indéfiniment, il faudra sans cesse, alterner descente et remontée, ou trouver la ligne parfaite qui maintiendra cet équilibre qui permettra au surfer d’entretenir cette inertie, la fameuse expression : « down the line ».

En revanche, si votre but est de serrer vos virages au maximum, il vous faudra être particulièrement précis dans vos trajectoires afin d’être toujours bien placé par rapport à l’énergie de la vague, et avoir des appuis fermes afin de conserver un maximum de pression sur vos rails en l’absence des dérives latérales. C’est dans ce contexte que l’on peut souligner le fait que le surf en single peut être technique, et fera appel à l’expérience du surfer, car votre seul allié sera la gravité.

Un montage single fin est souvent privilégié sur les noseriders, planches sur lesquelles on recherchera un maximum de glisse. Une dérive suffisamment profonde permet de bien stabiliser le tail de sa planche en haut de vague, laissant ainsi un maximum de temps pour rester au nose.

Le montage 2+1

Un montage 2+1 est un set-up de dérives composé de deux petites dérives latérales et d’une grande dérive centrale. On le retrouve sur de nombreuses planches de surf mid-length ou sur des longboards car il offre un excellent compromis entre la maniabilité d’un thruster et la stabilité d’un single fin (pour faire simple 😉). Vous pouvez affiner cet équilibre en ajustant la position de la dérive centrale comme expliqué ci-dessous.

Régler votre set-up 2+1

Tandis que les petites dérives latérales sont fixes dans leurs boîtiers, la dérive centrale peut se régler le long de son boîtier US. Bien que le rail de ce boîtier standard offre une large course de réglages, tout se joue sur 2 cm quand il s’agit d’un montage 2+1.

En effet, la base du bord d’attaque d’une dérive centrale sur un montage 2+1 doit se situer entre 0 et 2 cm de distance des tips des dérives latérales. Il suffit donc à l’aide d’une latte ou d’une ficelle tendue de vérifier la position de la dérive centrale par rapport à ces tips.

En choisissant 0 cm d’écartement, on favorise la mania.Réglée avec 2 cm d’écartement, comme dans l’illustration ci-dessus, À 2 cm on mise sur plus de stabilité pour une conduite plus coulée. Pour bien comprendre ce réglage, imaginez qu’il s’agit de l’empattement des roues d’une planche de skate. En réduisant l’écart entre l’axe avant et arrière des roues on obtient un skate très vif qui tourne sur place. Pour cruiser à la cool sur un skate de downhill, on utilise un empattement nettement plus important pour gagner en stabilité.

Si vous montez de plus grandes dérives latérales avec un tips plus reculé, il faudra également reculer votre dérive centrale. La règle est universelle.

Pour les montages 2+1, une plus grande centrale stabilise la planche et allonge les courbes. Des plus grandes latérales boostent la vitesse en courbe. On allonge les unes et pas les autres, ce sont des vases communicants : une grande centrale avec des grandes latérales c’est trop, votre planche sera ingérable.

  • La taille des centrales US : 6’’ à 9 en 2+1 et 8’’ à 11’’ en single (7’’ et 10’’ étant les références de chaque montage).

Le montage 2+1 est celui qui apportera le plus de polyvalence à la planche, on cherchera dans ce cas à optimiser le contrôle, et l’accroche une fois la planche sur le rail.

Le montage Thruster

Il est possible sur les longboard perf de monter sa planche en configuration Thruster comme sur un shortboard, avec trois dérives de même taille. On cherchera ainsi à avoir un maximum de vivacité et de vitesse. La planche sera alors très vive et manœuvrante, mais l’accroche au nose sera considérablement réduite, ce qui entraînera inévitablement un départ en 360°. Montage à réserver sur des shapes comme les Zéro 8’5 et 9’, et pour des surfers avertis. Car avec une dérive centrale plus petite, le passage d’un rail à l’autre est moins fluide, plus brutal, qui demandera des appuis plus francs.

La matière des dérives est après le shape le point le plus important : il faut des fibres. La rigidité est la clef des bonnes dérives. Si vous montez en gamme, montez en rigidité. Et notez que des dérives en fibres sont réparables facilement en cas de choc avec un caillou par exemple.

Le placement de la dérive centrale

Dans un rail US, il est possible de régler la dérive vers l’avant ou bien vers l’arrière. Plus la dérive est avancée, plus la planche est maniabilité, mais au détriment du contrôle. La planche devient « fofolle » et tournera plus que vous ne le souhaitez. Plus la dérive est reculée, moins la planche sera maniable, mais plus on gagne en contrôle. La planche est sur un rail, très calée, mais plus difficile à faire tourner, presque endormie.

Le bon réglage se joue au centimètre près en fonction du shape de la planche, du shape de la dérive, mais aussi des conditions et surtout de votre style de surf ! Votre gabarit, votre stance, et votre transfert d’appuis dans les courbes peut tout changer. Donc n’hésitez pas à tester différents placements jusqu’à trouver celui qui vous convient.

Il est aujourd’hui possible d’équiper sa planche d’une dérive centrale FCS II, afin de ne pas avoir à utiliser d’outils pour fixer sa dérive. C’est un gain non négligeable de temps, et sans risque de rater une session en cas d’oubli d’un outil. Autre avantage, il devient possible d’ajuster le réglage dans l’eau au cours de la session, pour tester différentes configurations.

Comprendre les dérives centrales

Pour choisir la dérive la plus adaptée à son surf, aux conditions, et à son style, il faut bien comprendre comment chacun des paramètres suivants, qui constitue le shape de chaque dérive, va influencer sur le comportement de la planche.

LE RAKE

  • Le rake désigne la courbure arrière de la dérive. C’est la distance entre l’extrémité de la base et l’extrémité du bord de fuite de la dérive (oreille). Plus le rake est important, plus la pointe de la dérive sera proche du tail de votre planche. Idéal pour les surfeurs expérimentés et puissants pour effectuer de longues courbes, avec un maximum d’accroche et de drive. Le drive correspond à la capacité à tenir une trajectoire tout en conservant sa vitesse. Une dérive avec une base large aidera à garder cette vitesse, alors qu’une dérive avec une base plus courte en offrira moins. Préconisé pour les vagues plutôt puissantes.
  • A l’inverse, moins il y a de rake (dérive plus droite), plus le pivot est important. Le pivot étant la capacité de faire des virages plus ou moins serrés. Idéal pour serrer les courbes et tourner court, donc idéal pour exploiter des vagues qui manquent de puissance.
  • Imaginez-vous à la barre d’un catamaran avec les safrans baissés, l’embarcation tournera court et il vous suffira de peu de pression pour actionner les safrans. Mais relevez ces safrans en leur appliquant un angle de 45°, dans ce cas il sera difficile de le faire virer court, et cela vous demandera beaucoup plus de puissance.

LA BASE

  • La base est la partie basse de la dérive. Celle qui est en contact avec la planche. Une base longue apportera plus de contrôle et des courbes amples. Idéale dans les vagues puissantes sur lesquelles on cherchera plus de tenue, et plus de stabilité dans les courbes et les trajectoires.
  • Une base courte apportera plus de pivot et permettra de serrer vos virages et de libérer le tail. On choisira ce type de dérives dans les vagues lentes car on privilégiera la maniabilité au contrôle. Plus la base est longue, et plus la dérive offrira du contrôle et des virages amples, plus la base est courte, et plus la dérive offrira du pivot, de la vitesse max et des virages serrés.

LA PROFONDEUR

  • La profondeur est la hauteur entre la base et la pointe de votre dérive. Plus elle sera profonde, plus vous gagnerez en stabilité et en tenue, notamment dans les vagues puissantes.
  • Une dérive peu profonde aura moins de frottement avec l’eau, ce qui vous apportera plus de vitesse. Cette faible profondeur libérera d’autant plus le tail de votre planche. Ce type de dérive est préconisé dans les petites conditions.

LA SURFACE

  • La surface, une dérive avec une grande surface apportera plus de contrôle. Ce type de dérive est conseillé pour les débutants car elle apporte également plus de stabilité. Une dérive avec peu de surface apportera plus de liberté sous le pied arrière. La planche sera plus joueuse.
  • Repartition de la surface : Dans des conditions creuses / rapides, on choisira plutôt des dérives avec une tête fine avec peu de surface en tête qui va moins foiler et donc moins accentuer les courbes. Dans des conditions dans lesquelles le déplacement sera lent, on choisira de la surface en tête pour accentuer la maniabilité.

LE FLEX

  • Le flex d’une dérive détermine sa capacité à se déformer et à revenir à sa forme initiale. Une dérive qui a du flex apporte des appuis plus doux et pardonnera plus les erreurs en étant plus indulgente. En revanche, une dérive avec peu de flex, donc plus rigide, apportera plus de contrôle, plus de réactivité et plus de puissance. Réservée aux surfeurs les plus expérimentés car ces dérives demandent au surfer d’être très précis dans ses trajectoires. Plus une dérive sera profonde et fine en tête, et plus on augmente la possibilité d’avoir du flex.

Comprendre les dérives FCS

Plus la base est longue, et plus la dérive offrira du contrôle et des virages amples, plus la base est courte, et plus la dérive offrira du pivot, de la vitesse max et des virages serrés. Dans des conditions creuses / rapides, on choisira plutôt des dérives avec une tête fine qui va moins foiler et donc moins accentuer les courbes. Dans des conditions dans lesquelles le déplacement sera lent, on choisira de la surface en tête pour accentuer la maniabilité.

Quelques exemples

  • La Pivot possède une base avec peu de longueur et peu de rake, donc de très bonnes capacités à pivoter sur place. Cette dérive va tout miser sur la maniabilité. On pourra virer sur place sans bloquer en haut de vague par exemple. A haute vitesse elle sera moins stable, moins axée. A choisir donc pour des vagues plutôt lentes et/ou un surfeur qui veut de la vivacité sans devoir réduire la profondeur de la dérive.
  • La Connect a un profil assez neutre, autant de longueur de base que la Clique, mais plus de surface en tête, à choisir pour sa polyvalence, sa rondeur dans les courbes, sa maniabilité très équilibrée, très progressive. Une dérive très efficace et sans surprise ni mauvais coups. Génial pour progresser ou assurer à haut niveau.
  • La Clique possède un shape plutôt effilée, fine en tête, et une base medium/large, donc priorité à la maniabilité, la vitesse et au contrôle. Dérive à réserver à des conditions plutôt puissantes ou un surfeur dynamique et agressif plutôt orienté performance.
  • La Flow possède une base large et une tête fine ce qui lui confère, du drive, du contrôle, et de la vitesse. Programme grandes courbes, stabilité directionnelle et relance en sortie de virage. Convient parfaitement pour un style décontracté et une glisse fluide.
  • La Whip est celle qui se rapproche le plus de la Flow, mais avec un caractère encore plus affirmé. A taille égale, sa base est plus longue, le rack est plus important, et sa tête est plus fine. Cette faible surface en tête lui apporte du flex, et c’est aussi ce qui rend cette dérive agréable dans les conditions bumpy. C’est une dérive idéale sur les vagues longues, elle offre du drive, de la vitesse, et de belles courbes bien amples.
  • La Fat boy est une dérive assez particulière et technique, de la surface en tête et peu de longueur de base qui permettent d’accentuer fortement la bascule sur le rail dans les courbes, mais cela demande maîtrise et anticipation car la surprise n’est jamais loin. Un bon surfeur saura en jouer pour styler sa conduite.
  • La Hatchet est 100% dédiée au noseriding, une base large qui lui donne beaucoup de drive, mais surtout beaucoup de surface de la base à sa tête. C’est une dérive assez épaisse, peu rapide, peu maniable qui n’a qu’un but : vous permettre de caler des noses infinis sans déraper. On se cale en travers sur la vitesse de déroulement de la vague, on court au nose, on y reste, et on recule pour un gros stall cut back stylé.

Quelle housse ?

Pour la housse, on prend un poil plus grand que la board. D’abord pour y mettre la board, puis pour se laisser la place d’y ajouter les dérives, des protections, etc… Attention, trop grand ça claque sur les barres de toit et c’est à se pendre au bout de 100km 😉

Day bag ou luxe bag ? Le nom est une réponse. La luxe est idéale en voyage mais prend pas mal de place au quotidien. La Day bag est géniale pour les sess de tous les jours.

Chez GONG les deux types sont très renforcés. A vous de trancher.

Et la wax ?

Vous aurez inévitablement l’envie d’aller vous balader sur le nose, et c’est tout l’intérêt de ces planches. Donc pensez à waxer le nose de votre planche, de la fin du deck pad jusqu’à l’extrémité du nose.

  • D’abord avec une base coat qui est une wax dure qui ne fondra pas au soleil (aussi appelée tropicale). C’est important car le nose est souvent exposé au soleil en attente au pic. On waxe en faisant des traits à 45° de l’axe de la planche dans un sens en tenant le pain sur la tranche, puis dans l’autre sens pour former un quadrillage. Puis on passe la wax d’avant en arrière en tenant le pain à 45° de la surface de la planche. A chaque croisement du quadrillage se forme un amas de wax. Ce relief est exactement ce dont vous avez besoin pour ne pas glisser. Vous pouvez faire pareil à 90° de l’axe de la planche. Vous aurez waxé dans 4 axes avec votre base coat.
  • Puis vous couvrez la base coat avec une wax dédiée à la température d’eau du moment pour créer l’accroche dont vous avez besoin. Refaites simplement les deux derniers passages de la base : pain à 45° d’avant en arrière puis latéralement. Faire des ronds peut marcher mais forme moins de plots de wax.
    En général un waxage de nose demande presque un demi pain de chaque type de wax. Et vous remettrez un petit quart de pain de wax à la bonne température avant chaque session.
  • Puis tous les six mois, vous retirez toute la wax avec un peigne à wax ou une CB, pour repartir à zéro avec une base propre et la wax de la bonne température.
  • Attention de ne pas waxer avec un pain tombé dans le sable car les grains de sable agissent comme du papier de verre qui va rayer votre planche.
  • Et pour la retirer intégralement et remettre votre planche miroir comme neuve, retirez toute la wax avec un peigne à wax ou une CB, puis finissez par dégraisser votre planche à l’essence F ou au white spirit avec des chiffons propres. Attendez 24h avant de rewaxer dans ce cas sinon l’accroche sera mauvaise.

Pourquoi nous ne mettons pas de pad dans cette zone ? Les chocs de talon sont rarissimes, donc protéger le nose avec un pad qui absorbe l’eau ne ferait que l’alourdir pour rien. Et le look est moins « pro ».

Pourquoi nous ne mettons pas d’antidérapant sur le nose ? Les chutes vers l’avant ne sont pas rares, et avec un grip au nose le ponçage est très violent sur la partie de votre corps qui viendra au contact. Et question image, c’est pas terrible.

Quel quiver ?

Un quiver de wing pour vous gaver les jours ventés ?
Un short SUP pour surfer différemment ?
Passer au SUP foil pour enfin surfer cette vague solitaire de 30 cm qui n’intéresse personne mais qui vous donnera les vagues les plus longues de votre vie.

Le temps que vous passerez sur l’eau sur un sport enrichira votre pratique des autres sports aquatiques. Rien ne remplace l’expérience, le temps en mer, la variété des conditions météo, le partage avec les éléments et les potes.