Packs débutants de SUP Foil

Retrouvez ci-dessous notre sélection de tous nos packs débutants pour le SUP foil, suivis de nos conseils pour vous équiper et vous accompagner lors de vos premières sessions.

Aucun produit ne correspond à votre sélection.

Généralités

On ne présente plus le foil qui équipe maintenant tout ce qui se déplace sur l’eau ou presque. Des bateaux du Vendée globe, en passant par le kite, le surf, et bien sur le Stand Up Paddle.

Vous avez débuté le SUP il y a quelque temps, vous avez maintenant un niveau confirmé en SUP surf, et le foil vous fait de l’œil, à tel point que vous n’en dormez plus… Si la pratique du Stand Up Paddle est très accessible, c’est d’ailleurs ce qui a en partie fait le succès de ce sport, la pratique du SUP foil est en revanche beaucoup plus technique. Mais avec un peu d’entrainement, quelques conseils et du matériel adapté, rien d’impossible.

C’est un support accessible à condition de faire le bon choix au départ. Voici nos conseils pour bien choisir votre matériel. La pratique du surf foil et du SUP foil étant très proche sur certains aspects comme les caractéristiques des foils utilisés ou les terrains de jeu, vous trouverez de nombreux points communs entre ces deux sports.

Pour qui ?

Vous êtes très nombreux à souhaiter vous mettre au SUP foil, et vous avez bien raison tellement ce support est magique, et permet de multiplier le nombre de sessions. Beaucoup pensent à tort qu’il faut un niveau de champion du monde pour s’y mettre. Pourtant une bonne expérience en SUP surf sur une planche courte autour de 9’, et une bonne technique de rame sont suffisantes.
Un SUPer débutant devra dans un premier temps faire ses armes sur des planches de SUP surf classiques. La pratique du SUP foil demande un minimum d’expérience sur une planche relativement courte, la taille des planches de SUP foil plutôt réduite ne permettra pas à un débutant d’être à l’aise sur ce format. Il faut donc dans un premier temps maitriser la rame, et le placement en surf.

Un SUPer confirmé peut facilement et rapidement progresser, à condition de respecter certains points comme le fait de ne pas s’engager directement sur du matériel trop exigent ou technique, surtout en ce qui concerne la taille et le volume de la planche, ou dans des conditions inadaptées à son niveau.

Débutant sans expérience : Le top pour débuter sans se ruiner.

Débutant sportif : Le top pour débuter et progresser.

Quel pack de SUP foil est adapté à mon niveau et à mes besoins ?

Le PACK SUP FOIL HIPE PERF X-OVER est le pack parfait pour s’initier sans stress et voyager avec son SUP foil. Le take off est précoce, le pilotage est précis grâce à notre plaque carbone, les possibilités sont infinies pour foiler où et quand vous voulez.

Le PACK SUP FOIL ZUMA WOOD 2X 2023 est la combinaison de la performance et de la simplicité en SUP foil avec une board très fluide. La Zuma Wood 2X est une planche compacte mais fluide pour ne pas lutter. Tout se fait en douceur avec un prix le plus accessible possible.

Le PACK SUP / SUP FOIL MOB 2TASTE FSP 2X 2023 est le pack qui offre le plus de stabilité, avec la Mob qui facilite la rame et le placement. Ses qualités au take off en SUP permettent de voler tôt et de partir sur des vagues qui frisent. En vol, son gabarit plutôt généreux et sa grande surface compacte calment les mouvements intempestifs. Idéal pour progresser.

Le PACK SUP FOIL ZUMA FSP 2X 2023 est la combinaison de la performance et la simplicité en SUP foil avec une board très fluide. Que vous soyez débutant, ou à la cool, la Zuma FSP 2X est idéale pour ne pas se prendre la tête. Elle est douce et facile, tout en restant très efficace.

Comment choisir son pack

Quelle planche ?

Comprendre notre gamme de planches pour le SUP foil ?

  • HIPE First : c’est top pour débuter et progresser quand on est déjà un bon rameur.
  • HIPE Perf : ​​elle est idéale pour débuter dans les grandes tailles et aller jusqu’à de très bonnes performances dans les tailles moyennes. Son gros plus est de ramer « vite » avec ses gros volumes compacts, mais aussi pour ne pas devoir partir late à chaque fois.
  • Mob 2 taste : l’ajout du foil vient lui donner les performances dans les vagues qui ne déferlent presque pas.
  • Zuma : elle est idéale pour débuter et aller jusqu’à de très bonnes performances. Son gros plus est de ramer vite, parfait en downwind par exemple, mais aussi pour ne pas devoir partir late à chaque fois.
  • Cruzader : Une pure planche de SUP downwind et d’ultra light en wing. Et comme elle est très étroite, elle est à l’aise dans tous les registres de performances, y compris la Vmax en downwind car le contrôle à haute vitesse est fantastique. Idéale en surf sur des bumps mous, elle permet de tirer le meilleur des jours médiocres.
  • Flint : c’est la board la plus engagée de la gamme. Idéale pour tourner court, mettre des airs, mais ne pas galérer à la rame.

Vous pouvez aussi utiliser :

  • Lance : En gros volume elle est facile en SUP foil, mais dans les petites tailles il faudra être en bonne condition physique ou être léger. Et dans tous les cas, il faut savoir ramer droit sur une planche très courte.

Pour quoi ?

Toutes les planches ont une polyvalence qui leur ouvre plusieurs programmes, mais voici un petit guide dans lequel piocher selon votre niveau et les conditions du jour:

Quelle planche choisir selon son niveau ?

Dès que votre programme est défini, choisissez une planche en fonction de votre niveau.

On peut définir 3 niveaux de pratique :

  • Niveau 1 – Débutant : Vous n’avez jamais fait de SUP foil, ou vous avez moins de 10 sorties.
  • Niveau 2 – Intermédiaire : Vous avez déjà pratiqué, vous savez ramer et voler sur des vagues et des ondes.
  • Niveau 3 – Confirmé : Vous avez déjà un bon niveau en pratiquant régulièrement. Vous partez sur les vagues et bumps que vous choisissez, et vous êtes capables de suivre la houle sans reposer la planche.
  • Niveau 4 – Expert : Vous surfez et connectez sans soucis, vous voulez aller plus loin dans vos surf et vos downwinds, avec plus de vitesse et de radicalité

Vers quelle planche de SUP foil s’orienter?

Niveau 1 – Débutant

Il faut commencer par apprendre à surfer des vagues très molles, pour comprendre le décollage du foil. Plus votre planche est large, plus vous aurez de la stabilité latérale. Vous serez donc plus à l’aise dans les phases d’attente, exclusivement concentré sur le set qui arrive pour se préparer à prendre la vague.

Si vous débutez, nous vous conseillons une planche d’au moins 29” de large (en fonction du gabarit, la largeur s’ajuste).

Les HIPE First, Mob 2 taste et les Zuma sont des planches accessibles qui vous permettront de vous initier en douceur. Ce sont des planches qui faciliteront votre remontée au peak, la phase d’approche de la vague et les premières sensations de vols.

Niveau 2 – Intermédiaire

La stabilité n’est plus la seule priorité, votre équilibre est maintenant en 3D, la glisse et la réactivité sont des notions importantes.

Vous cherchez une planche pour surfer et commencer à aller titiller les bumps de vents pour vous initier au downwind ? Faites votre choix entre la Mob ou la Flint!

C’est le surf qui vous intéresse, mais avec la facilité de transport et la solidité du gonflable, c’est la HIPE Perf qu’il vous faut.

Les différentes planches :

La HIPE First : En SUP foil, il faut avant toute chose savoir ramer droit sur un SUP classique. Le reste n’est qu’une histoire de méthode et de temps dans l’eau pour progresser. L’absence d’inserts de straps facilite le placement des pieds en SUP foil. C’est top pour débuter et progresser quand on est déjà un bon rameur.

La HIPE Perf : Toutes les tailles et volumes vous permettront de trouver la vôtre. Le take off est aussi précoce qu’avec une Zuma, le pilotage est précis grâce à notre plaque carbone, et vous pouvez connecter 4 ou 5 vagues par take off à condition d’en avoir le cardio. C’est franchement bluffant. Strapless only. Elle est idéale pour débuter dans les grandes tailles et aller jusqu’à de très bonnes performances dans les tailles moyennes. Son gros plus est de ramer « vite » avec ses gros volumes compacts, mais aussi pour ne pas devoir partir late à chaque fois.

La Zuma : La longueur permet de remonter au pic sans galérer. On peut profiter à fond de l’onde, sans psychoter sur la distance à remonter. C’est une planche qui permet de pomper, mais pas sur 300m. On va connecter les vagues d’une série avec une bonne technique, mais est-ce vraiment le but ? Une Zuma c’est un peu le Cruiser du SUP foil : on kiffe la glisse sans se stresser de la remonté à la rame.

La Mob 2taste : Vous retrouvez la stabilité de la Mob qui facilite la rame et le placement. Ses qualités au take off en SUP permettent de voler tôt et de partir sur des vagues qui frisent. En vol, son gabarit plutôt généreux et sa grande surface compacte calment les mouvements intempestifs. Idéal pour progresser avec une board rassurante.

La Flint : avec un bon niveau, on aimera cette compacité qui va favoriser les trajectoires serrées, les changements d’appuis et surtout le pumping. A la rame, c’est presque simple, surtout si on prend un volume généreux. Le tail carré permet de placer la board en bascule et d’utiliser son volume pour droper hyper tôt. Le double concave très marqué sous le nose canalise la board pour ramer le plus droit possible. En vol la maniabilité est impressionnante car la longueur est réduite au minimum. Son tail magique, les facettes sur les rails, et le gros double concave permettent de voler sereinement sans avoir peur d’un gros coup de frein à la moindre touchette ou dans les courbes serrées. Grâce à la pagaie, on est proche de la maniabilité d’une planche de surf foil, et le feeling est vraiment sympa. Connecter plusieurs vagues en pompant devient votre norme avec cette board compacte qui va adorer mettre des turns et des airs.

La Cruzader : C’est une pure planche de SUP downwind et d’ultra light en wing. Et comme elle est très étroite, elle est à l’aise dans tous les registres de performances, y compris la Vmax en downwind car le contrôle à « haute vitesse est fantastique ». Idéale en surf sur des bumps mous, elle permet de tirer le meilleur des jours médiocres. Et sur le flat sans vent, c’est un jouet fantastique pour se faire la caisse et rigoler avec les copains à voler avec un foil immense.

Quelle taille de planche choisir selon son gabarit et sa pratique ?

La longueur déterminera en partie votre programme.

Une planche courte sera maniable, idéale pour surfer des vagues et les enchaîner en pumping.

Une planche longue partira plus vite à la rame. On se déplace plus vite pour attraper une série qui arrive au loin. La différence se fera aussi au take off, une planche plus longue diminue l’effet de row, donc moins de perte de temps à devoir changer de côté pour ramer, on est plus efficace, on risque donc moins de louper la série.

En SUP foil, il ne faut pas hésiter à garder du volume, pour avoir un maximum de stabilité et de glisse.

Vous devez absolument avoir un solde de volume positif. Votre poids plus celui de la planche doit être inférieur au volume de la planche. N’hésitez pas à prendre un peu de volume et de largeur si vous n’êtes pas certain de vos appuis.

Pour une planche rigide

Vous pouvez prendre un volume suffisant pour flotter, de l’ordre de votre poids + 30 = volume.

  • Exemple : je pèse 80kg + 30 = 110L pour flotter. Ce qui veut dire qu’avec une 6’3 de 105L je vais gérer, à condition de ne pas débuter en SUP foil. Et si je veux du grand confort il faudra passer sur la 6’6 de 120L.

Pour une planche gonflable

Vous pouvez prendre un volume suffisant pour flotter, de l’ordre de votre poids + 50 = volume.

  • Exemple : je pèse 80kg + 50 = 120L pour flotter. Ce qui veut dire qu’avec une 5’11 de 135L je vais être à l’aise pour débuter.

La longueur va de paire avec la largeur de votre planche. Il faut donc une planche longue, qui va vous apporter du confort pour commencer.

Plus vous souhaitez radicaliser votre ride, avoir plus de réactivité de la planche pour pumper entre deux vagues et enchaîner entre les bumps, plus vous allez réduire la taille de votre planche.

Quelle technologie ?

Côté techno, 4 salles, 4 ambiances !

Il est primordial de bien décrypter les constructions proposées lorsque vous achetez une planche.
L’esthétique et le programme sont importants, mais la construction est un élément clé ! Et bien souvent, c’est le parcours du combattant pour trouver ces informations et les comprendre dans les méandres du marketing…

Chez GONG, nous avons à cœur de vous présenter en toute transparence ce qui est sous la déco, sans blabla.

Techno gonflable

Solide et très proche du rigide grâce à notre HIPE révolutionnaire.

La plaque carbone qui est une réelle révolution by GONG fait toute la différence. Elle est solidement collée sous la structure gonflable. Cette pièce composée de 1,9kg de carbone prepreg pur et deux foam stringers, est un bijou de savoir-faire composite. Par son design, elle apporte précisément ce qu’il faut de mécanique pour être aussi rigide qu’une planche classique, sans alourdir le poids total.
En wing, c’est la board parfaite pour débuter et progresser. Le volume est super généreux, ce qui vous permet d’utiliser des petites longueurs. Et nous avons créé deux grandes tailles en 6’5 et 7’5 avec un box de dérive “ADS” judicieusement placé devant le pied avant pour vous permettre de naviguer à plat sur l’eau sans partir sous le vent. Cette dérive combinée à votre foil vous donne une véritable accroche pour remonter au vent sans voler. Vous pouvez débuter en douceur, sans le stress de devoir voler impérativement. Les petites tailles délivrent quant à elles le plus haut niveau de performances en planches gonflables. C’est incroyablement efficace, au point qu’il est difficile de leur trouver moins de performances que les rigides, exceptés quelques centaines de grammes en plus.

La techno WOOD 2X

Economique, mais moins léger.

Notre construction d’entrée de gamme, est sans rougir, comparable (voire meilleure) que la plupart des planches haut de gamme du marché vendues à prix d’or…
La planche est intégralement renforcée par dessus la stratification en fibre de verre avec un sandwich bois collé sous vide et une strat de fibre de verre biaxiale hyper solide. Intégralement, c’est-à-dire le pont, le bottom mais aussi les rails contrairement à beaucoup de marques « prestige ».
Et le pont bénéficie d’un renfort supplémentaire en sandwich PVC (Airex) 3mm de haute densité qui limite tous les impacts, gage de durabilité.
C’est la techno parfaite pour les primo-accédants en wing, qui recherchent un combo prix/solidité imbattable.

La techno FSP 2X

A la fois léger et hyper solide. C’est la technologie best-seller car elle mixe le plus d’avantages dans un prix très raisonnable.

Le FSP (Full Sandwich PVC) : la techno qui positionne les planches GONG dans un autre monde.
Une exclusivité sur le marché des planches de wing, qui nous vient directement des techniques de construction haut de gamme.
Contrairement aux autres constructions des planches de wing du marché, nos planches FSP sont entièrement “coquées” sous vide avec un sandwich en mousse PVC (Airex) extrêmement solide d’une densité de 80kg/m2. Cette densité est 3 fois supérieure à celle des pains EPS de nos concurrents ! Là encore, on couvre le top, le bottom mais aussi les rails avec une coque de 3mm hyper solide ! C’est 5 à 10 fois plus épais que la concurrence !!! Coups de genoux, coups de pagaie, coups de crochet de harnais, le cœur de votre planche est intégralement protégé par un sandwich résistant et étanche.
En FSP 2X, ce sandwich est recouvert d’une couche de fibre de verre biaxiale, beaucoup plus solide que les fibres classiques avec ses grosses fibres à l’effet « béton armé”.
L’ensemble est d’une durabilité et d’un dynamisme hors pair. C’est la techno ultra solide qui vous permet de progresser sereinement sur nos Lance, Zuma et MOB 2taste.
Pourtant nos planches FSP 2X restent à des poids records.
D’abord parce qu’elles sont faites à la main selon nos méthodes françaises de fabrication de custom haut de gamme.
Ensuite parce que cette « coque » hyper solide nous permet d’alléger le coeur de nos planches pour leur donner toute la vivacité que vous souhaitez.

Quel leash de SUP choisir?

Nous vous proposons des leashs haut de gamme que nous utilisons quotidiennement que ce soit avec une planche de surf, un SUP, ou encore un foil. Leur longueur est sélectionnée en fonction de la taille de la planche, le leash et la planche doivent mesurer la même longueur.

Par exemple, sur une Flint FSP Pro 5’10, nous vous conseillons un leash 6’0 qui apportera le bon compromis entre performance et sécurité.

Nous vous conseillons de n’utiliser que des leash droits pour les planches de SUP foil puisqu’elles sont réservées à la pratique du surf. Leur diamètre peut changer en fonction de la taille de la board et des vagues.

On aura donc tendance à utiliser un leash plus fin et plus court dans les petites vagues pour générer moins de frottements. Attention, qui dit plus fin dit plus fragile. Dès que ça va tirer fort ou grossir, il pourra casser sans prévenir. Votre choix doit donc se faire en fonction des conditions que vous avez l’habitude de rider.

Comment bien fixer son leash ?

Le leash est à la fois la bouée de sauvetage du SUPer et l’assurance de garder son matériel près de soi. Bien le fixer à sa planche est primordial. Voici un tutoriel didactique pour apprendre à bien fixer son leash :

  1. Premièrement, vérifiez le nœud de la cordelette du leash et serrez-le parfaitement. Ce nœud est votre gage de sécurité ! Ensuite, passez la boucle de la cordelette dans le plug de leash, de manière à obtenir deux anses égales de chaque côté de la barrette en métal. Attention, la tête d’alouette sur le plug de leash n’est pas une bonne pratique alternative à cette technique car cela rallonge trop la cordelette qui risque d’endommager le rail de votre planche.
  2. Passez votre sangle “rail saver” de leash au travers des deux anses ainsi formées avec la cordelette.
  3. Refermez correctement votre velcro de “rail saver”. C’est dans le pli de sangle que doivent passer les deux brins de la cordelette. Comme son nom l’indique, le rail saver de votre leash est une portion de sangle qui doit être la seule à appuyer sur votre planche.

Ensuite, il ne reste plus qu’à attacher l’autre partie du leash à votre corps. Veillez à ce que l’attache du leash soit confortable et sécurisante en la serrant bien à votre genou ou à votre cheville, en fonction du type de leash choisi. N’oubliez pas de diriger la corde vers votre dos, cela vous évitera de vous la prendre dans les pieds et de louper des vagues ?

Après plusieurs sessions d’utilisation, surveillez l’usure de votre leash. Si le velcro peluche, c’est qu’il est temps de changer !

Strappé ou strapless?

Servez-vous des straps ! Que ce soit votre première session ou que vous soyez expert, les straps seront un atout indéniable. Si vous débutez, vous aurez un repère précis et afin d’avoir le pied avant toujours bien placé, sachant que c’est ce pied qui va donner 80 % de l’équilibre à l’ensemble. Le strap avant permet de gagner en contrôle car vous pouvez rectifier toutes les petites erreurs de gestion de l’assiette du foil. Et par la suite, cela permet d’appuyer davantage les virages. Et c’est aussi un gros avantage pour le pumping, car vous pouvez non pas monter le pied, mais pousser davantage vers l’avant et rendre le pumping plus efficace. Pour vos premières sessions servez-vous uniquement du strap avant, et ne vous inquiétez pas si vous ne mettez pas le pied arrière dans son strap, cela viendra par la suite.

Certains très bons riders ne quittent pas les straps, que ce soit en vol ou pour ramer. Oubliez cette option, cela s’adresse à des personnes avec un niveau très expérimenté.

Comment placer et régler ses straps ?

Quelles sont les règles à respecter en SUP foil?

Pour simplifier la vie de tous, nous rassemblons ici une somme d’informations concernant la sécurité et l’attitude à l’eau. Il n’est pas toujours facile de cohabiter sur un spot avec les autres mais bien vivre ensemble est nécessaire pour passer de bonnes sessions.

Voici une news qui liste quelques règles de la glisse, quelques priorités à savoir et respecter et quelques conseils pour que chaque session se passe dans la joie et le respect de chacun.

Comment transporter son SUP rigide ?

S’équiper d’une housse

C’est principalement à terre qu’on endommage sa planche, quand on la transporte ou qu’on la stocke. C’est pourquoi il est indispensable de s’équiper d’une housse de protection pour son SUP foil.

L’important est de choisir celle qui correspondra à votre board. Parce qu’une housse trop large sera moins efficace contre les chocs du quotidien.

Le transport en voiture

Si le coffre de votre voiture n’est pas assez volumineux pour y ranger votre SUP foil, pas de panique. Vous pouvez le transporter sur le toit de votre véhicule ! Optez alors pour des barres de toit en mousse, efficaces et stylées. Elles possèdent une toile renforcée, dans une qualité identique à celle de nos boardbags GONG qui ont une épaisseur de mousse de 15 mm. Côté mise en place, rien de plus simple : ces barres de toit sont équipées d’un système velcro facile à mettre et à retirer.
Et pour s’assurer que votre planche ne finisse pas en plein milieu de la route, n’oubliez pas de vous munir de sangles. Certaines comme celles de Kanulock possèdent même un système de verrouillage pour laisser votre matériel sur votre toit en toute sérénité.

Transporter son matos du parking au spot est parfois usant. Nos trolleys vous offrent tout le confort souhaité ! Ces petits chariots de transports peuvent traverser des grandes dunes ou s’attacher à un vélo. Une chose est sûre, avec un trolley, vous aurez encore assez de bras pour ramer au pic.

Avoir du matériel de réparation en cas de besoin

Pour pallier toute entrée d’eau, avoir un kit de réparation sous la main peut sauver votre planche. Après avoir poncé l’entrée d’eau, appliquez de la résine sur la plaie puis laissez sécher au soleil (les rayons UV vont faire le travail !). Poncez une nouvelle fois quand le tout a séché pour garder une surface de planche bien lisse. C’est une opération rapide et ultra efficace pour protéger votre matériel.

Comment entretenir ma planche de SUP ?

Le secret de la longévité de votre matériel ? Son entretien. C’est grâce à plein de petites attentions que certains d’entre vous surfent encore avec leur SUP GONG acheté il y a plus de vingt ans !

Protéger la planche des coups de pagaies

En plus des pads ou de la wax qui protègeront naturellement votre SUP de votre pagaie, le pont n’est pas la seule partie exposée aux chocs. Les rails sont également des cibles involontaires.

C’est pourquoi nous vous conseillons d’appliquer des rails savers sur votre board. Ce sont des bandes autocollantes qui permettront de protéger la board de Stand Up Paddle et d’en augmenter ainsi sa durabilité, sans pour autant influer sur la baisse de puissance de glisse de la planche.
Ces bandes rails savers permettront à celle-ci de prévenir les coups de pagaies sur le SUP et ainsi garder une board en meilleure état plus longtemps ! Elles sauveront la planche de tes différentes mésaventures aquatiques.

Avant de poser vos rails savers, pensez à bien nettoyer les rails avec de l’alcool ou essence F.

  • La référence small convient aux planches jusqu’à 8’5. Vendu par paire, dimensions : 161 x 5 cm.
  • La référence large convient pour équiper les planches de plus de 8’5 et les SUP de race. Vendu par paire, dimensions : 191 x 06 cm.
    S’équiper d’une housse

Avoir du matériel de réparation en cas de besoin

Pour pallier toute entrée d’eau, avoir un kit de réparation sous la main peut sauver votre planche. Après avoir poncé l’entrée d’eau, appliquez de la résine sur la plaie puis laissez sécher au soleil (les rayons UV vont faire le travail !). Poncez une nouvelle fois quand le tout a séché pour garder une surface de planche bien lisse. C’est une opération rapide et ultra efficace pour protéger votre matériel.

Quel foil ?

Les ailes présentes dans nos packs sont des ailes porteuses à basse vitesse. Lorsque l’on débute, le parallèle avec le surf ou le SUP dans les vagues est très facile à comprendre, on choisit des vagues avec peu d’énergie, et on est soit dans la mousse, soit loin de l’onde. Un débutant en surf va donc privilégier une planche avec de la longueur et du volume pour compenser son manque de technique ou de placement sur la vague. En foil, c’est exactement la même chose, on va commencer avec un profil épais qui sera porteur à basse vitesse. Ainsi, que vous soyez « mal » placé sur la vague ou la bosse de houle, et même à faible vitesse, vous volerez. Un profil épais sera stable et relativement lent, mais lorsqu’on débute en foil, la vitesse n’est pas vraiment une priorité.

Dans notre gamme, ce sont les X-Over qui seront les plus adaptées.Quelle taille d’aile de foil ?

Nous allons ici considérer que vous êtes débutant sans expérience, ou débutant sportif. Ces recommandations sont donc valables, pour un foil qui sera utilisé dans les conditions idéales, à savoir une taille de genoux, à une taille de hanche.

Débutant :

  • X-Over M pour les moins de 60Kg.
  • X-Over L pour les gabarits entre 60Kg et 80Kg.
  • X-Over XL pour les gabarits supérieurs à 80kg.

Quel mât de foil ?

La taille du mât utilisée pour cette pratique est de l’ordre de 65/70 cm, mais pour débuter en douceur sans se faire peur, vous pouvez faire vos premières sessions avec un mât plus court 45/55 cm. Vous vous familiariserez plus facilement avec les sensations de vol, et vous prendrez confiance plus rapidement.

La principale contrainte en SUP foil reste la profondeur d’eau. En effet, pour bien débuter en SUP foil, il faut privilégier les petites vagues, d’une taille de genoux à peine à une taille de hanche.
Dans ce type de conditions, pour que les vagues déferlent, il n’y aura que très peu d’eau. Ainsi, pour bien débuter, nous allons privilégier un mât de 45 à 55 cm. Il permettra de faire ses premiers vols tout droit sans heurter le fond en permanence. C’est aussi plus rassurant, car dès que le foil monte on perd vite ses repères, ne sachant plus précisément à quelle hauteur on se trouve. Un mât court va limiter cette sensation. C’est aussi plus rassurant en cas de chute, la planche ne se retournera pas complètement, on limite ainsi les risques de chute sur le foil.

Dès que les premiers vols sont maitrisés, on passe ensuite sur plus grand, C’est une étape relativement brève dans la progression, mais nécessaire pour bien progresser par la suite.
Une fois le take-off maîtrisé, un mât de 65cm sera à privilégier, pour pouvoir prendre de l’angle dans les turns, mais aussi avoir suffisamment de hauteur de débattement au pumping.

La taille du mât dépend donc en grande partie de la taille des vagues et de votre niveau donc pour résumer :

  • Les mâts courts de 45 à 55 cm sont parfaits pour débuter en douceur et les toutes petites conditions.
  • Le mât de 65 cm est la référence pour les vagues petites / moyennes.
  • Le mât de 75 cm pour les expérimentés.
  • Le mât de 85 cm pour les plus grosses conditions, et les down wind dans la houle bien formée.

Positionnement du foil ?

Plus le foil est avancé, plus il sera porteur et puissant, plus on le recule, moins le départ en vol sera rapide mais un foil avancé offre aussi plus de pivot quand un foil reculé offre plus stabilité.

Ainsi, il faudra privilégier pour la première session le contrôle, donc reculer le foil au maximum. Les départs en vols seront plus doux.  Par la suite, chaque rider va régler son foil en fonction de ses sensations, mais aussi des conditions et de l’aile utilisée.

Vous retrouverez sur toutes nos planches les indications graduées autour des rails US, c’est ainsi très simple de conserver le même réglage ou d’en changer. Donc n’hésitez pas à tester différents réglages.

Quelle pagaie ?

La pagaie Carbon Mix 30%

Cette pagaie répond aux attentes des SUPers en progression souhaitant une pagaie efficace, légère et bien finie, accessible à toutes les bourses. La composition 70% fibres de verre et 30% carbone la rend plus résistante aux impacts ce qui est parfait pour une utilisation loisir et famille. Elle est également plus légère que les pagaies en alu.

La pagaie Carbon Mix 100%

La Carbon Mix 100% jouit d’un excellent rapport performance/coût. C’est un modèle aussi performant en surf qu’en balade. Son shape avec un volume léger d’eau lui apporte cette polyvalence tant recherchée.
La composition 100% carbone assure la légèreté et le meilleur ratio rigidité/flex. Ce ratio a été optimisé afin de réduire la fatigue lors d’utilisations prolongées tout en gardant un contact direct lors de la phase de catch. Fini les douleurs aux épaules. De plus sa construction monobloc lui confère une excellente robustesse.

La pagaie Carbon Pro

Ces pagaies permettent de développer une puissance importante et constante grâce à un ensemble à la fois souple et dynamique. La voilure est très rapide, à la fois à l’accélération à la rame ; et en surf où elle glisse à merveille grâce à son extrado convexe en pointe.
A la rame, l’outline est puissant en tête de profil. L’intrado est plat avec un léger Vé et capte peu d’eau mais le rocker de cette voilure est très courbé en tête. Le catch est excellent.

Construites 100% en fibres de carbone Prepreg Japonaise, assemblées à la résine époxy, ces pagaies offrent le meilleur niveau de performances à ce jour avec un poids plume et une solidité de premier plan. La solidité de nos pagaies est renforcée par un champ ABS qui les protège sur toute la longueur de leur périmètre exposée aux chocs.

Choisir une pagaie réglable ou fixe ?

Vous avez le choix entre une pagaie réglable ou une pagaie fixe sur mesure. Si vous optez pour une pagaie réglable, c’est généralement parce que vous êtes débutant, que vous alternez avec quelques séances de balades en plus du surf, ou encore que votre planche se partage en copropriété. Et dans ce cas, une pagaie réglable peut avoir son intérêt.

Une pagaie fixe sera plus légère, son flex sera réparti de manière uniforme le long du shaft. Une pagaie sur mesure sera plus intéressante si vous êtes souvent à l’eau pour surfer et que vous connaissez la taille de pagaie qui vous va bien, généralement celle-ci sera très proche de votre propre taille. En SUP foil, vous pouvez également réduire la taille de votre pagaie (- 5 à -10 cm), cela vous aidera à ramer de manière plus dynamique et à gagner en stabilité. Choisissez une pagaie avec une surface de pale small à medium, afin de limiter l’effet de row, et éviter de faire des demi-tours à chaque coup de pagaie.

Quelle longueur de pagaie ?

Quel leash de SUP choisir?

Nous vous proposons des leashs haut de gamme que nous utilisons quotidiennement que ce soit avec une planche de surf, un SUP, ou encore un foil. Leur longueur est sélectionnée en fonction de la taille de la planche, le leash et la planche doivent mesurer la même longueur.

Par exemple, sur une Flint FSP Pro 5’10, nous vous conseillons un leash 6’0 qui apportera le bon compromis entre performance et sécurité.

Nous vous conseillons de n’utiliser que des leash droits pour les planches de SUP foil puisqu’elles sont réservées à la pratique du surf. Leur diamètre peut changer en fonction de la taille de la board et des vagues.

On aura donc tendance à utiliser un leash plus fin et plus court dans les petites vagues pour générer moins de frottements. Attention, qui dit plus fin dit plus fragile. Dès que ça va tirer fort ou grossir, il pourra casser sans prévenir. Votre choix doit donc se faire en fonction des conditions que vous avez l’habitude de rider.

Comment bien fixer son leash ?

Le leash est à la fois la bouée de sauvetage du SUPer et l’assurance de garder son matériel près de soi. Bien le fixer à sa planche est primordial. Voici un tutoriel didactique pour apprendre à bien fixer son leash :

  1. Premièrement, vérifiez le nœud de la cordelette du leash et serrez-le parfaitement. Ce nœud est votre gage de sécurité ! Ensuite, passez la boucle de la cordelette dans le plug de leash, de manière à obtenir deux anses égales de chaque côté de la barrette en métal. Attention, la tête d’alouette sur le plug de leash n’est pas une bonne pratique alternative à cette technique car cela rallonge trop la cordelette qui risque d’endommager le rail de votre planche.
  2. Passez votre sangle “rail saver” de leash au travers des deux anses ainsi formées avec la cordelette.
  3. Refermez correctement votre velcro de “rail saver”. C’est dans le pli de sangle que doivent passer les deux brins de la cordelette. Comme son nom l’indique, le rail saver de votre leash est une portion de sangle qui doit être la seule à appuyer sur votre planche.

Ensuite, il ne reste plus qu’à attacher l’autre partie du leash à votre corps. Veillez à ce que l’attache du leash soit confortable et sécurisante en la serrant bien à votre genou ou à votre cheville, en fonction du type de leash choisi. N’oubliez pas de diriger la corde vers votre dos, cela vous évitera de vous la prendre dans les pieds et de louper des vagues ?

Après plusieurs sessions d’utilisation, surveillez l’usure de votre leash. Si le velcro peluche, c’est qu’il est temps de changer !

Quelles protections ?

Si vous respectez bien les recommandations qui suivent, il n’y a aucune raison de se blesser, mais rien ne vous empêche de porter un casque ou une veste d’impact pour être plus serein lors de vos premières sessions, ou par la suite pour envoyer du lourd.

Quelle housse ?

Pour la housse, on prend un poil plus grand que la board. D’abord pour y mettre la board, puis pour se laisser la place d’y ajouter des access, des protections, etc…

Day bag ou luxe bag ? Le nom est une réponse. La luxe est idéale en voyage mais prend pas mal de place au quotidien. La Day bag est géniale pour les sess de tous les jours.
Chez GONG les deux types sont très renforcés. A vous de trancher.

Quels spare parts ?

Rien de plus énervant d’arriver sur le spot, de voir des conditions parfaites, et de s’apercevoir qu’il nous manque une ou plusieurs vis, ou qu’en étant trop pressé, on vient de foirer une tête de vis. Considérez que la visserie reste du consommable et qu’il faut la changer régulièrement, et idéalement en avoir d’avance.

Nous vous conseillons également de bien protéger votre foil Alu de la corrosion galvanique en utilisant du Tikal Tef-Gel. Vous éviterez ainsi la formation de boursouflures à la surface du métal et protège de manière fiable contre la corrosion par des courants galvaniques entre les différents types de métaux. Vous éviterez également de coincer vos vis, et vous aurez un bien meilleur couple de serrage.

Quel spot choisir pour faire du SUP foil ?

Avec le SUP foil le potentiel des spots s’est élargi. Les vagues molles à hauteur de genou qui peinent à déferler sont désormais considérées comme de bonnes conditions ! De même, les spots de repli changent de rang. Le bon spot pour le surf foil combine plusieurs paramètres.

Choisissez de préférence un spot que vous connaissez, sur lequel vous avez vos repères. Choisissez des vagues vides de tout surfeur, des vagues petites et molles qui seront délaissées par les autres glisseurs.

Pour bien débuter, la taille et la forme des vagues sont primordiales. Des vagues lentes, avec peu de pente, d’une taille de genou à une taille de cuisse, qui idéalement auront du mal à déferler, et qui iront mourir dans trop d’eau. Ce peut être un bord de baïne, ou un reef avec trop d’eau à marée haute par exemple. Bannissez dans un premier temps toutes les vagues creuses.

Du fond

Les touchettes avec le fond peuvent provoquer de gros dégâts sur votre foil. Il faut absolument prévoir une marge de sécurité sous le foil. A la simple vue des vagues, il n’est pas évident d’estimer si la profondeur offre cette marge de sécurité. Le principe du déferlement est relativement simple et la profondeur en est une composante. Toutefois, l’influence de la longueur d’onde, de la taille de la houle et de la typologie du relief rend son estimation complexe.

Si vous ne connaissez pas le spot, il faut interroger les locaux. Dans tous les cas, analysez soigneusement le plan d’eau.

  • Prêtez attention à la surface de l’eau autour de la zone de déferlement. S’il y a des remous autour de cette zone, c’est probablement le signe d’un relief sous-marin peu accueillant.
  • La forme de la vague est aussi une indication. Si elle est creuse, cela signifie que la profondeur diminue de façon brutale.
  • La distance avec le bord est également un paramètre dont il faut tenir compte. Il est évident que si elle déferle trop près du bord, les chances de se lever et de sortir de la vague à temps sont faibles. A l’inverse si elle se lève loin du bord, vous aurez le temps mais il faudra être attentif au haut-fond qui génère la vague.

Un point de déferlement (ou pas…)

Pour se lever avec un surf foil, il faut une vague avec une pente douce qui déferle un minimum. Une trop grosse mousse vous déstabiliserait et pourrait vous mettre dans une situation dangereuse. Il faut choisir un point de déferlement juste suffisant pour vous pousser. Celui-ci peut même être une ligne de déferlement car contrairement au surf sans foil, un close-out n’est plus une vague perdue. Premièrement parce qu’en surf foil il est plus facile de rattraper la section. Deuxièmement parce que ce close-out peut être le départ d’une série de vagues que vous connecterez en remontant en pompant.

Peu de fréquentation

Il ne faut pas pratiquer le SUP foil au milieu des autres usagers du plan d’eau (surfeurs, baigneurs, bateaux). Vous n’allez pas vous faire des amis et ce serait à juste titre. Une collision pourrait avoir de sérieuses conséquences. Même si vous êtes expérimenté, gardez vos distances. Le pilotage d’un SUP foil est très fin, ne vous surestimez pas.

Ces 3 paramètres sont la base. Les configurations de spots qui permettent de s’amuser en SUP foil sont nombreuses. Ça va de la vague qui déroule dans une passe à la vague de beach break qui permet juste de décoler. Il existe encore d’autres options comme le tow-in avec un bateau, un jet-ski ou pourquoi pas d’un kite surfeur pour profiter d’un spot.

Comment bien débuter ?

Bien se positionner pour être bien équilibré

Passer sur une planche courte, signifie également travailler son équilibre 3D. Car vous allez subir des déséquilibres latéraux, mais aussi longitudinaux, bref, ça bougera dans tous les sens. Donc en plus de la technique de rame, il vous faudra ramer avec les pieds décalés. Votre pied avant légèrement placé devant la poignée, pointe de pied visant le nose, et votre pied arrière, placé légèrement en retrait de la poignée, et ouvert à 45°.

Le plus simple pour expliquer ce gain de stabilité, est de vous placer pieds joints face à un ami, et de lui demander de vous pousser (NDLR : sans élan !), il y a de fortes chances que vous reculiez. Puis recommencez mais cette fois-ci en décalant vos pieds. Sauf si votre compère fait partie du Stade Rochelais, vous devriez conserver votre position initiale en restant bien campé sur vos appuis. En SUP, cette méthode vous permettra de ne pas tomber en arrière lorsque votre planche est poussée par la bosse de houle lors du take off, d’être plus fléchi sur vos appuis, bien gainé, et d’avoir une rame bien plus efficace. Et vous pourrez surtout vous fléchir vers l’avant en mettant 80% de votre poids sur la jambe avant, cela aura pour effet d’obliger le nose de votre planche à s’engager dans la pente de la vague. Cette position vous aidera également à passer en position surf plus rapidement.

Les premiers take off

Le plus difficile au départ est d’encaisser l’accélération du take off, vous prenez de la vitesse, et vous volez mais sans vraiment le décider. Alors laissez la planche descendre tranquillement en bas de vague, sur une zone plate. Basculez vers l’avant, mettez 80% de votre poids sur votre jambe avant. Cela vous permettra de mettre de la pression sur l’avant de la planche, vous empêcherez le foil de se lever trop tôt. Ne vous forcez pas à voler, mais essayez plutôt d’empêcher le foil de voler dans un premier temps. Alors restez détendu, et conservez une bonne flexion sur vos appuis.

Lors du take off, concentrez-vous sur votre pied avant, celui-ci doit être posé parfaitement dans l’axe de la planche, c’est votre pied avant qui détermine 80 % de l’équilibre en vol. Si votre pied avant s’insère directement dans le strap avant, c’est parfait, vous aurez ainsi votre pied bien placé, et vous aurez un bon équilibre.

C’est le point clef d’une bonne stabilité. Alors restez détendu, et conservez une bonne flexion.
Ne vous forcez pas à voler impérativement, dès vos premières vagues, ou lors de votre première session. Essayez simplement de sentir l’ensemble s’alléger, et si vous sentez l’ensemble « guidonner », c’est que votre pied avant n’est pas parfaitement centré ou que vous n’avez pas suffisamment de vitesse en vol.

Avec de l’expérience et une bonne technique de rame, vous pourrez faire des take off avant que la vague ne déferle, c’est un des gros avantages du SUP foil sur le surf foil. Cette technique consiste à donner des coups de pagaie avec peu d’amplitude mais avec beaucoup de fréquence. Et à chaque coup de pagaie, vous allez venir alléger la planche pour entamer un début de pumping.

Les premiers vols

La première erreur est généralement de se faire surprendre par la montée du foil, et d’avoir le réflexe de mettre son poids sur l’arrière, le foil va alors se cabrer, et vous finissez par décrocher. Le vol est une histoire de petits ajustements, d’appuis très fins. C’est la vitesse qui vous fera décoller, alors dès que vous sentez le foil monter, penchez-vous gentiment vers l’avant. Cela suffira à mettre du poids sur votre jambe avant et à stabiliser le vol.

Donnez-vous des étapes de progression

Quelques sessions pour voler tout droit dans la mousse, simplement pour apprendre à bien stabiliser votre vol. Puis quelques sessions pour suivre les vagues, en effectuant des diagonales. Puis au fur et à mesure, vous viendrez resserrer ces diagonales. Vos premiers virages, premières sorties de vagues, premiers pumping, premières connections, …
Le chemin peut paraître long, mais à chaque session, à chaque étape de progression, vous serez récompensé par des sensations nouvelles.

Vous pouvez compléter votre apprentissage par d’autres moyens de voler : tracté derrière un bateau, ou tout simplement en pratiquant la wing, vous aurez des temps de vols beaucoup plus longs, et votre vitesse d’apprentissage va alors s’accélérer.

Il n’y a que deux catégories de foilers, ceux qui laissent tomber au bout de deux sessions, généralement à cause de conditions ou de matériel totalement inadaptés, ils se font peur, et jettent l’éponge. Puis il y a les autres pour lesquels ce support devient totalement addictif. Il n’y a pas d’entre-deux.

Pour quoi ?

Aller plus souvent à l’eau

Il y a mille et une raisons de se mettre au SUP foil, la première est généralement le besoin d’exploiter les jours de quasi flat, d’être à l’eau, de surfer l’insurfable. Même si le SUP permet de surfer des vagues minuscules, le foil permet surtout de surfer ces vagues avec beaucoup plus de vitesse, de plus de liberté dans ses trajectoires et surtout bien plus de sensations à la clef.

Éviter les spots bondés

Un bon terrain de jeu en SUP foil est en général un spot délaissé par les autres, car beaucoup trouveront que les 40 cm à la série ou les quelques nœuds de vent qui abiment le plan d’eau rendent les conditions du jour inintéressantes. Ou tout simplement parce que la vague qui vient mourir dans une bassine ne permet pas aux autres d’en profiter, mais si l’ondulation reste suffisamment formée, cela suffira à vous faire voler.

Découvrir de nouveaux spots

Le petit reef qui n’intéresse personne, le bord de baïne qui ne donne même pas envie aux écoles de surf, un petit reef qui à marée haute donnera des vagues trop molles ou qui frisent à peine, les options sont nombreuses. Une vague creuse qui casse et qui déroule est parfaite à surfer, mais si elle se brise, elle perdra instantanément une très grosse partie de son énergie. Le spot parfait en foil correspond donc à une vague qui va déferler gentiment avec une faible pente, juste de quoi vous aider à partir, et si ensuite cette vague se transforme en ondulation en conservant une très grande partie de son énergie initiale, c’est parfait.

Continuer à faire du foil les jours de pétole

SI vous vous êtes déjà mis à la wing, le SUP foil est un complément parfait les jours sans vent. Les deux se complètent parfaitement, et ces deux pratiques vous feront progresser.

Surfer les vagues les plus longues de votre vie

A moins d’habiter en face de J-Bay, une vague surfée pendant 7 à 8 secondes reste une bonne vague. En SUP foil, vous pourrez surfer 30 secondes, 1 minute, ou bien plus. La distance parcourue pendant une session de SUP foil et une session en SUP classique, peut facilement être multipliée par 10, si ce n’est plus. Partir sur une gauche, puis à droite, puis revenir à gauche… Les vagues ne ferment plus, vous rattraperez et dépasserez les sections avec une facilité déconcertante. Regardez un bon SUP foiler à l’eau, il traverse le spot en long, en large et en travers, vous pouvez littéralement survoler le spot.

Surfer sur des kilomètres en pleine mer devient possible.

Vous pouvez aussi vous mettre au SUP foil en ayant comme objectif de surfer un mascaret ou de vous préparer à faire un down wind.

La pratique du down wind ouvre des possibilités infinies, c’est très certainement le Graal, mais c’est aussi un des aspects les plus technique, car cette pratique vous demandera une excellente condition physique, une rame parfaitement maitrisée, et une lecture de vague précise. Mais partir de la côte, surfer la houle en haute mer, et naviguer sur des kilomètres à une vitesse folle, reste une expérience incroyable. Lorsque le moment sera venu, pensez à bien vous préparer en amont, la sécurité est un point crucial pour cette activité.

Travailler et entretenir sa condition physique

En SUP foil, vous allez travailler les jambes et le cardio, car inévitablement vous allez progresser, commencer à pomper, et vous finirez par connecter vos premières vagues. Et ce sera le début d’une très longue série. Vous aurez ainsi pendant votre session, pris des vagues, et fait votre footing hebdomadaire.

Le SUP foil ne remplacera pas le SUP surf, les deux sont complémentaires.

Mais vous irez plus souvent à l’eau. Donc vous entretiendrez votre rame, même pendant les périodes estivales, lorsque la houle se fait plus rare, vous serez prêt les jours de bonnes conditions, et vous choisirez de surfer les jours de conditions de qualités, « bye bye » la frustration des jours bof.

Surfer avec finesse

Vous n’êtes pas vraiment un surfer puissant, ça tombe bien ! Le foil est une histoire de finesse, que ce soit dans les appuis ou la lecture du plan d’eau. Surfez tout en grâce, sans effort, et sans bruit. Le SUP Foil comme le Surf Foil peuvent ressembler à un mélange entre l’Hoverboard dans retour vers le futur et une session de Snowboard dans 50 cm de peuf, c’est à peu près ça mais en mieux, car il n’y a aucun frottement.

Pour les sensations

Vous aurez les mêmes sensations en SUP Foil dans 50 cm qu’en SUP dans le triple de taille, faites un virage et vous accélérez. Quel que soit votre niveau en SUP Foil, vous serez récompensé, faire son premier vol stabilisé est indescriptible. Repensez à votre toute première vague en SUP, et la joie procurée, multipliez ça par 100, et vous y êtes presque. A chaque étape vous ouvrez le champ des possibles, vous découvrez de nouveaux tricks.

Quel quiver ?

Quand on s’intéresse au surf foil, c’est qu’on est généralement plutôt ouvert d’esprit, en ayant testé de nombreux shapes dans l’idée de toujours mieux profiter des conditions du jour. Dans tous les cas, c’est le moment idéal pour s’intéresser à d’autres choses afin de passer encore plus de temps sur l’eau,

Les premiers à se mettre au surf foil, sont généralement des surfeurs, mais pas seulement. Il est intéressant de voir comment des surfeurs qui sont passés au surf foil, ont ensuite franchi le pas de la wing pour faire la même chose qu’en surf foil mais les jours ventés. Et découvrent ainsi le monde du vent.

Donc :

La wing bien sûr, vous pourrez faire la même chose les jours ventés !
Un SUP de race pour entretenir sa condition physique les jours de flat et de pétole.
Et bien sûr d’autres ailes avant pour continuer à exploiter toutes les conditions possibles en SUP foil. Notre catalogue de pièces détachées vous permettra de faire évoluer votre foil sans aucune limite.

Le temps que vous passerez sur l’eau sur un support enrichira votre pratique des autres supports. Rien ne remplace l’expérience, le temps en mer, la variété des conditions météo, le partage avec les éléments et les potes.